La Cité Ravagée. Scott Kaelen. Читать онлайн. Newlib. NEWLIB.NET

Автор: Scott Kaelen
Издательство: Tektime S.r.l.s.
Серия:
Жанр произведения: Ужасы и Мистика
Год издания: 0
isbn: 9788893986496
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       la TAPISSERIE VERRAGOS LA CITÉ RAVAGÉE Scott Kaelen 2019

       La Cité Ravagée © 2019 Scott Kaelen La Tapisserie Verragos © 2019 Scott Kaelen Traduit par Fabienne Ranjalahy Snow Publié par TekTime Tous droits réservés

      Le droit de Scott Kaelen à être identifié comme l'auteur de cette œuvre a été déposé par ses soins conformément à la Loi 1988 sur les droits d'auteur, les productions, modèles et brevets.

      La Cité Ravagée est une œuvre de fiction. Tous les personnages, événements et lieux sont fictifs. Toute similitude avec des personnes, des événements ou des lieux réels est fortuite.

       À Electa

       Bio de l'auteur

      Scott Kaelen est un auteur fantastique, de science-fiction, d'horreur et de poésie. La Cité Ravagée est son premier roman. Ses différents domaines d'intérêts sont l'étymologie, la psychologie, la Terre à l'époque préhistorique, l'univers, lire et regarder des œuvres de science-fiction, de fantaisie et d'horreur. Ses émissions de science-fiction préférées sont Stargate, Farscape, Star Trek et Red Dwarf.

       Blog / site web: authorscottkaelen.wordpress.com

      Page de l'auteur sur Amazon US: amazon.com/author/scottkaelen

      Page de l'auteur sur Amazon Monde: author.to/scottkaelen

      Goodreads: goodreads.com/scottkaelen Facebook Profile: facebook.com/scottkaelen Facebook Author Page: facebook.com/scottkaelenofficial Facebook Series Page: facebook.com/thefracturedtapestry

      Twitter: twitter.com/scottkaelen

       Déjà paru s : La Tapisserie Verragos Night of the Taking (2015) La Cité Ravagée (201 9 )

       Note au Lecteur

      Merci d'avoir choisi La Cité Ravagée. J'espère que vous aurez autant de plaisir à le lire que j'en ai eu à l'écrire. Si c'est le cas, merci de penser à laisser un commentaire sur Amazon, Goodreads, etc. Le meilleur cadeau qu'un lecteur puisse faire à un auteur n'est pas tant l'achat et la lecture de son œuvre (peu probable que nous en ayons connaissance) que le partage en public de son expérience de lecture. Dans cette perspective, si votre expérience de La Cité Ravagée a été plaisante, merci de consacrer quelques minutes de votre temps pour en faire part. Ce partage est ce qui nous motive en tant qu'auteurs à écrire et nous donne l'envie de produire le prochain livre.

      Vous pouvez laisser un commentaire en visitant la page de La Cité Ravagée sur Amazon – http://mybook.to/theblightedcity. Encore une fois, merci.

       Scott Kaelen

      La terre d'Himaera a beaucoup appris depuis l'Époque des Rois, le plus important étant le prix de la cupidité et de l'ambition. Défier les dieux, c'est provoquer leur colère. La colère de Morta'Valsana s'abattit sur le Roi Mallak Ammenfar de Lachyla, maudissant l'ambitieux monarque et ses dévoués sujets. Pour l'éternité, le nom de Mallak fut synonyme d'avarice et d'excès et la ville de Lachyla ne fut plus connue que sous le nom de La Cité Ravagée. C'était un petit point sur la terre d'Himaera, depuis devenu l’éternel souvenir de la colère de la déesse. Un endroit à éviter coûte que coûte…

      In Codex des Temps, Vol. IV

      "La mort guérit toute maladie transmise par des choses mortes."

