Mémoires de Constant, premier valet de chambre de l'empereur, sur la vie privée de Napoléon, sa famille et sa cour. Louis Constant Wairy. Читать онлайн. Newlib. NEWLIB.NET

Автор: Louis Constant Wairy
Издательство: Public Domain
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Жанр произведения: История
Год издания: 0
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si peu qu'il marquait généreusement son passage par des bienfaits et des améliorations qui attestaient sa parfaite connaissance des localités.

      (Note de Constant)

      26

      Il n'était pas plus d'usage dans l'ancienne cour que dans la nouvelle qu'on osât adresser la parole au souverain, sans en être interrogé.

      (Note de l'éditeur.)

      27

      Les lettres écrites d'Italie, par le général Bonaparte à sa femme, et publiées pour la première fois dans les Mémoires d'une Contemporaine, l'admirable nouvelle intitulée Giulio, dans les Mémoires de M. de Bourrienne montrent assez si l'empereur savait, ou non, parler d'amour.

      (Note de l'éditeur.)

      28

      Quiconque a approché de l'empereur, et a pu entendre ses entretiens étincelans d'esprit et d'originalité avec les hommes les plus distingués de sa cour, particulièrement avec M. de Fontanes, s'étonnera justement de voir dans le journal de madame*** que Napoléon n'avait pas du tout d'esprit.

      (Note de l'éditeur.)

      29

      Ces mots furent entendus par le duc de Bassano, qui était appuyé sur la cheminée, près de laquelle causaient MM. de Talleyrand et Sémonville; il n'y a nul doute qu'ils furent répétés par lui à Napoléon. (Note de madame–.)

      30

      M. de Talleyrand était trop fin courtisan pour tenir un pareil propos, devant de tels témoins; mais s'il l'eût tenu en effet, M. le duc de Bassano n'eût point été capable de le redire à l'empereur.

      (Note de l'éditeur.)

      31

      M. de Sémonville perdit son ambassade, et fut honorablement annulé au sénat. En se rappelant ces faits, d'une vérité exacte, on doit s'étonner que M. de Montholon, l'un des deux beaux-fils de M. de Sémonville, se soit attaché dans la suite au sort de Napoléon. Quand on cherche l'explication de cette étrange conduite, on peut la trouver dans le mariage de M. de Montholon, qui ne fut point approuvé par sa famille, ce qui le brouilla avec elle.

      32

      Depuis, duchesse de Montebello.

      33

      Encore les manières de L'empereur! Mais ce jour-là il s'était déchaîné contre les femmes, ce qui explique l'humeur de Madame*** contre lui. Nous n'avons pas besoin de dire qu'il y a plus que de l'exagération à appeler de l'insolence la brusquerie que l'on, a pu quelquefois reprocher à l'empereur comme à Frédéric II et à d'autres grands hommes, et à ne voir dans ses momens d'affabilité que la gaîté la plus vulgaire. (Note de l'éditeur.)

      34

      Depuis, princesse de Neufchâtel et de Wagram.

      35

      Je ne vois pas que l'empereur doive perdre sa brillante auréole, pour s'être couché quelquefois de bonne heure, et avoir fait un usage modéré de café.

      (Note de Constant.)

      36

      L'empereur était économe et prêchait sans cesse l'économie. (Note de Constant.)

      37

      Jamais l'empereur n'a été sujet à des attaques d'épilepsie. C'est encore là une de ces histoires dont on a tant débité sur son compte. On verra, dans le portrait que j'ai tracé de l'empereur, ce qui a pu donner lieu à celle-ci.

      (Note de Constant.)

      38

      Il est de notoriété publique aujourd'hui que M. le duc de Vicence, si indignement calomnié pendant tant d'années par des ennemis habiles à profiter du silence que lui imposait sa position auprès de l'empereur, n'a pris, ni même pu prendre, aucune part à la catastrophe du duc d'Enghien. Il est prouvé qu'au moment même où le général Ordener, chargé seul de l'arrestation du malheureux prince, s'acquittait de cette fatale mission, M. de Caulaincourt était à trente lieues d'Ettenheim, chargé, de son côté, d'arrêter la baronne de Reich et quelques émigrés qui entretenaient une correspondance contre le chef du gouvernement français, et que M. de Caulaincourt relâcha, avant d'avoir repassé la frontière avec eux. Il est prouvé que M. de Caulaincourt n'eut connaissance de la mission confiée au général Ordener, qu'en même temps que tout le monde, et après cette mission remplie; enfin il est prouvé que M. de Caulaincourt était à Lunéville le jour et à l'heure de la sanglante exécution du duc d'Enghien. M. de Bourrienne a déjà relevé dans ses mémoires l'erreur dont M. le duc de Vicence a été trop long-temps victime. Nous nous faisons également un devoir de protester ici contre tout passage du journal de Madame*** qui pourrait être trouvé injurieux à la mémoire d'un des hommes les plus honorables de l'empire.

      (Note de l'éditeur.)

      39

      J'ai été quinze ans valet de chambre de l'empereur, et je nesuis point de l'avis de l'auteur du journal.

      (Note de Constant.)

      40

      Depuis, grand duc de Francfort.

      41

      Faisant allusion aux sœurs de Bonaparte auxquelles on n'avait pas pensé dans le premier moment qu'on créa l'empire, et qui vinrent tourmenter leur frère le lendemain pour les titres qu'elles voulaient avoir, ce qui donna lieu à beaucoup de plaisanteries dans le public.

      42

      On voit par cette scène ridicule, combien Bonaparte était esclave de l'étiquette et de minuties misérables, puisque, dans cette circonstance, il se laissa emporter par la colère, jusqu'à dire des choses très-dures à Joséphine, pour elle et pour son fils.

      Cependant il aimait le prince Eugène autant qu'il était susceptible d'aimer, et peu de temps après il leur en donna la preuve, comme chacun sait.

      43

      Voir ci-dessus la note de l'éditeur sur M. le duc de Vicence.

      44

      Aujourd'hui grand duc de Bade.

      45

      Nous avons démontré plus haut que les princes de Bade n'avaient rien à témoigner extérieurement à M. de Caulaincourt, et que l'aisance de celui-ci ne pouvait étonner qu'une personne prévenue d'avance contre lui, par trop de confiance dans une imputation matériellement fausse.

      (Note de l'éditeur.)

      46

      Chacun son métier; c'était dans les camps que M. de Caulaincourt avait fait son apprentissage de courtisan; il pouvait donc bien ne pas y être tout-à-fait aussi rompu que l'avaient été ses parens qui étaient à l'ancienne cour. Au reste, nous avons souvent ouï parler, dans un tout autre sens, et nous avons pu juger nous-même des manières de M. le duc de Vicence.

      (Note de l'éditeur.)

      47

      À cette époque où s'est formée la confédération du Rhin, Francfort n'en faisait pas encore partie, e