Prestation de Serment. Джек Марс. Читать онлайн. Newlib. NEWLIB.NET

Автор: Джек Марс
Издательство: Lukeman Literary Management Ltd
Серия:
Жанр произведения: Триллеры
Год издания: 0
isbn: 9781094311203
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au cours de la réunion. Wesley Drinan nous a confié qu’il était possible que des gens ayant le bon équipement et la connaissance nécessaire soient à même d’en fabriquer davantage. La dernière chose dont nous avons besoin, c’est qu’un groupe inconnu de personnes se créent un arsenal d’un virus militarisé de l’Ebola. »

      Luke regarda à nouveau Susan.

      « Acceptez cette mission, » dit Susan. « Découvrez ce qui est arrivé à cette femme disparue. Retrouvez le virus de l’Ebola. Quand vous reviendrez, si vous voulez toujours prendre votre retraite, je ne vous demanderai plus jamais de faire quoi que ce soit pour moi. On a commencé quelque chose ensemble il y a quelques jours. Faites cette dernière chose pour moi et je considérerai que le boulot est terminé. »

      En disant ces mots, elle ne le quitta pas des yeux. C’était une vraie politicienne, à bien des égards. Quand elle voulait quelque chose, elle y parvenait. Il était difficile de lui dire non.

      Il soupira. « Je peux partir demain matin. »

      Susan secoua la tête. « On a déjà un avion qui vous attend. »

      Les yeux de Luke s’écarquillèrent de surprise. Il prit une profonde inspiration.

      « OK, » finit-il par dire. « Mais d’abord, je veux rassembler quelques hommes de l’équipe spéciale d’intervention. Je pense à Ed Newsam, Mark Swann et Trudy Wellington. Newsam est blessé pour l’instant mais je suis presque sûr qu’il acceptera si je le lui demande. »

      Susan et Monk échangèrent un regard.

      « On a déjà contacté Newsam et Swann, » dit Monk. « Ils ont tous les deux accepté et ils sont en route pour l’aéroport. Mais j’ai bien peur que Trudy Wellington, ce ne sera pas possible. »

      Luke fronça les sourcils. « Elle a refusé ? »

      Monk baissa les yeux vers le bloc-notes qu’il tenait en main. Il ne prit même pas la peine de les relever avant de parler. « On ne sait pas parce qu’on ne l’a pas contactée. Malheureusement, utiliser Wellington est hors de question. »

      Luke se tourna vers Susan.

      « Susan ? »

      Monk releva les yeux. Son regard passa de Luke à Susan. Il se remit à parler avant que Susan ne dise un mot.

      « Wellington n’est pas toute nette. C’était la maîtresse de Don Morris. Il est hors de question qu’elle prenne part à cette opération. Elle ne sera même plus employée par le FBI d’ici un mois, et il se pourrait qu’elle soit accusée de trahison d’ici là. »

      « Elle m’a dit qu’elle n’était au courant de rien, » dit Luke.

      « Et vous la croyez ? »

      Luke ne prit même pas la peine de répondre à la question. Il ne connaissait pas la réponse. « Je veux qu’elle vienne, » se contenta-t-il de dire.

      « Sinon ? »

      « Ce soir, j’ai laissé mon fils tout seul devant un barbecue où on grillait un bar qu’on avait pêché ensemble. Je pourrais tout de suite prendre ma retraite. Ça me plaisait d’être professeur de collège. J’ai hâte de m’y remettre. Et j’ai hâte de voir mon fils grandir. »

      Luke fixa Monk et Susan des yeux.

      « Alors ? » dit-il. « Qu’est-ce que vous en pensez ? »

      CHAPITRE SEPT

      11 juin

      2h15

      Ybor City, Tampa, Floride

      C’était un travail dangereux.

      Tellement dangereux qu’il n’aimait pas du tout se rendre au niveau du laboratoire.

