Bonaparte et les Républiques Italiennes (1796-1799). Gaffarel Paul. Читать онлайн. Newlib. NEWLIB.NET

Автор: Gaffarel Paul
Издательство: Bookwire
Серия:
Жанр произведения: Документальная литература
Год издания: 0
isbn: 4064066080020
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       Paul Gaffarel

      Bonaparte et les Républiques Italiennes (1796-1799)

      Publié par Good Press, 2021

       [email protected]

      EAN 4064066080020

       AVANT-PROPOS

       BONAPARTE ET LES RÉPUBLIQUES ITALIENNES

       CHAPITRE PREMIER FONDATION DE LA RÉPUBLIQUE CISALPINE (1796-1797)

       I

       II

       III

       IV

       V

       VI

       CHAPITRE II LA RÉPUBLIQUE LIGURIENNE

       CHAPITRE III CHUTE ET PARTAGE DE LA RÉPUBLIQUE VÉNITIENNE (1796-1797)

       I

       II

       III

       IV

       V

       VI

       CHAPITRE IV LA RÉPUBLIQUE ROMAINE

       III

       IV

       CHAPITRE V LA RÉPUBLIQUE PARTHÉNOPÉENNE

       TABLE DES MATIÈRES

       Table des matières

      L'Italie, à la suite des campagnes de 1796 et 1797, a été comme transformée par Bonaparte. Vieilles monarchies, républiques aristocratiques ou démocratiques, principautés électives ou héréditaires, il a, de sa tranchante épée, tout ébranlé, tout bouleversé, tout modifié. Ses marches rapides dans la péninsule, ses foudroyantes victoires, l'entrée dans les capitales ennemies, le défilé des prisonniers, des drapeaux, des objets d'art, seule, cette héroïque épopée a longtemps occupé l'imagination. On a peut-être eu le tort de trop laisser de côté ce qu'on pourrait appeler la partie intérieure de la question italienne. Les batailles ont fait oublier les négociations et les coups de force les traités; et pourtant l'histoire des républiques éphémères créées, renouvelées ou préparées par Bonaparte présente un grand intérêt! Nous avons essayé, nous n'osons dire de combler cette lacune, mais à tout le moins de réparer cette omission, en présentant, dans un tableau rapide, l'histoire de la création des cinq républiques improvisées par le conquérant. Nous le verrons créer de toutes pièces la République Cisalpine; détruire pour la reconstituer sous une forme démocratique la République Ligurienne; renverser, mais cette fois pour la partager, la République Vénitienne; enfin préparer les deux Républiques Romaine et Parthénopéenne. Tantôt il interviendra directement, et, par une brusque décision, saura résoudre une situation compliquée; tantôt ses confidents agiront seuls, mais sous sa haute direction. Présent ou absent, sa main, sa lourde main, pèsera toujours dans la balance. À lui, et rien qu'à lui, les contemporains reporteront la responsabilité des événements. C'est donc lui qui, de près ou de loin, sera toujours en scène.

      Au moment où je ne sais quel souffle révolutionnaire passe de nouveau sur l'Italie et menace d'ébranler, non pas l'unité italienne, mais la monarchie piémontaise, peut-être ne sera-t-il pas sans intérêt d'évoquer des souvenirs déjà séculaires, et de montrer, par l'étude du passé, que ce que firent les Italiens à la fin du XVIIIe siècle, les Italiens pourraient bien le refaire à la fin du XIXe siècle.

      Paul Gaffarel.

       Table des matières

       FONDATION DE LA RÉPUBLIQUE CISALPINE (1796-1797)

       Table des matières

      La domination autrichienne dans le Milanais. — Le parti national Italien. — Fuite de l'archiduc Ferdinand. — Entrée des Français à Milan. — Organisation d'un gouvernement provisoire. — Les premières déceptions. — Les extractions et les réquisitions. — Insurrection de Pavie. — Répression de l'émeute. — Brutalités et pillages. — La guerre aux fournisseurs. — Bonaparte à Mombello. — Les modérés et les exaltés. — Le journalisme et le théâtre. — Le Ballet du Pape. — Les fêtes patriotiques. — Les derniers partisans de l'Autriche. — Bonaparte se prononce en faveur des modérés. — Les théoriciens politiques. — Création de la république Cisalpine. — Formation territoriale. — Annexion de la Valteline. — Prospérité apparente.

       Table des matières

      Depuis le traité d'Utrecht qui termina la guerre de Succession d'Espagne, en 1713, l'Autriche[1], maîtresse du Milanais et du Mantouan, était fortement campée dans l'Italie du nord. C'était une occupation militaire plutôt qu'une prise de possession véritable, car il existait, entre les Autrichiens et les Italiens trop de différences dans les mœurs, les usages, la langue et les institutions pour que jamais ces deux peuples pussent renoncer à leur rivalité séculaire et se fondre en une race homogène. Les Autrichiens étaient maîtres par le fait de la guerre, par la raison du plus fort, et les Italiens avaient le sentiment de leur infériorité, mais la compression brutale de l'Autriche n'avait pas encore éteint dans