Commencez par préparer le pesto ; ramassez les feuilles du basilic, les lavez à l’eau froide et séparez les feuilles des tiges. Séchez bien les feuilles de basilic (il est préférable d’utiliser un déshydrater alimentaire). Pelez et coupez l'ail. Râpez le fromage. Placez une partie du basilic dans le bol du mixeur (es feuilles peuvent être préalablement coupées grossièrement). Ajoutez le fromage, les pignons, l'ail au basilic et versez 2-3 cuillères à soupe d'huile d'olive. Broyez les ingrédients dans un mixeur, en ajoutant les feuilles de basilic restantes et l'huile d'olive. La sauce n'a pas besoin d'être trop liquide. Mettez le „Pistou“ dans un pot en verre avec un couvercle pour la conservation au réfrigérateur. La sauce peut se conserver jusqu'à 5 jours au réfrigérateur ou jusqu'à 1 mois au congélateur.
Après deux heures, retirez les tomates et laissez-les refroidir. Dans un grand bol, mélangez la salade verte et les tomates. Assaisonnez d'huile d'olive et de vinaigre. Salez, poivrez. Décorez de brins de basilic. Servez dans une grande assiette, en ajoutant le fromage de chèvre au-dessus.
En étudiant chaque jour la culture française, les traditions et les lieux uniques de la Provence, j'ai commencé à comprendre l'idée principale, plutôt une idée qui était dans l'air et qui était le charme de la vie française. Aussi étrange que ça puisse paraître, les habitants de la Provence, comme personne d’autre, peuvent profiter de chaque seconde de leur temps libre, boire un café avec des amis pendant la pause déjeuner et parler de la cuisine française pendant des heures. Nous avons oublié le temps et semblions nous dissoudre dans l'espace entre deux mondes: le réel et créé par notre subconscient, le monde idéal des couleurs vives, rempli de rêves secrets. Pendant ces moments de bonheur, j'ai profité de chaque seconde de mes vacances en France, j’ai oublié mes soucis quotidiens et je me suis plongée dans l'atmosphère magique de la Provence.
Toute notre vie, nous nous précipitons aux réunions, en ayant peur d'être en retard et de ne pas avoir le temps, nous oublions de prononcer les mots si secrets à nos proches, et nous oublions parfois même de les appeler ou les visiter. Nous avons oublié comment profiter du moment présent, nous faisons des plans pour plusieurs années à venir, nous sommes pressés de vivre et d’avoir le temps autant que possible. Nous ne remarquons pas les objets qui nous entourent dans la vie quotidienne, et ce qui est le plus terrible, les personnes avec lesquelles nous entrons en contact chaque jour et le prenons parfois pour acquis.
Saint Jacques aux artichauts violets sur le lit de confit des oignons et ses quenelles à la béarnaise
Ingrédients (2 pers)
400g de Saint-Jacques, 70g de gelée de fenouil, 50g de confit des oignons, 10g de mousse de la mer, 1 oeuf, 20g de de beurre, fondu et tempéré, 1g d’estragon frais, 1g de ciboulette, 10g de gel d’aneth
Ingrédients pour la gelée de fenouil (100g): 5g de graines de fenouil, 5g d’agaragar, 200g d’eau, sel
Ingrédients pour la mousse de la mer (100g): 10g d'algues brunes, 100g d’eau, 5 g de lécithine
Ingrédients pour le sauté d'artichaut
6 artichauts violets, 8 litres d’eau, 110g d’oignons, 6 c. à soupe d’huile d’olive, 2 gousses d’ail, 10 c. à thé de sel, poivre, ¼ tasse de vinaigre de vin blanc, ½ tasse de vin blanc, 4 branches de persil, 1,5 verres de bouillon de poisson, ½ laurier, ½ c. à thé de cumin, 3 c. à soupe de persil haché, 3 petites tomates
Préparation
Nettoyez les artichauts, coupez-les dans le sens de la longueur en 4 parties et mettez-les dans l'eau bouillante salée pendant 10 minutes, puis, égouttez la casserole. Préchauffez le four à 160°C. Faite revenir l'oignon dans l'huile d'olive dans une grande casserole à feu doux, sans lui faire se dorer, pendant environ 5 minutes. Ajoutez l'ail haché et les artichauts. Mélangez, salez, poivrez. Couvrez etfaite cuire à feu doux pendant 10 minutes, sans donner aux artichauts devenir bruns. Versez le vinaigre et le vin dans la casserole. Augmentez le feu et faites cuire jusqu'à ce que le liquide se soit évaporé de moitié. Ajoutez ensuite le bouillon, le persil, le laurier et les cumins enveloppés dans un morceau de gaze. Portez à nouveau à ébullition et recouvrez les artichauts d'une feuille de parchemin. Fermez le couvercle et mettez dans un four préchauffé, ajoutez les tomates entières saupoudrées de sucre en poudre. Faite cuire environ 1 heure 15 minutes -1 heure 30 minutes et suivez que le liquide dans la casserole bouille lentement et vers la fin de la préparation tout s’évapore. Retirez le sac de gaze et servez dans une casserole ou sur un grand plat. Saupoudrez de persil sur au-dessus.
