Elles s’asseyent sur une des tables, je fais quelques exercices d’échauffement et descends lentement dans l’eau froide de la piscine d’eau de mer. Pendant l’heure qui suit, je nage le plus que je peux, dans un premier temps pour ne pas geler, passant d’une nage à l’autre afin de ne pas me fatiguer trop vite. Quand je sors finalement de la piscine, j’ai les muscles en bouillie, mais je me sens étrangement bien. Je me dirige vers elles tout dégoulinant et Fia me tend alors une serviette avec une expression curieuse dans le regard dont je ne comprends pas bien la signification. Mais cela ne dure qu’une seconde car Becca lui réclame de l’attention et est ainsi détournée. Je finis de me sécher, mets le peignoir et les chaussons et nous montons tous dans l’ascenseur pour retourner à l’hôtel.
Fia nous dit au revoir et promet d’arriver à l’heure demain matin. Je lui dis que ce n’est pas grave. Nous restons tous les deux devant la porte tandis qu’elle rentre dans la C3 Pluriel, avec laquelle elle est venue et nous lui faisons signe lorsqu’elle remonte la pente.
« Tu sais, Kalle, ze l’aime beaucoup, » me dit Becca dans l’ascenseur pour monter dans la chambre.
« Elle est très sympa, n’est-ce pas ? » lui dis-je à moitié distrait, car je viens de me rappeler que j’ai oublié de téléphoner à Creutzer pour en savoir plus sur Lentz. Il faut que le fasse demain. Cette histoire réveille ma curiosité. Bien qu’elle semble déjà avoir disparu des informations et des journaux, mon expérience me fait dire que cela ne signifie pas qu’elle est terminée. Et Beauchamp, a-t-il déjà reçu ma lettre ? Enfin, si jamais il donne signe de vie, Gabriela m’appellera, il ne faut pas que je m’occupe de ça.
Nous dînons dans la chambre, Becca tombe de sommeil et je commence à sentir les effets de mon heure de natation. Une fois Becca endormie, je téléphone au service de chambre afin qu’ils viennent débarrasser nos repas et vais ensuite sur le balcon, observer les lumières de Funchal en réfléchissant au lieu de mon déjeuner de demain avec Cinzia.
Quelle coïncidence de la vie, qui aurait dit que j’allais la rencontrer ici après tout ce temps ? J’ai hâte de discuter avec elle demain, si j’arrive à ôter mes yeux de son décolleté… Je m’assois sur une des chaises et m’endors quasi instantanément. Je me réveille peu après, complètement gelé, et vais donc me coucher.
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