9 Vincent Monteil en avait fait une courte présentation en 1962 : « Une Confrérie musulmane : les mourides du Sénégal », Archives de sociologie des religions, 7e année, n° 14 (juillet-décembre 1962), p. 77-102. Voir ensuite : L’islam noir, Paris, Seuil, 1964. Esquisses sénégalaises (Walo – Kayor – Dyolof – Mourides – Un visionnaire), Dakar, Université de Dakar, IFAN, 1966, 243 p., 27 fig. [Initiations et Études africaines, 21].
10 Université de Dakar, Annuaire de l’université de Dakar Année 1973-1974, Dakar, GIA, s. d., p. 77-111.
11 Dumont, Fernand, « Essai sur la pensée religieuse d’Amadou Bamba (1850-1927), fondateur du mouridisme sénégalais », Dakar, 1967, thèse de troisième cycle, 3 vol. 625 p. ; La pensée religieuse d’Amadou Bamba, fondateur du mouridisme sénégalais, Dakar, NEA, 1975, 391 p. ; « Amadou Bamba, apôtre de la non-violence (1850-1927) », Notes africaines, n° 121, janv. 1969, p. 20-24.
12 Tables du Bulletin de l’IFAN (années 1939-1949), Supplément au Bulletin de l’IFAN, tome XIV, 1952, fascicule II, Tables du Bulletin de l’IFAN pour la période de 1950 à 1959, Supplément au Bulletin de l’IFAN, tome XXV, 1963 ; Tables du Bulletin de l’IFAN série B, Sciences humaines (années 1960-1978), Bulletin de l’IFAN, T. 46, sér. B, n° 1-2, 1984-1985.
13 Voir sa thèse : « Traditionalisme mouride et modernisation rurale au Sénégal. Contribution à l’étude des rapports entre socialisme et islam en pays sous-développés » [sous la direction de Henri Desroche], École pratique des hautes études (Paris). Section sciences économiques et sociales, thèse de troisième cycle de sociologie, 1965, 236 p. et La confrérie sénégalaise des mourides, Paris, Présence africaine, 1969, 354 p.
14 Voir aussi : Office de la recherche scientifique et technique outre-mer, Rapport d’activité 1967, Paris, ORSTOM, 1969, 232 p.
15 Son séjour au Sénégal le conduira de la recherche sur les paysanneries mourides au poste de conseiller économique des présidents Senghor et Diouf. Il avait suivi, pour le compte du Conseil économique et social, une grande étude sur l’enseignement, utilisée, par la suite, dans les états généraux de l’enseignement et de la formation. Voir Sénégal (République du), Conseil économique et social, « Étude sur l’enseignement en général, l’enseignement technique et professionnel en particulier », Dakar, 1980, 172 p.
16 Sa thèse a été écrite dans une perspective analytique marxiste. Jean Copans, 1973. « Stratification sociale et organisation du travail agricole dans les villages wolof mourides du Sénégal », Paris, EHESS, Thèse de troisième cycle, 2 vol., 370 p. À propos de cette thèse et de sa soutenance, voir la réflexion stimulante qu’il en propose dans : « Les leçons d’une thèse », dans Jean Copans, Critiques et politiques de l’anthropologie, Paris, Maspero, 1974, p. 130-137.
17 Voir la rubrique « à livre ouvert » du n° 4 de Politique africaine, décembre 1981, p. 111-121. Ce dossier a été repris en annexe de la seconde édition des Marabouts de l’arachide en 1988 (p. 259-273). J’ai d’ailleurs publié un papier sur les mourides dans ce numéro de Polaf grâce à Jean : « Les affaires mourides à Dakar », Politique africaine, 4, 1981, p. 90-100.
18 Gérard Salem, Alain Morice, Jean Schmitz, André Lericollais et, plus tard, Sylvie Bredeloup, Jérôme Lombard, Philippe Antoine, Alain Piveteau, Jean-Pierre Dozon, ainsi que Tarik Dahou.
19 Ce passage des mourides aux classes ouvrières a été mentionné dans certains écrits, notamment dans son papier publié dans les Cahiers d’études africaines [198-199-200 | 2010] et dans ses entretiens avec Virginie Diaz Pedregal et Danielle Kamelgarn-Cerland [Sociologies pratiques, vol. 27, n° 2, 2013, p. 29-39]. Il avait auparavant montré toute sa connaissance des classes ouvrières, en proposant dans L’Homme un brillant compte rendu du livre de B. Delbard, Les dynamismes sociaux au Sénégal. Le processus de formation de classes sociales dans un État d’Afrique de l’Ouest, L’Homme, 1966, tome 6 n° 4, p. 106-108. Lire aussi : « Les classes ouvrières d’Afrique noire. Bibliographie sélectionnée, classée et commentée », Cahiers d’études africaines, XXI (1-2-3), 1981, 81-83, p. 405-429.
20 Chercheur émérite à l’Ifan, Abdou Salam Fall a mis en place le LARTES (laboratoire de recherche sur les transformations économiques et sociales) au sein de l’Institut.
21 Secrétaire général du PIT, Samba Sy est membre du gouvernement de Macky Sall depuis septembre 2017 [voir Décret n° 2017-1533 du 7 septembre 2017 fixant la composition du Gouvernement].
22 Sur cette recherche, voir : « Rapport de mission de recherche de Jean Copans (EHESS) à l’huilerie SONACOS EID (7 février-6 mars 1985) ». En ligne : https://www.documentation.ird.fr/hor/fdi:23400.
23 Contrairement au CODESRIA où, sur le plan idéologique, les travaux de l’époque étaient plus unis et cohérents dans les présupposés et démarches, Politique africaine ne pouvait pas être perçue comme une école ou un courant de pensée, en raison des disputes et débats internes ainsi que le montre Jean Copans dans sa tentative de bilan de Polaf et la polémique avec Marc Abélès dans les numéros suivants du JDA : « L’Anthropologie politique en France après 1980 : une démission programmée ? », Journal des anthropologues, vol. 92-93, n° 1, 2003, p. 63-81.
24 C’est J. Copans qui avait traduit l’un de ses textes, qui fut publié dans le n° 26 de Politique africaine en 1987 : « Personnalisation du pouvoir et stagnation capitaliste. L’État africain en crise ».
25 Copans, Jean, « Une crise conceptuelle opportune », Politique africaine, 26, 1987, p. 3 : « l’analyse politique met en lumière la centralité de l’État. Mais c’est un non-État, un pseudo-État. Il doit en effet tout faire et en même temps il n’arrive à rien, car il ne représente aucune classe digne de ce nom. Il ne produit pas ce qu’il a produit dans toutes les autres civilisations : l’accumulation productrice, l’économie de marché et une hégémonie de classe. Si l’État n’est pas capitaliste, c’est qu’il est avant tout et uniquement une machine politique ».
26 Jean Copans est le premier à avoir proposé une synthèse critique de ces livres parus pendant les années 1980 dans La longue marche de la modernité