Concernant le format PDF
Le format PDF dispose d’atouts qui peuvent le rendre incontournable. Il permet de regrouper d’une manière agréable un ensemble d’images dans le même fichier. Typiquement dans le cas des livres, cette qualité est appréciable: un lecteur préfère certainement recevoir un unique fichier plutôt que de devoir gérer un fichier par page.
Une autre qualité du format PDF est qu’il permet de «cacher du texte derrière une image». Lorsqu’un document textuel est numérisé, il est souvent très utile de pouvoir disposer du texte. Pour cela, il faut préalablement saisir le texte manuellement ou utiliser un logiciel d’OCR (Optical Character Recognition). Ensuite, il est possible de sauvegarder séparément le texte et l’image, mais il est aussi possible de sauvegarder le texte «derrière l’image». En procédant de cette deuxième manière, on garde le lien entre chaque caractère textuel et le lieu où il se trouve dans l’image, ce qui est assurément précieux dans certaines situations. Or, le format PDF permet cette opération.
Pour ces qualités, et en raison de l’existence de versions du standard PDF qui sont précisément définies pour l’archivage à long terme, ce format peut également être utilisé. En particulier, cela peut être nécessaire pour la diffusion des images. En revanche, dans le cadre de l’archivage à long terme, les qualités présentées ci-dessus semblent moins décisives. Dans ce dernier cas, il est nécessaire de procéder à un examen détaillé de la situation pour déterminer si le format PDF/A est une bonne solution.
Contraintes pratiques
Il est crucial de ne pas perdre de vue les contraintes pratiques tout au long des étapes décrites ci-dessus. On peut illustrer cette nécessité avec le cas du format JPEG 2000. Les scanners de livres et les appareils photos ne peuvent pas toujours créer des images qui respectent ce dernier format.37 Il faut alors commencer par créer les images dans un autre format (sans perte), puis convertir les images en JPEG 2000. Or, une conversion est un traitement délicat qui ne peut pas être fait sans précaution. En effet, certains logiciels suppriment des métadonnées dans le cours de l’opération, ce qu’il faut éviter au moins lorsque l’on se trouve dans le cadre de l’archivage à long terme. De plus, des accidents de toute sorte sont possibles, et il est donc raisonnable de mettre en place un contrôle des images obtenues par conversion avant de supprimer les fichiers originaux.38
Contradictions possibles
Il est possible d’aboutir à une contradiction dans le cours du choix d’un format selon la méthode en arbre. Ainsi, on peut imaginer qu’une institution, qui souhaite archiver des images qui sont codées sans compression, n’ait pas les ressources suffisantes à la création et à la gestion d’un système d’archivage permettant d’intégrer toutes les données liées à ces images.
Dans une telle situation, la contradiction doit être levée en modifiant le contexte de départ (les objectifs, les ressources, les conditions spéciales), ou en évaluant une deuxième fois les conclusions auxquelles les réflexions ont abouties.
Cela signifie qu’à chaque étape il est possible de revenir à la première étape pour débuter une nouvelle fois le processus de choix avec un contexte modifié.
Figure 5: Arbre de décision pour le cas des images couleurs
Figure 6: Arbre de décision pour le cas des images noir/blanc
Die Musiksammlung des Benediktinerklosters Mariastein
Bewertung als Schlüssel zur erfolgreichen Reorganisation
Gabriella Hanke Knaus
Einleitung
Seit 2010 wird die Musiksammlung des Benediktinerklosters Mariastein einer umfassenden Reorganisation unterzogen. Sie umfasst die Kernaufgaben
— Sammeln: Sammlungstektonik und Überlieferungsbildung,
— Erschliessen: Ordnen und Verzeichnen, sowie
— Vermitteln.
