Transitions. Guido Pagliarino. Читать онлайн. Newlib. NEWLIB.NET

Автор: Guido Pagliarino
Издательство: Tektime S.r.l.s.
Серия:
Жанр произведения: Героическая фантастика
Год издания: 0
isbn: 9788885356948
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archivé parmi les documents classifiés secrets.

      Chapitre 2

      Ils allaient restés longtemps sur cette planète azure de masse à peine mineure à celle de leur monde et qui avait des mers et des continents.

      Tout de suite après l'introduction de la chrono-aéronef en orbite standard, les chrono-astronautes avaient lancé les satellites d'inspection, pour effectuer la cartographie et le relèvement d’éventuelles formes biologiques. Les données analysées avaient relevé la vie animale dans les océans et dans les plus grands miroirs d'eau lacustres, mais pas sur la terre émergée, même s'ils ont été notés des vestiges d'une civilisation maintenant disparue. La végétation sur la terre ferme, qui était en majeur partie désertique, était composée de mousses, de buissons et d'arbustes puis dans l'eau et sur la superficie il y avait des algues et nénuphars : aucune forme végétale plus complexe n’était présente sur ce monde.

      Les explorateurs scientifiques qui étaient descendus du disque de débarquement, qui se déplaçait selon le principe de l'anti-gravité, exploitant l'énergie solaire de l'étoile la plus proche et, de réserve, celle produite avec la fusion nucléaire dans la chrono-aéronef et emmagasinée dans les accumulateurs des navettes. Chacune de celles-ci avait en dotation standard quatre missiles armés avec des bombes, deux puissants désintégrateurs et deux à la fusion thermique, ils ne devaient pas se servir de ces armes ou seulement en cas extrêmes, ou bien pour les opérations scientifiques, par exemple pour ouvrir un terrain afin de procéder aux enquêtes géologiques. Ou tout au plus, en cas d'hostilités avec les natifs ou en présence de fauves sur les lieux du débarquement, d'autre part complètement absents sur cette planète, chaque disque pouvait lancer des rayons qui étourdissaient et paralysaient temporairement. Quant à la défense personnelle, chaque chercheur portait une petite mais efficace arme individuelle paralysante. Chacun était doté en plus, pour les nécessités les plus diverses, d'un éclectique micro-ordinateur qui a été implanté chirurgicalement dans le cerveau et devenait actif avec la pensée, ou bien il était tenu en poche ou à la ceinture et pouvait être allumé et utilisé avec la parole. Et enfin chacun avait sur lui une petite boîte avec des moucherons électronique d'espionnage, actifs avec la voix et utiles pour l'exploration du territoire en secret presque absolu, apparaissant comme de simples insectes.

      Dans l'océan et dans les lacs de la planète extra-terrestre, les astro-biologistes avaient capturés de nombreux exemplaires vivants des différentes espèces aquatiques, immergées dans deux grandes bassines de cigare, une avec de l'eau salée et l'autre de l'eau douce. Les plantes aquatiques étaient insérées écologiquement dans ces bassines.

