Les zones critiques d'une anthropologie du contemporain. Группа авторов. Читать онлайн. Newlib. NEWLIB.NET

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Жанр произведения: Биология
Год издания: 0
isbn: 9783838275710
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séances régulières par an, plus quelques séances extraordinaires pour accueillir un occasionnel chercheur de passage.

      Destiné à créer les bases scientifiques pour l’engagement anti-apartheid et de solidarité, et aussi à promouvoir des recherches sur le subcontinent, ignorées en France jusqu’à la fin des années 80, le séminaire a enregistré une hausse de fréquentation dans les années 90 (atteignant une bonne vingtaine de participants/séance en moyenne pendant deux ou trois ans). Passé le côté spectaculaire des transitions dans le subcontinent, et retombé l’engouement pour l’effet Mandela – la routinisation en cours –, la fréquentation s’en est ressentie : on tourne à une moyenne d’une bonne douzaine par séance sur l’année.

      Pluridisciplinaire, et portant sur des objets d’étude variés, le séminaire attire un public d’étudiant.es en maîtrises, DEA ou doctorat de diverses disciplines et institutions, et permet d’élargir le regard des un.es et des autres.sur des problèmes connexes dans la région. À ce titre, il continue de jouer sa fonction de plaque tournante, sur les plans formel et informel (échange de tuyaux en tout genre).

      Pour la programmation, je m’efforce depuis deux ans de regrouper 2-3 séances autour d’un même thème touchant plusieurs pays de la région pour faciliter une démarche comparatiste.

      Les intervenants : les membres de l’ex-GDR (chercheurs confirmés, chercheurs en herbe ; les doctorant.es de diverses disciplines et de diverses institutions) ; chercheur.es non lié.es à l’ex-GDR, français ou autres européens, travaillant sur la région ; invités en provenance d’Afrique australe par telle ou telle institution membre de l’ex-GDR. La programmation m’a été facilitée par des propositions spontanées de la part de Jean Copans, Roger Meunier, Christine Messiant et Philippe Gervais-Lambony. Sur ma demande expresse, le CEAN de Bordeaux ne s’est pas refusé à me signaler la présence chez eux d’invité.es provenant du subcontinent. Grâce à ce réseau de collaborations informelles, les propositions d’intervention ont dépassé les séances à pourvoir.

      Les moyens : l’EHESS a hébergé le séminaire dans ses locaux tout au long de son existence ; il avait souvent le statut officiel de séminaire du CEA et figurait comme tel dans la brochure de l’EHESS ; l’envoi du programme (3 fois/an) a été préparé par moi-même, réparti en parts égales entre EHESS, Paris VIII et l’université d’Amiens, à chacun.e de les glisser discrètement au service courrier de sa fac (depuis la généralisation du courriel, le nombre de plis classiques est en baisse très nette) ; photocopies du programme le plus souvent à Paris VIII, le GDR dernière mouture a mis à disposition du séminaire une enveloppe de fonctionnement de 5 000 F/an (pour remboursement de frais de voyage d’intervenants extérieurs à la région parisienne) : crédit pas épuisé ; pour le remboursement du petit matériel – un occasionnel achat d’étiquettes, mise en forme du programme et autres menues prestations, grosso modo quelques centaines de francs/an – la bureaucratie impose des formalités hors de proportion avec l’enjeu, j’y ai renoncé et préféré payer de ma poche.

      Quel nouveau montage ?

      L’option préférée pour reconduire le séminaire me semble être une « asso-GDR ». Améliorer le regroupement thématique des séances par la mobilité des intervenant.es à pressentir (disons un rayon de 900 kilomètres environ, France et pays européens limitrophes) : si chaque centre partenaire s’engage à prendre en charge jusqu’à deux frais de voyage par an (ca. 2 000 francs), on aura une bonne marge. Un peu d’hospitalité des un.es et des autres (éventuellement hébergement pour une nuit) aidera aux échanges informels.

      Séminaire « Afrique Australe »

      du Centre d’études africaines, EHESS

      du CERASA, Paris VIII

      et du POP-INTER, Paris V

      ÉTAT, SOCIÉTÉS, ET PROBLÈMES SOCIAUX EN AFRIQUE AUSTRALE

      Animé par Jean Copans et Ingolf Diener, le séminaire se tient en salle 11 au 105 boulevard Raspail à Paris 6e. Les séances (11 h-13h) commencent à 11 heures précises.

CALENDRIER DES SÉANCESDEUXIÈME ET TROISIÈME TRIMESTRES 2001-2002
LONGUE DURÉE
13 mars ANGOLA
Un virage dramatique de la politique coloniale à la fin du XIXe siècle, ou les racines lointaines d’un conflit actuel
Intervenant : Arlindo Barbeitos – doctorant EHESS
QUELLE CITOYENNETÉ POST-APARTHEID
27 mars AFRIQUE DU SUD
Citoyenneté et Cité locale : enquêtes à Durban, au tournant du millénaire
Intervenant : Antoine Bouillon – directeur de recherche, IRD
10 avril AFRIQUE DU SUD
Le problème de ségrégation et de fragmentation dans les villes : le cas du East Rand
Intervenant : Philippe Gervais-Lambony – Université de Paris X, Nanterre

      INFORMATIONS

      Christine Messiant – Centre d’Études africaines, E.H.E.S.S. – 54 Bd Raspail, 75 006 Paris – Tél : 01 49 54 24 70

      Ingolf Diener – Tél : 01 40 10 83 71

      Le séminaire sans GDR continue, comme envisagé, sur le trépied institutionnel CEA/EHESS, CERASA Paris VIII, et POP INTER Paris V, le laboratoire de Jean Copans. Mais quel sera son rôle sans GDR ? Jean retrace le contexte dans son courriel « Petite contribution à “La dernière séance” » [du séminaire] de la part de Jean Copans [du 5/6/13] en quelques traits :

      Je sais… pour avoir suivi de près les activités du Conseil scientifique des Instituts africains du MAE pendant vingt ans […] que les politiques mises en œuvre depuis 1980 en Afrique orientale et australe du CREDU devenu IFRA et depuis les années 1990 en Afrique du Sud à IFAS ont rencontré un vif intérêt localement sans véritablement déclencher en France une mutation même symbolique des destinations d’enquête de terrain, qui restent toujours prises au piège de la francophonie de l’Afrique occidentale et centrale.

      Et de déplorer « la quasi-absence totale de l’anthropologie dans cette aire culturelle et politique. D’autant plus incompréhensible que l’Afrique du Sud reste incontestablement la seule et unique puissance anthropologique du continent noir. » Un tableau qui dessine en creux, et de façon tragique, les limites et les inconsistances des sciences sociales françaises :

      Il est certain que la disparition du GDR Afrique australe du CNRS qui constituait le soubassement actif du séminaire il y a une quinzaine