Pour cela, une invention appelée nilomètre a été développée et grâce à laquelle des mesures annuelles ont été effectuées pour calculer le niveau maximum de débit atteint à différents endroits pendant la saison des pluies et qui ont permis de prévoir inondations ou sécheresses de ces champs pour cette année-là.
On compte jusqu’à quinze nilomètres répartis tout le long du fleuve, depuis l’île Éléphantine (Assouan) sur le Haut Nil jusqu’à l’île de Rawdah ou Roda (Le Caire) sur le delta du Nil. Mais comment ont-ils réussi à calculer un an?
Pour avoir un bon système d’évaluation, dans un premier temps, l’humanité a dû développer un calcul efficace du temps pour lequel une course intense a été menée pour améliorer le système de mesure pour le rendre toujours plus précis et qui est utilisé encore aujourd’hui.
C’est pour ce besoin que voit le jour le calendrier lunaire où un cycle complet de la Lune est considéré comme l’unité de mesure du temps appelée mois lunaire où lunaison dont encore aujourd’hui nous conservons des restes sur des os datant de la période paléolithique. Utilisé encore aujourd’hui par certaines religions comme l’islamisme pour calculer les dates des festivités importantes telles que le Ramadan.
Les premiers habitants de l’empire égyptien l’ont abandonné pour commencer à calculer le temps à partir du mouvement apparent du Soleil, système assez simple pour rendre compte du passage des jours ; de cette mesure, est né le calendrier solaire si répandu aujourd’hui.
Cette invention a permis de nous situer dans le présent et connaître la distance en siècles, lustres, décennies, années, mois ou jours qu’il y a par rapport à un certain événement du passé.
Ce calendrier perfectionné et définis pour trois cent soixante-cinq jours fut établi par Jules César pour tout l’Empire romain dans la première moitié du 1er siècle avant J.-C., avec les années bissextiles tous les 4 ans, lorsqu’on y ajoutait un jour supplémentaire.
Malgré la rigueur des calculs, un certain décalage par rapport à l’année naturelle ou astronomique (le temps qu’il faut à la Terre pour faire le tour du Soleil) persistait, et il a fallu attendre que le Pape Grégoire XIII y apporte des modifications et implante un nouveau calendrier qui porte son nom et devenu aujourd’hui le plus répandu et utilisé.
Établis de cette manière l’année solaire ou tropicale (le temps nécessaire pour le passage du Soleil entre les mêmes équinoxes par exemple du printemps au printemps) compte 365 jours, 5 heures 49 minutes et 12 secondes, les heures, minutes et secondes sont ensuite corrigées par les années bissextiles.
L’évolution du calendrier solaire prend en compte à la fois les cycles lunaires et solaires. Appelé calendrier luni-solaire il applique des formules mathématiques compliquées et n’est utilisé aujourd’hui que par quelques peuples, tels les Juifs ou les chinois.
Une autre question sur laquelle aucun consensus n’a été atteint est celle qui détermine le début du calendrier, soit la décision de ce qui doit être pris en compte pour établir l’année zéro.
Le calendrier le plus étendu, le grégorien, tel que le julien, commence à partir de la date à laquelle on supposait la naissance de Jésus-Christ et qui sert à indiquer les dates qui se seraient produites avant celle-ci, av. J.-C. (avant Jésus-Christ) ou plus tard, apr. J.-C. (après Jésus-Christ).
En revanche, d’autres religions établissent le moment zéro de leurs calendriers à partir d’autres faits importants pour eux, tels que le cas des Juifs pour lesquels il débute en 3761 av. J.-C., date de la formation de la Terre d’après les calculs basés sur la Genèse, pour les musulmans à partir du début de l’Hégire (le départ de Mahomet de la Mecque vers Médine) en 622 apr. J.-C., et pour les bouddhistes à partir de la naissance du Bouddha Gautama en 563 av. J.-C.
Cette invention, qui, comme nous l’avons vu, a connu un large développement tout au long de l’histoire de l’humanité pour jouer un rôle indispensable dans nos vies, et même nécessaire pour déterminer l’âge que nous avons.
Chapitre 2. Le cycle de la vie
Comme nous l’avons mentionné précédemment, dans la nature nous rencontrons des phénomènes occasionnels et imprévisibles, presque capricieux, qui se produisent de façon inattendue et qui ne sont pas conformes à une régularité, comme c’est le cas des orages ou des glissements de terrain.
Mais tout n’est pas cyclique dans la vie, en fait, les climatologues parlent de singularité quand un phénomène rare et inattendu se produit et devient difficile à repérer lors d’une autre occasion. Ceci est dû à la confluence de circonstances si spéciales et spécifiques qu’il est difficile que ces mêmes forces de la nature peuvent dans un autre moment converger de nouveau pour provoquer cette unicité.
En échange, d’autres phénomènes plus prévisibles existent, précisément parce qu’ils se répètent avec une certaine régularité atmosphérique comme l’époque des cyclones (aux USA, ils se produisent entre août et septembre) ou des moussons (au sud de l’Asie elles apparaissent à partir de juin jusqu’à septembre); ou des phénomènes astronomiques tels que des larmes de saint Laurent et Perséides (visibles dans la première quinzaine d’août) ou bien certaines comètes qui orbitent autour du Soleil.
Le saviez-vous?
La comète Halle, dont l’orbite fut enregistrée et calculée pour la première fois en 1705 par Edmond Halley à qui on doit son nom, se rapproche de la Terre en moyenne tous les 76 ans et sa dernière apparition remonte en 1986, ce qui nous amène à prévoir son prochain passage dans l’orbite terrestre aux alentours de l’an 2061.
Mais cette régularité n’affecte pas seulement les phénomènes atmosphériques ou astronomiques ; pour peu que nous regardions la nature, nous nous rendrons compte que tout ce qui nous entoure semble être soumis d’une manière ou d’une autre à une certaine régularité.
Les êtres vivants, d’autre part, suivent un certain schéma régulier, un plan prescrit dans notre code génétique que tout le monde doit inévitablement remplir, appelé le cycle de la vie et qui se compose de plusieurs phases, leur nombre étant différent selon l’auteur consulté.
Dans ce cas, nous adopterons la dénomination la plus commune et la plus conservatrice qui divise le cycle de la vie en six étapes par lesquelles chaque être vivant doit inévitablement passer au cours de sa vie, en partant de la naissance pour rejoindre progressivement la croissance, le développement, la maturité, le déclin et enfin pour arriver à la mort.
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