Dans lâarène globale du capitalisme, la capacité dâune nation à concourir avec dâautres qui font au moins la même taille, prédétermine ses perspectives de croissance et de développement. La République du Burundi et le Royaume de Belgique, sont deux pays qui ont à peu près la même superficie et le même nombre dâhabitants et qui ne pourraient pas être plus éloignés lâun de lâautre du point de vue économique. En effet, Le PIB du Burundi est deux cents fois moins élevé que celui de la Belgique. En dehors dâune dette exagérément plus élevée que le PIB du petit Royaume, comment la Belgique a-t-elle réussi cette prouesse ? Eh bien, nous devons nous orienter sur des faits historiques afin dâexpliquer lâavantage comparatif de la Belgique sur le Burundi. Le Royaume a adopté une méthode cruelle pour amasser sa richesse nationale. Pendant que les Allemands décimaient les structures socioculturelles du Burundi, entre 1887 et 1965, le roi Léopold II de Belgique, et ensuite la Belgique en tant que nation, ont sadiquement pillé les richesses dâun pays qui faisait huit fois sa taille, connu aujourdâhui sous le nom de République « démocratique » du Congo. Et après la Seconde Guerre mondiale, le Burundi fut arraché aux mains des Allemands et donné à la Belgique par la Société des Nations pour avoir subi une légère forme de colonialisme de la part de leur grand voisin. Lâironie du sort, allez comparer la dette nationale de la Belgique à celle du Burundi ; je vous assure que vous allez baver !!!
Il est cependant intéressant de noter, que les pays en voie de développement ne sont pas ma seule source de preuves du désordre global. Dâune part, les économies centralisées ont échoué en souhaitant imposer un panier uniforme de besoins aux populations et en laissant sâenliser 99 % de la population au bas de lâéchelle. LâUnion Soviétique défunte avait parfaitement installé le communisme jusquâà ce quâelle se retrouve face à un mur, littéralement. En revanche, le marché libre nous laisse tomber avec une règle contraire à celle de la survie des plus forts, pour satisfaire un petit groupe de 1 % situé au sommet. Une seule fois, dans un passé récent, le Congrès des Ãtats-Unis dâAmérique sâest uni en mode bipartite afin de renflouer de nombreuses banques nord-américaines qui étaient soi-disant « too big to fail » (trop grandes pour faire faillite), ainsi que des compagnies dâassurances. En revanche, en 2013, le même Congrès a réduit de plusieurs milliards de dollars le programme de bons alimentaires qui avait permis à une partie de la population américaine de se retrouver à peine au-dessus du seuil de pauvreté.
En observant scrupuleusement la situation du commerce mondial, vous devriez être capable de remarquer comment le modèle du Capitalisme a confiné les principaux flux commerciaux internationaux lucratifs au sein de mêmes économies. Les autres pays sont réduits à être de simples fournisseurs de matières premières et de main dâÅuvre bon marché. Mais la grasse et grosse dame est sur le point dâarrêter de siffloter nonchalamment, elle est devenue bien trop dodue pour se tenir sur ses pieds. En 2010, General Motors a fermé son usine à Anvers en Belgique, en raison dâune capacité excédentaire de lâindustrie automobile européenne. Par la suite, dâautres usines appartenant à dâautres secteurs dâactivité en Europe et Amérique du Nord ont fermé leurs portes.
« Koketsu ni irazunba koji wo ezu. »
Sagesse Japonaise
Considérant leur doctrine économique respective, Cuba et l'Angleterre sont en train dâavancer de manière imprudente. Lorsque lâon évalue les deux plans dâattaque économiques (Pauvreté, pollution, guerre, etcâ¦), notre bon sens humain nous suggère quâaucune de ces deux approches nâest la bonne. Jâavais une pointe dâespoir lorsque jâai appris que lâex Union Soviétique et la Chine avaient décidé en un sevrage brutal, de mettre un terme à lâinstitution pénitentiaire communiste jusquâà ce quâils plongent tête baissée dans les facilités du Capitalisme psychiatrique, ce qui est une authentique forme de folie !
Actuellement, le monde manque dâalternatives complètes et solides. Après de multiples crises financières frénétiques, reconnaître le barbarisme et les failles du capitalisme nâest pas profane. A la lumière de cataclysmes financiers récurrents, que ce soit par l'austérité ou par la dépense, aucune des méthodes ne sâest avérée être une solution viable, mais plutôt une satire de la classe en difficulté. Je me permets ici dâaffirmer de la façon la plus simple possible, que de nouveaux marchés doivent être encouragés pour rajeunir le système économique mondial. Mais pour cela, de nouvelles tendances doivent être développées pour éviter le cataclysme final. Ce changement nécessite dâappliquer des formules socio-politico-économiques appropriées qui non seulement vont intégrer les pays « pauvres » au système économique international, autrement dit il sâagit pour ces pays de passer du statut de témoins exploités à producteurs et consommateurs actifs, mais également briser les ententes de marchés actuelles héritées de lâancien ordre mondial.
Aussi ingénieuse que soit l'humanité, jâavais pris l'habitude d'attendre sur le perron de ma porte que superwoman vienne nous sauver tous. Puis, jâai appris quâen 1945, lorsque les navires et les porte-avions américains et britanniques sâapprochèrent des côtes japonaises, on a demandé à des jeunes gens ordinaires de faire le sacrifice ultime de leur vie pour sauver lâEmpire du Soleil Levant. Le nombre des victimes des attaques nucléaires dâHiroshima et Nagasaki a permis dâidéaliser le courage de ces jeunes hommes. Je me suis offensé lorsque lâon mâa traité de kamikaze pour mes attaques sur le capitalisme seulement après avoir pris connaissance du massacre de Nanjing, et du drame des femmes contraintes à l'esclavage sexuel par l'armée japonaise.
Fatigué dâattendre le coup de sifflet qui sonnerait la fin de notre autodestruction imposée, je ne vais pas vous ennuyer avec le même cri pleurnicheur que vous avez fini par associer avec notre Capitalisme ou avec les injustices socio-politico-économiques. Pour vous faire tomber de votre nuage, la solution nâest ni une augmentation du salaire minimum, ni la constitution dâun bouclier fiscal qui ne sont rien que des remèdes socio-politico-économiques palliatifs.
Pour votre plaisir ou votre indignation, je vais exposer quelques-uns de vos neurones restants à une nouvelle forme social, politique, and économique qui pourrait potentiellement transposer des notions générales en propulsant 99 % de la population vers le haut, et en prenant soin du 1 % des moins fortunés au bas lâéchelle. Et César, euh, je veux dire vous, lecteur, allez devoir décider de mon destin !
CHAPITRE III
Je vois des gens qui sont pauvres
« Dans un pays bien gouverné, la pauvreté est une chose honteuse. Dans un pays mal gouverné, la fortune est une chose honteuse. »
Confucius
à mes yeux, le site internet le plus déprimant est celui consacré à M. Night Shyamalan par l'un de ses fanatiques. Il est assez impressionnant de voir un Indo-Américain devenir un géant du cinéma à grand spectacle et obtenir un tel succès en tant que scénariste, producteur et réalisateur, sans donner dans les clichés attendus (chant et danse...) du cinéma de Bollywood. Je suis moi-même un grand admirateur de son premier film Sixième Sens (1999). Ses recettes au box-office laissent