      « Oui, oui, » dit-il au téléphone. « Nous avons quatre personnes qui y travaillent pour l’instant. Ils seront six quand la nouvelle équipe arrivera. Ce soir ? C’est possible. Je ne peux pas encore le promettre. Appelez-moi vers dix heures du matin et j’en saurai un peu plus. »

      Il écouta un instant. « Eh bien, je pense qu’une camionnette, ce sera assez grand. En plus, ce sera plus facile d’accéder à l’embarcadère. Ces trucs sont invisibles à l’œil nu. Même un milliard de ces machins, ça ne prend pas beaucoup de place. Si c’était nécessaire, je suis sûr qu’on pourrait tout mettre dans le coffre d’une voiture. Enfin, de deux voitures, ce serait mieux. Une pour la route, et une pour l’aéroport. »

      Il raccrocha. Son nom de code était Adam. Comme le premier homme, parce qu’il avait été le premier à être engagé pour ce boulot. Il en comprenait parfaitement les risques, à la différence des autres membres de l’équipe. Il était le seul à connaître la portée globale du projet.

      Il regarda le petit entrepôt à travers la grande vitre du bureau. Ils travaillaient 24 heures sur 24 en trois équipes. Ceux qui était actuellement là, trois hommes et une femme, portaient des combinaisons blanches de laboratoire, des lunettes de protection, des masques ventilés, des gants en caoutchouc et des bottes sécurisées.

      Les travailleurs avaient été choisis pour leur capacité à faire de la simple microbiologie. Leur boulot consistait à cultiver et à multiplier un virus en utilisant le milieu alimentaire qu’Adam leur avait fourni, puis de lyophiliser les échantillons pour leur transport et une transmission ultérieure par aérosol. C’était un travail fastidieux, mais pas compliqué. N’importe quel assistant de laboratoire ou étudiant en seconde année de biochimie était capable de le faire.

      Vu qu’ils travaillaient vingt-quatre heures sur vingt-quatre, l’arsenal de virus lyophilisés augmentait rapidement. Adam faisait un rapport à ses employeurs toutes les six ou huit heures, et ils étaient très contents avec leur rythme. Depuis hier, ils commençaient même à être vraiment enchantés. Le travail serait bientôt terminé, peut-être même déjà aujourd’hui.

      Adam sourit à cette idée. Ses employeurs étaient enchantés et ils le payaient vraiment très, très bien.

      Il prit une gorgée de son café et continua à regarder les travailleurs. Il ne savait pas combien de cafés il avait consommé au cours des derniers jours, mais c’était beaucoup. Les journées commençaient à se fondre les unes aux autres. Quand il commençait à être fatigué, il se couchait sur le lit dans son bureau et dormait un petit peu. Il portait le même équipement de protection que les travailleurs du laboratoire. Il ne l’avait pas retiré depuis deux jours et demi.

      Adam avait fait de son mieux pour construire un laboratoire de fortune dans l’entrepôt. Il avait fait son possible pour protéger les travailleurs et lui-même. Ils avaient des vêtements de protection. Il y avait une pièce où jeter ces vêtements et des douches pour éliminer toute trace de résidus.

      Mais il y avait aussi des considérations financières et des contraintes de temps. Ils devaient travailler vite et, bien entendu, tout ça devait rester secret. Il savait que les protections ne correspondaient pas aux normes des Centres américains pour le contrôle des maladies – s’il avait eu un million de dollars et six mois pour construire cet endroit, ça n’aurait pas encore été suffisant.

      Pour finir, il avait construit ce laboratoire en moins de deux semaines. Il était situé dans une zone de vieux entrepôts, dans un quartier qui était depuis longtemps habité par des Cubains et d’autres immigrés.

      Personne ne ferait attention à cet endroit. Il n’y avait aucune indication sur le bâtiment et il était collé à une dizaine d’autres édifices dans le genre. Le loyer était payé pour les six mois à venir, même s’ils n’avaient besoin de l’installation que pour une très courte période de temps. Il avait son propre parking et les travailleurs allaient et venaient comme n’importe quels autres ouvriers d’entrepôt ou d’usine un peu partout ailleurs – à des intervalles de huit heures.

      Les