Transitions. Guido Pagliarino. Читать онлайн. Newlib. NEWLIB.NET

Автор: Guido Pagliarino
Издательство: Tektime S.r.l.s.
Серия:
Жанр произведения: Героическая фантастика
Год издания: 0
isbn: 9788885356948
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de la journée nuageuse. Par chance il a voulu que le disque sortait d'improviste d'un cumulus juste au-dessus des avions ; il avait une trajectoire de vol anormale, il paraissait en difficulté, il avançait en se balançant un peu, ils m'ont dit, comme une toupie qui arrive à la fin de sa course quand elle commence à se balancer et ensuite qu'elle vacille pour s’arrêter d'ici à peu, d'un coup. Le commandant de l'escadrille le capitaine Attilio Forgini a ordonné à ce véhicule inconnu, par transmission radio en italien et en francais6 , et en adoptant les figures de vol qui représentent visuellement tel ordre, de le suivre; mais il n'a pas réussi à temps ni à escorter l'aéromobile à l'aéroport le plus proche ni à l'abattre, cela aurait pu été possible car il était en-dehors de Milan: malgré les problèmes auquel il paraissait se trouver, le pilote étranger a accéléré d'un coup le disque jusqu'à une vitesse que nous avons pu évaluer à mille kilomètres à l'heure».

      Â«Mill...!»

      Â«Oui, Duce, pas moins, cela semble une chose sûre, il m'en a été assuré par leur Commandant que ces pilotes sont tous d'expériences et avec de grandes capacités en commençant par le chef d'escadrille»

      Â«Nos avions voyagent à combien précisément?»

      Â«Oh, Duce, ils sont très rapide, mais au maximum ils atteignent les deux-cents-soixante à l'heure. Je sais que, grâce mes sources à la Fiat, à Turin ils sont en train de faire des vols expérimentaux avec un nouveau modèle, le CR 32, mais aussi ce biplan, même si plus rapide, n'arrive même pas de loin à cet appareil inconnu, il ne dépasse pas en effet les 375 kilomètres à l'heure, à part que, pour maintenant, il existe seulement quelques prototypes expérimentaux et on prévoit la production en série au plus tôt pour l'année prochaine».

      Mussolini avait serré les mâchoires : «Un préjudice d'image et un danger militaire très grave pour l’Italie ! Nous ne pouvons pas rester en arrière dans l'innovation aéronautique ! Écoute, Bocchini, pour le moment je téléphone à Balbo, pour qu'il donne immédiatement les ordres aux Commandes des avions du Nord pour faire décoller d'autres escadrilles : peut-être que quelqu'un réussira à l'informer de nouveau, et cette fois même de l'abbatt...»

      Â«â€¦non, Duce, Excusez-moi…»

      Â«Pourquoi non?!»

      Â«Excusez-moi, je veux dire que l'aéromobile a déjà été captur...»

      Â«â€¦et tu ne pouvais pas le dire tout de suite ?”

      Â«Euh…oui, Duce, en réalité j'étais justement sur le point de vous le dire».

      Â«Vas-y parle !»

      Â«Disparu de la vue, cette sorte de plat volant n'a pas réussi à se cacher pour longtemps, peu de temps après il a atterrit en pleine campagne, ou pour mieux dire, il a été vu tombé en chute libre sur les derniers mètres, comme si le moteur l'avait planté d'un coup, au-dessus d'un champ de blé entre les localités de Sesto Calende, Varèse et Vergiate: plus près à cette dernière.»

      Â«Qui l'a vu?»