Der nachfolgende Beitrag versucht aufzuzeigen, dass die Bewertung der Schlüssel zur erfolgreichen Umsetzung der Reorganisation ist. Die Entwicklung eines schlüssigen Bewertungskonzeptes für die Mariasteiner Musiksammlung wurde notwendig, weil die jüngere Geschichte der Sammlung und des Klosters die Sammlungstektonik nachhaltig beeinflussten und die Sammlung kaum mehr nutzbar war. Neben der historischen Dimension, die nachfolgend aufgezeigt wird, spielt bei der Entwicklung des neuen Bewertungskonzeptes ebenfalls die für Musiksammlungen typische «Zwitterstellung» zwischen Archiv und Bibliothek eine massgebende Rolle. Auch ohne historische Brüche in der Entwicklung einer Sammlung gestaltet sich die Überlieferungsbildung in einer so ausgerichteten Institution als komplex; die Definition einer neuen Sammlungstektonik muss daher aus archiv- und bibliothekswissenschaftlicher Perspektive angegangen werden.
Mit der «materiellen Heterogenität» reiht sich die Mariasteiner Musiksammlung durchaus in den Kontext anderer Musiksammlungen ein. Die Bandbreite vom Autograph bis hin zur modernen gedruckten Notenedition ist in kleinen Sammlungen ebenso anzutreffen wie in den grossen europäischen Musiksammlungen der Bibliothèque nationale de France, der British Library und der Bayerischen Staatsbibliothek.1 Alle diese Sammlungen vereinigen aus terminologischer Sicht den archivwissenschaftlichen Begriff der «Sammlung» – Einzelstücke verschiedener Herkunft, die wegen eines spezifischen Sammlungsinteresses ohne Berücksichtigung von Entstehungszusammenhängen zusammengeführt wurden – und den Begriff der «Bibliothek».2 Dieses Spektrum ist auch in der Musiksammlung des Benediktinerklosters Mariastein vorhanden: Die älteste Quelle ist eine Sammlung von Gesängen für zwei Chöre zur Prozession, «Chori ad Falsibordonos et Lytanias Orationes»3 des Mariasteiner Konventualen P. Anton Kiefer (1627–1672); das jüngste Dokument der Sammlung ist ein Notendruck aus dem Jahr 2010. Beim Handschriftenbestand finden sich Autographe und Abschriften aus der Mitte des 17. Jahrhunderts bis in die 60er-Jahre des 20. Jahrhunderts. Die gedruckten Musikalien lassen sich in die Rara-Drucke (Notendrucke aus dem 18. und frühen 19. Jahrhundert) und Aufführungsmaterialien des späten 19., 20. und 21. Jahrhunderts unterteilen.
Geschichte der Musiksammlung des Benediktinerklosters Mariastein
Die jüngere Geschichte der Mariasteiner Musiksammlung kann als Geschichte des Verlustes bezeichnet werden. Archivalien 4 des Klosterarchivs Mariastein und unpublizierte Findmittel der Musiksammlung zeigen auf, dass zwei markante Zäsuren die Sammlung nachhaltig beeinträchtigten, und lassen verstehen, weshalb in der Geschichte der Sammlung die Etablierung eines Bewertungskonzepts bisher nicht möglich war.
Der Catalogus Musici Chori Beinwilensis – das handschriftliche Bestandsverzeichnis der Mariasteiner Musiksammlung aus dem Jahre 1816, erstellt von den Konventualen Trupert Fehr (1784–1820) und Ignaz Stork (1799–1855) – listet in einer ausführlichen bibliographischen Notiz 476 Werke von Klosterkomponisten sowie Quellen anderer musikalischer Zentren auf. Er zeigt auf, dass die Benediktiner von Mariastein zu Beginn des 19. Jahrhunderts ein reichhaltiges Repertoire pflegten. Aber so reichhaltig das Repertoire im Catalogus auch dokumentiert ist: In der heutigen Überlieferung der Mariasteiner Musiksammlung mit 957 signierten Einheiten (Handschriftenbestand) ist der grösste Teil der bibliographischen Notizen des Catalogus nicht mehr vorhanden. Dies ist umso bemerkenswerter, weil durch Kopistenabschriften und Schenkungen im 19. und 20. Jahrhundert das klösterliche Repertoire sukzessiv zu einem Archivbestand ausgebaut wurde. Für diesen Ausbau stützte sich das Kloster nicht primär auf den Notenkauf ab, sondern auf klostereigene Kopisten, die als Musiker und Komponisten Interesse an