      Les historiens et les archéologues de l'expédition s'étaient concentrés sur les vestiges et sur les autres objets de la civilisation disparue situés autour et à l'intérieur de la zone de débarquement ; ont été observées, photographiées et reprises des inscriptions sur les monuments et les tombes, sur les parois internes des édifices et sur les manufactures. Toujours sur la terre ferme, ils avaient récoltés des structures osseuses des animaux quadrupèdes et bipèdes de différente taille et, de particulier intérêt, des squelettes qui rappelaient pour leur formes et dimensions, e non avec de fortes différences, ceux des scientifiques : en dehors des bipèdes, et donnée la position des orbites, à vision stéréoscopique. Il a été découvert sur les routes des épaves d'automobiles et des ruines d'hangars et sur de amples étendues, qui étaient sûrement dans un lointain passé des aéroports et étaient maintenant couverts d'un maquis d'arbustes et de mousses, des carcasses d'aéroplanes. Dans ce qui devait être les habitations de l'espèce dominante, ils ont récupérés des plats en faïence, verres, casseroles en aluminium et autres ustensiles de cuisine, et ainsi de ce qui restait des frigidaires, machines à laver, radio et télévisions. Dans certains édifices les chercheurs avaient récupérés des cadres et des livres, certains avec des pages fines et jaunies et très fragile avec des écritures effacées si elles n'avaient pas totalement disparues, et d'autres qui avaient des feuilles de meilleure qualité qui, grâce aux encres meilleures, ils avaient suffisamment résistés au temps, même en souffrant des tâches et de la mousse, et présentaient des écritures évidentes. Certains de ces répertoires graphiques consistaient en calculs mathématiques. Dans un appartement particulièrement digne d'attention, il a été découvert à terre une peinture à côté de ce qu'il restait d'un clou rouillé presque devenu maintenant une poussière, il a dû s'être détaché de la paroi qui sait depuis quand, en portant derrière lui le cadre. La salle devait être celle d'une salle à manger. Ils ont aussi récupérés dans le même local, un appareil sonore avec à l'intérieur un disque enregistré, en bon état. À côté, allongés par terre, gisaient deux squelettes, l'un adulte, encore enveloppé par du linge maintenant consumé à cause du temps, et l'autre, sans vêtements, d'un nouveau-né ou peut-être celui d'un fœtus. Dans ce qui devait être une salle de projection, il y avait des bobines de pellicules, à premier examen ruinées ; mais sur la navette, en les défilant avec grande attention, ils ont découverts deux bobines encore en bon état. Elles ont été consignées à l'expert de restauration vidéo sonore. Les sons des films étaient irrécupérables, parce qu'ils n'étaient pas optiques mais ils étaient magnétiques et donc particulièrement détériorables, le son était sûrement stéréophonique. Dans une des deux bobines de pellicule, la moins abîmée et qui a été restaurée en première et passée à l'ordinateur, les chercheurs avaient pu observer une route avec des piétons sur les trottoirs et un trafic non intense de véhicules avec des moteurs à essence, avec des formes similaires à ceux des carcasses retrouvées de voitures et camions. Et dans la seconde bobine de pellicule retrouvée et récupérable, après l'avoir restaurée et transférées les images sur l'ordinateur, on a pu voir un centre de vacances d'été de personnes nues.

      Chapitre 3

      Le matin du 14 juin 1933, tôt, le “ fasciste de la première heure” Annibale Moretti, dûment instruit et fatigué par la nuit insomniaque à part quelques brèves siestes sur une chaise, a été libéré pour quitter la caserne Giovanni Berta et retourner à la maison : avec tous les remerciements pour la collaboration prêtée.

      Sa bicyclette était restée à la gare des Carabiniers parce que le jour d'avant il s'était transféré au poste de la Milice avec une camionnette; Moretti s'était résigné à faire toute la route à pied jusqu'à chez lui, distante d'une dizaine de kilomètres de la caserne, que personne, du commandant au adjudant général, au centurion employé à la sécurité du service, à l'officiel de garde, s'était proposé pour un passage motorisé. Ils ne l’avaient même pas donné à manger, ni au diner de la soirée précédente, ni au petit déjeuner de ce matin, ensemble avec la troupe s'il n'y a pas autre, s'était dit Annibale, sinon avec groupe des sous officies ou peut être officiels. Avec l'estomac vide, il avait fait un arrêt au premier café qu'il avait rencontré, qui exhibait l'enseigne 'La Megasciada': qui était plutôt un trani12 qu’un café, mais doté d'une machine « napolitaine »13 pour les peu clients abstèmes et, la nuit, pour les tranatt trop bourrés, c’est à dire pour ces clients trop bourrés pour retourner à la maison chez leur femme sans avoir avalé, avant, un bon litre de vin. Exactement à 8 heures Moretti s'était assis pour ordonner un café et du pain. Il avait vu que dans le bar il y avait un appareil radiophonique et il avait demandé d'écouter le journal à la radio. Il s'était contenté et Annibale avait pu entendre, en écoutant citer anonymement, exactement comme