      Â«Un certain Annibale Moretti, un agriculteur propriétaire de parcelles et dont un de ses champs est voisin à celui de l’impact : un fasciste de la première heure qui a fait la Marche sur Rome. Peu après être arrivé en vélo dans cette partie pour une inspection sur l'état de maturation du blé, il a entendu un sifflement, il a levé la tête et il a pu suivre la chute de cet aéromobile et en voir l'impact sur le champ limitrophe; il ne s'est pas approché redoutant un incendie subséquent ou d'une explosion, ce que par contre ne s'est pas produit; cependant, il est remonté rapidement sur son vélo et a averti le poste local des Carabiniers, commandé par le maréchal majeur Amilcare Palumbo. Ces derniers se sont immédiatement activés, il a retenu au poste seulement les hommes strictement nécessaires à l'ordre public et a fait bloquer par les autres le trafic civil dans la zone d'impact. Heureusement, depuis la route la plus proche, une nationale, on ne pouvait pas voir quoique ce soit de l'avion, parce qu'elle est distante de quatre-cents mètres et il y a des arbres pour cacher, par contre à côté de celui-ci, il m'ont dit, il y a un sentier en terre battue, celui par lequel est arrivé et repartit Morettti en vélo, mais il y passe rarement quelqu'un. L'aéromobile a été entouré d'hommes venant des trois forces de sécurité, alors qu'une centurie7 de la Milice, venue de la caserne non lointaine Giovanni Berta, a commencé à ratisser les champs et le bois de la zone et ensuite, édifices par édifices, et aussi Vergiate».

      Â«â€¦et Moretti? Il ira à parler autour de soi?»

      Â«Non, Duce : Palumbo l'a retenu avec l'excuse que c'était nécessaire de collaborer à la rédaction d'un verbal. Sur son ordre, il y avait évidemment un officier, avec l'agriculteur devant, qui s'est mis à battre à la machine avec une lenteur étudiée, en demandant, écrivant, corrigeant etcetera. Pendant ce temps, le maréchal avertissait les autres forces de la Police et la Milice et ordonnait à son vice, un certain brigadier Aldo Pelassa, de se rendre sur le lieu pour bloquer le trafic et de surveiller l’appareil ; le maréchal demandait d'ultérieures dispositions aux supérieurs. Avant de répondre, ils m'ont averti, compte tenu de la délicate situation, et j’ai transmis directement au maréchal l'ordre de faire conduire le témoin à la caserne Berta de la Milice, avec l'excuse de l'approfondissement d'enquêtes, pour que vous soyez bien informé. Il m'a téléphoné, peu avant, le primo seniore8 Ilario Trevisan, commandant de la cohorte9 , pour m'avertir que Moretti est arrivé et est en train d'attendre dans la petite salle des entretiens auprès du corps de garde. Maintenant, Duce, j'attends vos directives, les ordres précis, pour les transmettre à Trevisan».

      Â«Mmmmh… Ce Moretti, tu m'as dit, c'est un fasciste de la première heure et il faut en tenir compte... mais s'il en parle autour de lui, du moins pour le moment... Écoute, Bocchini, faites comme ça : laissez le libre, mais seulement après que vous aurez diffusé les nouvelles qui nous conviennent : transmet la communication à la radio et dans les journaux, avec l'habituelle Stefani, qu'une météorite s'est précipitée du ciel ; et en attendant, endoctrinez Moretti».

      Stefani était l'agence de presse officielle du régime, chargée de fournir aux médias les informations voulues dans les formes les plus commodes, et d'en contrôler minutieusement la diffusion, et d'ordonner l’arrêt de n'importe quelle information indésirable qui, malencontreusement, aurait commencer à circuler. L'agence était dirigée par le journaliste fasciste Manlio Moranti, né sur les mêmes terres que Mussolini, à Forli.

      Â«Aux ordres, Duce», avait répondu Bocchini.

      Â«Maintenant parle-moi du pilote de l'aéromobile».

      Â«Ã€ l'intérieur, il y avait trois personnes, aucune n'étaient vivantes : deux cadavres d'hommes et un de femme, tous vêtus d'habits légers qui seront analysés à peine que possible par les chimistes : ils avaient des mocassins aux pieds et, sur eux, des chemises à manches courtes et des pantalons, et aussi la femme, était habillée de la même manière que celles qui vont en vacances à la mer, parfois même les femmes les plus modernes...».

      Â«â€¦femmes effrontées».

      Â«Oui, Duce. Il ne s'agit pas d'une devise, parce que les couleurs de leurs vêtements sont variées, un des morts étaient habillé tout en noir, les deux autres avaient respectivement une chemise verte et un pantalon de couleur céleste, la femme, et jaune et gris, l'homme».

      Â«Ils auront voulu aller à la mer tout de suite après»,