4.2 Des tentatives de renouveau
Le bon usage (Grevisse et Goosse 1993) en est à sa treizième édition. Cette dernière, qui a doublé depuis la première édition de 1936, est maintenant sous la direction du gendre du célèbre grammairien belge, André Goosse − et l’on doit dire que, grâce à lui, elle a atteint des sommets d’excellence. Celui−ci également donné suite, avec autant de bonheur, au fameux Précis (qui aura marqué les écoles depuis 1939), sous le titre Nouvelle grammaire française (1989). Goosse, qui est président du Conseil international de la langue française, et qui s’est appliqué promouvoir les récentes rectifications de l’orthographe française (Goosse 1991), n’est pas étranger ni indifférent grammaire du français contemporain.
C’est dire qu’il apporte une pensée grammaticale non passéiste; cette pensée, sans être avant−gardiste à tout prix, n’en est pas moins axée sur les découvertes récentes de la linguistique. Par exemple «l’article va avec les déterminants, et le conditionnel avec les temps de l’indicatif. D’autres changements étaient nécessaire pour la cohérence des concepts: donc rejoint les adverbes; oui les quitte pour le chapitre des mots−phrases; les degrés de comparaison, qui ne se rattachent à la morphologie de l’adjectif que par révérence envers la grammaire latine, sont traités aussi avec les adverbes […]» (Grevisse et Goosse 1993: vin) Goosse a tenté de moderniser sans que le livre cesse d’être accessible aux usagers, ce qui entraine le corollaire que la terminologie n’a pas été bouleversée mais les définitions rendues plus rigoureuses.
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