des pains a cacheter dans sa poche. M. Old-Nick a une autre manic, il fait les orangs-outangs. Je m'attendais toujours á ce que la
Quotidienne jeât feu et flammes et demandat a grads cris son homme des bois. Il faut vous dire ques j'avaís la son histoire dans
le Commerce, elle était charmante d'esprit et de style, pleine de rapidité et de desinvolture;
la Quotidienne l'avait également publiée, mais en trois feuilletons. L'orang-outang du
Commerce n'avait que neuf colonnes. Il s'agissait done d'un autre quadrumane litteraire. Ma foi non! c'etait le même; seulement il n'appartenait ni à
la Quotidienne, ni au
Commerce. M. Old-Nick l'avait emprunté a un romancier Américan qu'il est en train d'inventer dans la
Revue des Deux-Mondes. Ce romancier s'appelle Poë; je ne dis pas contraire. Voilà done un écrivain qui use du droit légitime d'arranger les nouvelles d'un romancier Américan qu'il a inventé, et on l'accuse de plagiat, de vol au feuilleton; on alarme ses amis en leu faisant croire que set ecrivain est possédé de la monomaine des orangs-outangs. Par la Courchamps! voilà qui me parait léger. M. Old Nick a écrit au journal en question une réponse pour rétablir sa moralité, attaquée à l'endroit des orangs-outangs. Cet orang-outang a mis, ces jours derniers, toute la littérature en émoi; personne n'a cru un seul instant à l'accusation qu'on a essayé, de faire peser sur M. Old Nick, d'autant plus qu'il avait pris soin d'indiquer luiméme la cage ou il avait pris son orang-outang. Ceci va fournir de nouvelles armes à la secte qui ereit aux romanciers Américans. Le préjugé de l'existence de Cooper en prendra des nouvelles forces. En attendant que la vérité se decouvre, nous sommes forcés de convenir que ce Poë est un gaillard bien fin, bien spirituel, quand il est arré par M. Old-Nick."
5
Hon. Caleb Cushing, then recently returned from his mission to China.
6
This lady was the late Mrs. Osgood, and a fragment of what she wrote under these circumstances may be found in the last edition of her works under the title of "Lullin, or the Diamond Fay."
7
Southern Literary Messenger, March, 1850, p. 179.
8
I have neither space, time, nor inclination for a continuation of this subject, and I add but one other instance, in the words of the Philadelphia "Saturday Evening Post," published while Mr. Poe was living:
"One of the most remarkable plagiarisms was perpetrated by Mr. Poe, late of the Broadway Journal, whose harshness as a critic and assumption of peculiar originality make the fault in his case more glaring. This gentleman, a few years ago, in Philadelphia, published a work on Conchology as original, when in reality it was a copy, near verbatim, of 'The Text-book of Conchology, by Captain Thomas Brown,' printed in Glasgow in 1833, a duplicate of which we have in our library, Mr. Poe actually took out a copyright for the American edition of Captain Brown's work, and, omitting all mention of the English original pretended, in the preface, to have been under great obligations to several scientific gentlemen of this city. It is but justice to add, that in the second edition of this book, published lately in Philadelphia, the name of Mr. Poe is withdrawn from the titlepage, and his initials only affixed to the preface. But the affair is one of the most curious on record."