THE MAMES OF GUATEMALA.
The Mames 'occupied the existing district of Güegüetenango, a part of Quezaltenango, and the province of Soconusco, and in all these places the Mam or Pocoman language is vernacular. It is a circumstance not a little remarkable, that this idiom is also peculiar to places very distant from the country of the Mams: viz. in Amatitan, Mixco, and Petapa, in the province of Sacatepeques; Chalchuapa, in St. Salvador; Mita, Jalapa, and Xilotepeque, in Chiquimula.' Juarros' Hist. Guat., p. 169. 'El Mame ó Pocoman le usan los mames ó pocomanes, que parecen no ser mas que dos tribus de una misma nacion, la cual formaba un estado poderoso en Guatemala. Se extendió por el distritó de Huehuetenango, en la provincia de este nombre, y por parte de la de Quetzaltenango, así como por el distrito de Soconusco en Chiapas. En todos estos lugares se hablaba mame ó pocoman, lo mismo que en Amatitlan, Mixco y Petapa, de la provincia de Zacatepec ó Guatemala; en Chalchuapa, perteneciente á la de San Salvador; y en Mita, Jalapa y Jiloltepec, de la de Chiquimula.' Balbi, in Pimentel, Cuadro, tom. i., p. 81. 'Leur capitale était Gueguetenango, au nord-est de la ville actuelle de Guatemala, et les villes de Masacatan, Cuilco, Chiantla et Istaguacan étaient enclavées dans leur territoire.' Squier, in Nouvelles Annales des Voy., 1857, tom. cliii., p. 177. 'A l'ouest, jusqu'aux frontières de Chiapas, s'étendaient les Mams, proprement dits Mam-Yoc, dans leurs histoires, partagés en plusieurs familles également puissantes qui gouvernaient souverainement cette contrée, alors désignée sous le nom commun d'Otzoya (de otzoy, sortes d'écrevisses d'or): c'étaient d'un côté les Chun-Zak-Yoc, qui avaient pour capitale Qulaha, que son opulence et son étendue avaient fait surnommer Nima-Amag ou la Grande-Ville, dite depuis Xelahun-Quieh, ou Xelahuh, et Quezaltenango; les Tzitzol, dont la capitale était peut-être Chinabahul ou Huehuetenango, les Ganchebi (see note below under Ganchebis) et les Bamaq. Ceux-ci, dont nous avons connu les descendants, étaient seigneurs d'Iztlahuacan (San-Miguel-Iztlahuacan), dont le plateau est encore aujourd'hui parsemé de ruines au milieu desquelles s'élève l'humble bourgade de ce nom: au dessus domine, à une hauteur formidable, Xubiltenam (ville du Souffle). … Ganchebi, écrit alternativement Canchebiz, Canchevez et Ganchebirse. Rien n'indique d'une manière précise où régnait cette famille: mais il se pourrait que ce fût à Zipacapan ou à Chivun, dont les ruines existent à trois lieues au sud de cette dernière localité; là était l'ancien Oztoncalco.' Brasseur de Bourbourg, Popol Vuh, introd., pp. 264–5. 'Habitaban el Soconusco, desde tiempos remotos, y era un pueblo autócton; los olmecas que llegaron de la parto de México, les redujeron á la servidumbre, y una fraccion de los vencidos emigró hasta Guatemala.' Orozco y Berra, Geografía, p. 168. The Mamey, Achi, Cuaahtemalteca, Hutateca, and Chirichota 'en la de los Suchitepeques y Cuaahtemala.' Palacio, in Pacheco, Col. Doc. Inéd., tom. vi., p. 7. Mame 'Parlé dans les localités voisines de Huehuetenango.' Brasseur de Bourbourg, MS. Troano, tom. ii., p. viii. 'On retrouve encore aujourd'hui leurs restes parmi les Indiens de la province de Totonicapan, aux frontières de Chiapas et des Lacandons, an nord-ouest de l'état de Guatémala. La place forte de Zakuléu (c'est-à-dire, Terre blanche, mal à propos orthographié Socoléo), dont on admire les vastes débris auprès de la ville de Huéhuétenango, resta, jusqu'au temps de la conquête espagnole, la capitale des Mems. Cette race avait été antérieurement la maîtresse de la plus grande partie de l'état de Guatémala.' Brasseur de Bourbourg, Hist. Nat. Civ., tom. ii., pp. 119–20.
