48 Le contexte politique et idéologique évoqué par Jean durant cet épisode est bien décrit par Christian Geffray (1954-2001), dans « Fragments d’un discours du pouvoir (1975-1985) : du bon usage d’une méconnaissance scientifique », Politique africaine, mars 1988, 29, p. 71-85. Lire aussi la note nécrologique publiée par Jean Copans et Jean-Pierre Dozon : « Christian Geffray (1954-2001) », Cahiers d’études africaines [en ligne], 162 | 2001, mis en ligne le 6 décembre 2004, consulté le 19 avril 2019. URL : http://journals.openedition.org/etudesafricaines/85.
49 Sur la coopération rouge, voir notamment : « Une histoire opiniâtre. Entretien avec Gus Massiah », Vacarme, 2001/3 (n 16), p. 34-38. DOI: 10.3917/vaca.016.0034. URL : https://www.cairn.info/revue-vacarme-2001-3-page-34.htm
50 Pour plus de détails, lire : « 1960-1995 : Militant, compagnon de route, témoin, chercheur, journaliste, directeur de mémoires et de doctorats, éditeur, analyste. L’impossible équilibre entre amitiés révolutionnaires, collaborations éditoriales et scientifiques, défense “inconditionnelle”, distanciation critique et méfiances révolutionnaires anticoloniales ».
51 Note de M.-C. Diop : Voir son article « L’aide au développement ne marche pas à la canonnière ! », Revue Tiers Monde, 2012/1 (n° 209), p. 199-212.
52 Note de M.-C. Diop : Sociologie du développement : Domaines et approches, Paris, Armand Colin, 2010.
53 Note de M.-C. Diop : Laetitia Atlani-Duault et Laurent Vidal (dir.), Anthropologie de l’aide humanitaire et du développement, Préface de J. Copans, Paris, A. Colin, 2009.
54 WalfFadjri, n° 6394, 9 juillet 2013, p. 10 ; n° 6394, 10 juillet 2013, p. 10 ; n° 639511 juillet 2013, p. 10. Ce texte était le résultat de deux conférences données la même année à l’université de Ziguinchor et à la Faculté des sciences et technologies de l’éducation et de la formation (FASTEF) à Dakar.
55 C’est cette liberté qui lui a valu la violente charge, inutilement longue, publiée à la suite de son livre sur Balandier par Suzanne Chazan-Gillig, « Lecture alternative à propos de l’ouvrage de Jean Copans : Georges Balandier, un anthropologue en première ligne », Journal des anthropologues, 140-141 | 2015, p. 319-335. Lire aussi Jean Copans, « Où sont les lectures alternatives de Suzanne Chazan ? », Journal des anthropologues, 142-143|2015, p. 327-332.
56 Jean Copans en parle avec émotion dans : « Amady, le maître péripatéticien du Lycée dakarois », dans A. Ngaïdé, Amady Aly Dieng : Lecture critique d’un demi-siècle de paradoxes, Dakar, CODESRIA, 2012, p. 124. Ils ont été de véritables amis. Et c’est au nom de cette amitié qu’Amady avait confié à Jean la garde de son fils Mamadou, au milieu des années 1990, pendant ses études d’économie à l’université de Picardie Jules Verne d’Amiens.
57 De ce point de vue, cette réponse de Georges Balandier aux rédacteurs de la revue Espaces Temps résume parfaitement ma pensée : « Nous faisons un métier qui est aussi un métier d’écriture. Quand on prétend nous épater avec des néologismes inutiles, du langage lourd, du positionnement, du questionnement, je m’agace, parce qu’il est des façons de s’exprimer clairement qui sont fortes et ne servent pas à illusionner. Le XVIIIe siècle français, celui des écrivains philosophes et des Encyclopédistes, devrait nous inspirer », Georges Balandier, « Georges Balandier. Anthropologue de la modernité », dans Espaces Temps, 57-58, 1995, p. 79. En ligne : https://www.persee.fr/docAsPDF/espat_0339-3267_1995_num_57_1_3933.pdf.
Renewing urban anthropology: a view from Johannesburg
(In Tribute to Jean Copans)
Par
David B. Coplan
University of the Witwatersrand
Summary: The essay reflects upon the contribution of Prof Jean Copans to a broad range of major topics in Africanist anthropology in France and Africa. These contributions include his direct influence on the work of countless scholars internationally. In tribute, the author’s reflections continue with an explication of the current situation in anthropology in South Africa in the wake, and the light of, the recent university student protest movement.
Key words: Copans, de-colonisation, South Africa, anthropology, universities, protest
A re-crossed path
The original occasion for this essay was a tribute to my distinguished mentor Professor Jean Copans, held at the École des hautes études des sciences sociales in Paris 11–12 June 2019. Professor Copans has written extensively and often on the state of African studies and anthropology in France (Jean Copans 2007 ; 2011). So I thought to try my hand at reflecting on recent developments in our field in South Africa, a country about whose university climate Copans is much concerned. I enjoy as well a personal connection to Professor Copans, one of which I was not aware when I first met him in Cape Town in the late nineteen nineties at the invitation of our now sadly deceased colleague Patrick Harries, a renowned South African Suisse-Francophile and later Professor of African History at Basel. This prior connection was the life work of Professor Copans’ father, Simon “Sim“ Copans: American francophile, musical broadcaster, archivist, scholar, enthusiast, and tireless articulator of the deep interconnections between America, Africa and France in the metier of jazz (Simon Copans 1967).
Sim Copans (1912–2000) was a key matchmaker in France’s love affair with jazz, which blossomed in the post-War period. As an American soldier, Sim Copans landed at Normandy and took part in the liberation of Paris, and then became liaison with French broadcasting following his involvement with the Armed Forces Network and the installation of a station in Rueil-Malmaison outside Paris. Sim enthralled an entire generation with his passion for exposing and promoting jazz in France. He remained in France permanently as an American ambassador of culture: delegate and presenter with the Voice of America (he hosted a retransmission of the Newport Jazz Festival on French radio), head of the Franklin Roosevelt Cultural Centre (later the Benjamin Franklin Library at the American Cultural Centre in Paris), and founder of L’Institut d’études Américaines in 1959, where he also lectured. He was a major force in creating the jazz festival at Souillac, near Lanzac, his home from 1963 and where he died in 2000 (Behrman 1965 ; Moore 2011 ; Pottinger 2009). So it was not then surprising that Professor Jean Copans took an immediate interest in my work as an American anthropologist of the musical genres of southern Africa.
Performing