« Promis. » +++ « Bon. Tu es partie en titubant jusqu’à la grande route, je t’ai suivie. Là, tu t’es plantée au bord de la route et tu as fait du stop. » « Et tu m’as laissé faire ça, Malou ? » « T’en as de bonnes, mon cœur, y avait pas moyen de te faire changer d’avis. » « Et après ? » Katy se prépare à apprendre une terrible nouvelle. « Bref, poursuit Malou, un type s’arrête, il a dû se dire que tu t’étais déjà éclaté la cervelle. Bon. Je saute de justesse à l’arrière de sa Peugeot 404 et c’est parti pour chez Club. Toi, quand t’es partie, tu ne sais plus t’arrêter. Qu’est-ce que tu as pu raconter comme conneries, incroyable ! Dis-moi, Katy, tu vas toujours jusqu’au bout comme ça, jusqu’à ce que la messe soit dite ? » Katy, soulagée, remarque que jusque là, il n’y a rien de spécial : « Ben je sais pas ce que t’as, Malou ? Et alors, on est arrivées au Club ? » « Exactement. Après tu t’es déchaînée sur Gloria Gaynor et d’autres trucs du même genre. Moi j’étais au bar, je déconnais avec Mary et Pierre. C’est comme ça que je t’ai trouvé un ticket retour. Gentil de ma part, non ? » « Et après ? » « On est partis vers cinq heures. J’étais assise à l’avant avec Pierre et toi tu t’es jetée au cou de Mary à l’arrière. De ma très bonne copine Mary, je précise. Parfois on sort toutes les deux, sans Pierre, on va au cinéma et on se tient la main, on se fait des câlins. » « Vous vous embrassez, et tout ? » « Oui, ma petite Katy. » « Non ? » « Mais si, ma petite Katy, et ça ne devrait plus trop t’étonner, après ce qui s’est passé hier soir. Heureusement que Pierre a les idées larges. Il espérait sûrement finir la nuit avec nous trois. » « Je fais pas ça, moi. » « J’ai remarqué. Et Pierre aussi. Vu la façon dont tu as allumé sa nana, y avait aucune confusion possible. » +++ Katy devient rouge comme une tomate. Un voile transparent d’images nocturnes lui revient en mémoire. Le retour : Malou ? Pierre ? Les deux devant. La musique à fond. Mary ? Mary ! Nous deux derrière. Au début, on ne bouge pas, on somnole un peu, il fait noir. Je la trouve pas mal, Mary. Mon cœur s’accélère, ma carotide va exploser. Mary est une fille avec qui on n’a pas besoin de parler tout le temps. Et soudain, c’est moi qui brise le silence en disant : « Il est super, ce truc. » Je parle du chemisier de Mary, motifs à fleurs, à moitié ouvert. Je me sens complètement désarmée. Après ça, je ne me souviens plus. +++ « Malou, qu’est-ce que j’ai fait ? » « Incroyable ! On aurait dit que tu étais téléguidée ! T’as osé, Katy, c’était sacrément courageux. Je vous regardais dans le rétroviseur. Soudain, tu as mis la main dans son chemisier jusqu’à toucher un téton. Après, tu as caressé son téton avec deux doigts, juste la pointe comme ça, tout doucement. Plutôt professionnel, ma petite Katy. » « Tu me fais marcher, Malou ! » « Ecoute ! Ensuite tu lui pressais les seins, tu caressais ses tétons, tu alternais. Entretemps, tu t’étais débrouillée pour ouvrir son chemisier. Ensuite tu as plongé ton visage entre ses nichons et tu les as embrassés. D’abord l’un, puis l’autre, pas de jaloux. » « Malou ! Jamais de la vie ! » « J’ai tout vu, Katy, j’en croyais pas mes yeux. Et ma chère copine Mary, qu’est-ce qu’elle fait, cette salope, au lieu de t’en coller une ? Elle s’enfonce dans son siège, les yeux fermés, et elle te laisse faire. Tu as continué à t’occuper de ses tétons, et elle, elle gémissait doucement, elle hochait la tête pour t’inviter à poursuivre. Les taches de sueur sous ses aisselles ne m’ont pas échappé », dit Malou avec une moue mi- fâchée, mi- amusée, « ça lui avait donné un peu chaud, à Mary, ta petite action. » « J’arrive pas à y croire, Malou. » « Toi, Katy, tu étais complètement sonnée. Mary a attrapé sa bouteille de parfum dans son sac à main et elle s’est rafraîchie le visage, le cou et les bras. A la fin, elle a fait couler quelques gouttes de parfum entre ses nichons et elle a inspiré profondément. Oh, comme ça sent bon, comme ça sent bon. Tu n’en pouvais plus. Tu étais complètement high. Tes pupilles étaient toutes noires. Tes lèvres se sont mises à trembler. Et tu es tombée dans les pommes. » « Non ! » « Si ! » Katy a un frisson glacé. « Et comment est-ce que j’ai atterri dans mon lit ? » « Mary a attendu dans la voiture. C’est Pierre qui t’a portée, je n’y serais pas arrivée, moi. Tu étais comme un sac de sable. Ensuite on t’a mise ensemble au lit, tu nous as vraiment pas facilité les choses. A la fin, Pierre était tellement en rogne qu’il m’a dit : « Malou, fais-moi plaisir, je veux plus la voir, ta grosse copine. » Et quand Pierre est parti, tu t’es mise à pleurer, Katy. Tu chialais tellement que je me suis dit, si ça continue comme ça, je vais devoir te faire boire au moins trois litres d’eau pour compenser. Tu étais au bout du rouleau, finie, à plat, aussi à plat que marée basse au Havre. » « Putain ! Je sais pas quoi dire, j’aurais besoin de trop de mots d’un coup pour m’excuser ! » « Katy, le mieux, c’est que tu dises rien et que tu me laisses dormir ! » « Ok, Malou, rendors-toi un peu. » « Ok, Katy. Et, Katy, c’est pas la peine d’être d’une humeur de croque-morts, tu entends ? Ne sois pas trop dure avec toi-même. Putain, reste cool ! »
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