The Pokomams, or Pokonchis, lived in the district of Vera Paz in Guatemala, 'sous le nom d'Uxab et de Pokomam, une partie des treize tribus de Tecpan, dont la capitale était la grande cité de Nimpokom, était maîtresse de la Verapaz et des provinces situées au sud du Motagua jusqu'à Palin' (2 leagues N. W. of Rabinal). Brasseur de Bourbourg, Popol Vuh, introd., p. 264. Ils 'paraissent avoir occupé une grande partie des provinces guatémaliennes.' Brasseur de Bourbourg, Hist. Nat. Civ., tom. ii., pp. 84, 506. 'Toute la rive droite du Chixoy (Lacandon ou haut Uzumacinta), depuis Coban (écrit quelquefois Coboan) jusqu'au fleuve Motagua, les montagnes et les vallées de Gagcoh (San-Cristoval), de Taltic, de Rabinal et d'Urran, une partie des départements actuels de Zacatépec, de Guatémala et de Chiquimulà, jusqu'au pied des volcans de Hunahpu (volcans d'Eau et de Feu), devinrent leur proie.' Id., pp. 121–2. 'Le pocomchi, le pokoman, le cakchi, semés d'Amatitan à Coban.' Brasseur de Bourbourg, MS. Troano, tom. ii., introd., p. viii. In 'La Verapaz, la poponchi, caechi y colchi.' Palacio, in Pacheco, Col. Doc. Inéd., tom. vi., p. 7. 'La lengua pocomana se habla en Amatitán, Petapa, San Chrisobal, Pinula, y Hermita ó Llano de la Culebra de Guatemala.' Hervás, Catálogo, tom. i., p. 305. 'A la nacion Poconchi pertenecen los lugares ó misiones … llamadas Santa Cruz, San Christobal, Taktik, Tucurú, y Tomasiú.' Ib.
The Quichés inhabit the centre of the state of Guatemala. 'Quiché then comprehended the present districts of Quiché, Totonicapan, part of Quezaltenango, and the village of Rabinal; in all these places the Quiché language is spoken. For this reason, it may be inferred with much probability, that the greater part of the province of Sapotitlan, or Suchiltepeques, was a colony of the Quichées, as the same idiom is made use of nearly throughout the whole of it.' Juarros' Hist. Guat., p. 168. 'Les Quichés, or Utletecas, habitaient la frontière du sud, les chefs de Sacapulus et Uspatan à l'est, et les Lacandones indépendants au nord. Ils occupaient probablement la plus grande partie du district actuel de Totonicapan et une portion de celui de Quesaltenango.' Squier, in Nouvelles Annales des Voy., 1857, tom. cliii., p. 177. 'Leurs postes principaux furent établis sur les deux côtés du Chixoy, depuis Zacapulas jusqu'à Zactzuy.' Brasseur de Bourbourg, Hist. Nat. Civ., tom. ii., pp. 131–2; Wappäus, Geog. u. Stat., pp. 286, 288, 291.
The Cakchiquels are south of the Quichés. 'The territory of the Kachiqueles was composed of that which now forms the provinces of Chimaltenango and Sacatepeques, and the district of Sololá; and as the Kachiquel language is also spoken in the villages of Patulul, Cotzumalguapan, and others along the same coast, it is a plausible supposition that they were colonies settled by the Kachiquels, for the purpose of cultivating the desirable productions of a warmer climate than their own.' Juarros' Hist. Guat., p. 169. 'La capitale fut, en dernier lieu, Iximché ou Tecpan-Guatemala, lors de la déclaration de l'indépendence de cette nation.' Brasseur de Bourbourg, Popol Vuh, introd., p. 270. 'Der westliche Theil der Provinz [Atitan] mit 16 Dörfern in 4 Kirchspielen, von Nachkommen der Kachiquelen und Zutugilen bewohnt.' Hassel, Mex. Guat., p. 338. 'Los paises de la nacion Cakchiquila son Chimaltenango, Zumpango, Tejar, Santo Domingo, San Pedro las Huertas, San Gaspar, San Luis de las Carretas, y otros diez lugares, todos pertenecientes á las misiones de los PP. dominicos; y á las de los PP. observantes de san Francisco pertenecen Isapa, Pason, Tepan-guatemalan Comalapa, San Antonio, San Juan del Obispo, y otros quince lugares á lo menos de la misma nacion Cakchiquila, cuyas poblaciones estan al rededor de Guatemala.' Hervás, Catálogo, tom. i., p. 305.
The Zutugils dwelt near the lake of Atitlan. 'The dominion of the Zutugiles extended over the modern district of Atitan, and the village of San Antonio, Suchiltepeques.' Juarros' Hist. Guat., p. 169. 'La capital de los cachiqueles era Patinamit ó Tecpanguatemala, ciudad grande y fuerte; y la de los zutuhiles, Atitan, cerca de la laguna de este nombre y que