Faite bouillir l'eau, ajoutez les grains de fenouil et les laissez reposer, salez un peu. Ajoutez l'agar-agar dilué dans l'eau au bouillon. Versez dans une forme ronde et plate, laissez solidifier et coupez un cercle d'un diamètre de tasse. Mettez les algues dans l'eau bouillante et laissez mijoter pour qu'elles donnent leur goût. Salez. Ajoutez de la lécithine et battez la mousse avec un mélangeur.
Sauce béarnaise
Battez le jaune en mousse et en ajoutant progressivement le beurre. Après avoir fait la sauce, ajoutez de l'estragon haché, de la ciboulette un peu de sel.
Dressage
Dans une assiette, mettez le confit des oignons, les artichauts, les tomates, les quenelles à la béarnaise et les gouttes de gel à l'aneth. Mettez les Saint-Jacques sur le confit. Étalez la mousse des algues et quelques gouttes de gel d'aneth autour du plat de poisson.
En étant plongé tête baissée dans la réflexion sur la recherche des vérités de la vie, nous n'avons même pas remarqué comment nous étions servis un plat principal. L'odeur de la cuisine maison a encore stimulé l'appétit qui augmentait lors d'un long voyage. Il me semblait que nous n'avions jamais goûté de légumes plus succulents même sur les marchés provençaux locaux. Une combinaison harmonieuse de couleurs donnait à la cuisine provençale d'une part une certaine originalité et le raffinement, d’une part, elle ressemblait aux recettes de fait maison d’une grand-mère. L'odeur de l'huile d'olive et un mélange d'herbes provençales donnent à la salade de légumes encore plus de piquant et de fraîcheur. Mais le clou de notre repas du midi n'était pas du tout les légumes cultivés dans la réserve et caressés par les rayons du soleil, mais le „sentiment d'amour“, qui imprégnait la cuisine provençale.
Un plat assez simple à préparer m'a rappelé les dîners de grand-père pendant les vacances d'été au village. Chaque année nous essayions de rendre visite aux parents de ma mère et de passer plusieurs semaines sans travail ni programme à la compagne. C'était un moment heureux où toute la famille se réunissait à la table à manger sur la grande terrasse de la maison de campagne, où le vase avait toujours des fleurs sauvages fraîches et un pot de lait de vache chaud. C’était grand-père qui cuisinait habituellement le dîner, il aimait beaucoup la cuisine maison et croyait que les plats de viande ne tolèrent pas les mains féminines. La mamie avait le temps de recueillir pour ce moment-là des légumes frais et des herbes dans le jardin. La coriandre parfumée et le safran, si populaires dans notre maison rappelaient les vacances d'été et le soleil. Après avoir lavé les légumes mûrs, ma grand-mère a commencé à préparer une salade de légumes ou une collation légère avec du fromage de chèvre chaud et une sauce maison à base d'huile d'olive, de jus de citron et d'un mélange d'herbes séchées. A ce moment-là, le grand-père faisait déjà un ragoût de viande de boeuf juteux et de purée de pommes de terre aux oeufs.
Une atmosphère créative régnait dans la cuisine, les odeurs de bouillon de viande, de graines de cumin frais, de persil et de feuilles de laurier rappelaient le futur festin et gardaient en suspense non seulement le cuisinier, mais aussi tous les membres d'une grande famille sympathique.
L’odeur délicieuse