Fig. 6 : Identité du mouvement de reflet/modèle et de langage synchronisé
1.6 Liberté et compulsion
La différence de méthode s’explique par la réalisation d’un mouvement au moyen de la surface de contact, de la forme du mouvement de la raquette et de la balle, et non par la recherche d’une solution passant par une description phénographique. Cette dernière est basée sur la croyance en l’existence du « mouvement » comme donné, et du « résultat exigé ». Notre méthode n’envisage le mouvement que comme une possibilité. Ce n’est pas le déterminisme d’un système cybernétique mais la liberté d’un individu dans une situation respective qui détermine la forme de mouvement. A première vue, la surface de contact et la forme du mouvement, qui doivent être assimilées, apparaissent comme une compulsion anormale (mouvement compulsif entre surface de contact et forme de mouvement entre raquette et balle). Entre la surface de la raquette et la balle, une relation mathématique et physique est établie, et afin d’apporter une certaine précision à la description, on utilise des lignes droites, des paraboles ainsi que l’accélération de la pesanteur. Cette précision, en considérant la forme phénographique, liée à l’intention de mouvement (à savoir, frapper correctement la balle) correspond à une idée exactement définie en ce qui concerne la perception. Les expressions du mouvement telles que « rester en contact », « guider », « ouvrir », « fermer » peuvent être décrites en termes physiques tels que « cercle », « lignes droites », « courbe » et « pendule ».
Fig. 7 : Coup au sol – « accompagnement »
En réalité, la compulsion n’est que le coté ambigu de la liberté. La liberté de décider la réalisation d’un but défini doit être payée du sacrifice de la variété des possibilités, c.-à-d. que le joueur doit prendre une décision. Une fois qu’il a fait son choix, il est soumis
aux lois d’une probabilité.
A ce propos, Christian (1963) parle de l’aide appréciée comme d’une chose typiquement humaine. Si la balle doit être envoyée dans une grande zone de tir, le mouvement de surface de la raquette reste difficilement maîtrisé (parce que non-structuré). Toutefois, lors d’une frappe correcte vers une petite zone de tir (séries de jeu), le mouvement de surface se structure afin de guider la balle avec précision. (Fig. 7 et Fig. 8). Si on détermine à l’avance la distance et la hauteur de la trajectoire de la balle, si en plus, on requiert une rotation avant/ arrière (modulation), et si on prend en compte les conditions d’anticipation de la balle et les actions de l’adversaire, alors le mouvement de surface de la raquette, qui doit générer une impulsion de force adéquate au moment de l’impact, devient de plus en plus défini.
La forme coïncidente entre la balle et la surface de raquette, le parallélisme entre perception et mouvement - offrent la possibilité de décrire le processus comme une interdépendance psychophysique qui tient compte du caractère axiologique, de l’intention de mouvement.
La relation mathématique et physique entre le mouvement de la surface de raquette et la balle, ajoutée à l’intention de mouvement de frapper et d’envoyer correctement cette dernière, permet de décrire une structure espace-temps ; le « timing » du mouvement. Cette structure se caractérise par le but, l’attente, le langage et l’action, elle ouvre d’inimaginables perspectives d’étude de mouvement. Cette étude doit prendre en compte, d’une part, la précision d’une abstraction mathématique et physique, et d’autre part, la perception qui se produit simultanément. Ainsi, la contradiction apparente entre liberté et compulsion se détermine dans la forme.
Fig. 8 : Demi-volée – « accompagnement »
Fig. 9 : « envoyer » - « attraper »
2. « DEFINIERTES TIMING » : CONSEQUENCES PRATIQUES
Tout comme la découverte de la forme coïncidente de mouvement ; le fait de « se former » par la « compréhension », la structure externe du système d’enseignement fut développée grâce à l’interaction continue entre le déroulement total d’une leçon et sa réalisation.
2.1 Rythme de mouvement et zones de définition
Les zones de perception définissables et les structures de mouvement sont liées aux quatre rythmes de mouvement suivants : coup au sol, demi-volée, volée et smash/service.
La figure 9 montre l’action d’envoyer et d’attraper la balle comme un exercice de base duquel sont déduits les quatre rythmes de mouvement.
Fig. 10 : Zone de définition – coup au sol
La figure 11 montre la structure du mouvement « coller » de la surface de raquette à la balle. Le fait de « Coller » dans l’espace direct de mouvement met en évidence le « dessin » de la trajectoire courbe de la balle au loin.
Fig. 11 : Rythme de mouvement du coup au sol – « coller »
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