Source
Et de répondre: «Pourquoi fait-on des constats différents même si l’on observe la même chose? L’homme vertueux ne s’afflige pas d’occuper un rang peu élevé, il s’inquiète de ne pas faire preuve d’assez de moralité; ce n’est pas la modicité de ses émoluments qui lui fait honte, mais la conscience de la limite de ses connaissances. C’est la raison pour laquelle il est toujours possible d’acquérir de nouvelles connaissances ou de faire preuve de dynamisme pour agir. La noblesse et les distinctions sont conférées par le Ciel. Elles sont élevées et hors de portée. C’est la destinée qui décide si l’on a ou non la chance de les obtenir. On peut se les voir attribuer sans l’avoir demandé ou se morfondre dans l’attente sans jamais se les voir accorder. Il ne sert donc à rien de les réclamer, et le sage préfère avec raison ne pas se laisser troubler lorsque celles-ci semblent à sa portée…»
–-Zhang Heng (dynastie des Han de l’Est), Ying Jian (Réponse à la critique de ma paresse)
Interprétation
Réponse à la critique de ma paresse est un texte argumentatif écrit par Zhang Heng, célèbre scientifique des Han de l’Est, au moment où il reprend ses fonctions de grand chambellan des cérémonies chargé de noter et d’interpréter les phénomènes astraux, naturels et anormaux. Composé en deux parties, le texte comprend les critiques de la part de contradicteurs et les réponses de l’auteur lui-même. Les contradicteurs en question sont ceux qui le mettent en garde et qui lui font des reproches.
Grand chambellan sous le règne de Empereur Andi de la dynastie des Han de l’Est, Zhang Heng finit par quitter ce poste. Il le reprend par la suite au début du règne de Empereur Shundi, ce qui lui vaut des reproches formulés par ses détracteurs: «Bien que tu sois capable de faire tourner trois roues comme si elles étaient une, et de faire voler une sculpture de bois (il s’agit des deux inventions réalisées par Zhang Heng), tu finis par revenir à ton vieux nid lorsque tu te trouves en difficulté. Tu ferais mieux de régler tes problèmes toi-même pour te dépêcher de voler vers des branches plus élevées.» Confronté à ces viles moqueries de certains de ses contemporains les plus mesquins, Zhang Heng choisit de prendre la plume et écrit Réponse à la critique de ma paresse
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