       Quatrième Ère, l'an 693, Saison de Vur Troisième semaine de Banaeloch

       Chapitre Un

       Le Contrat Chiddari

      L’épreuve touche à sa fin. Cette pensée remplit Maros d'un honteux sentiment de triomphe alors qu'il contemplait son dernier défi. Au bout de la clairière, les fenêtres fermées du cottage lui offrait au regard un désintérêt prodigieux.

      "Encore une centaine de mètres. Allez, secoue-toi," s'exhorta-t-il. Il planta ses béquilles dans le sol et une fulgurante douleur lui traversa la jambe. Serrant des dents, il s'engagea dans la clairière. Peu à peu, Maros finit par couvrir la distance qui le séparait du cottage, avec force grognements et autres invectives tout le reste du chemin.

      "J'aurais dû envoyer un coursier," souffla-t-il. "Il y a encore un an, j'aurais pu faire ça en moins d'un quart de tout ce temps et livrer combat tout de suite après. Maintenant ?" Il aboya un rire ironique. Suant comme un cochon.

      D'une grande enjambée, il parvint au bout de son chemin et étouffa un rugissement de jubilation. Son visage n'était qu'un masque de sueur, des rigoles s'écoulant jusqu'au sol poussiéreux baigné de soleil, vite asséchées sous le soleil de midi. Devant la porte, pour se donner une contenance, d'un regard en coin il surveilla le hameau en forme de croissant et au bout duquel une femme d'âge moyen était occupée à étendre son linge tout en le scrutant par-dessus les draps. Il dirigea son regard vers deux jeunes filles au milieu de la clairière. Sentant le regard perçant de Maros, elles cessèrent leur jeu de saute-mouton et le dévisagèrent avec une horreur non feinte. Il leur fit un grand sourire et celles-ci s'enfuirent vers la forêt toute proche.

      Il secoua la tête. Les gens du hameau de Balen quittaient rarement leur pittoresque petit microcosme. Ils n'avaient pas l'habitude de voir quoi que ce soit qui sorte de l'ordinaire. La femme le prenait sans aucun doute pour un monstre de la nature ou, pire encore, une créature à plaindre, maudite par les dieux. Sa jambe estropiée n'arrangeait pas les choses. S'ils avaient jamais entendu parler de Maros la Montagne, ils ne le reconnaîtraient certainement pas dans cette créature épuisée, mi-homme, mi-jötunn à la porte du cottage l'homme dont on chuchote dans ces contes. Sa réputation appartenait au passé. Aujourd'hui, il était à peine plus qu'un gratte-papier gigantesque.

      De son avant-bras, il s'essuya le front et frappa à la porte des jointures de ses doigts. Des bruits étouffés de pieds traînant au sol se firent entendre et la porte s'ouvrit sur une femme vieille et décharnée. Un regard embué, au milieu d’un visage austère marqué de rides, le dévisagea. Elle le regarda des pieds à la tête, le sourcil froncé à la vue de ses béquilles et de sa veste trempée de sueur.

      "Je suppose que le boucan que j'ai entendu d'ici, c'était vous ?" dit-elle. "On aurait pu croire que l'on abattait un bœuf. Par Verragos, qu'étiez-vous en train de faire ?"

      "Je..." Étouffant un soupir, Maros désigna d'un geste vague le sentier au creux des bois derrière lui. Bravo ! Montre à la vieille dame comment tu sais traverser un terrain plat et dégagé. Comme ça, tu peux être sûr de l'impressionner.

      "Hmmm... peu importe. Je dois dire que je n'en ai pas vu beaucoup de votre genre depuis des dizaines d'années."

      Il fronça les sourcils. "De mon genre comment ? Un homme ? Un infirme ?"

      "Un sang-mêlé." Ses yeux chassieux se rétrécirent, ne laissant que deux fentes. "Eh bien, que voulez-vous ? Je n'ai pas toute la journée."

      "Je... euh..." Il se racla la gorge. "Un plaisir de faire votre connaissance. Maros. Officier des Sabreurs de la Folie de l'Aulne. Puis-je parler à Cela, euh..." Il farfouilla dans la poche de sa veste et en retira une feuille de papier moite de sueur et la porta à son visage. "Cela