Le Livre d'Urantia. Urantia Foundation. Читать онлайн. Newlib. NEWLIB.NET

Автор: Urantia Foundation
Издательство: Ingram
Серия:
Жанр произведения: Религия: прочее
Год издания: 0
isbn: 9780911560152
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      4:3.2 (57.7) Le Dieu éternel est incapable de colère et d’emportement dans le sens humain de ces émotions, et tel que les hommes comprennent ce genre de réactions. Ces sentiments sont vulgaires et méprisables, à peine dignes d’être appelés humains, et encore bien moins divins. De telles attitudes sont entièrement étrangères à la nature parfaite et au caractère plein de grâce du Père Universel.

      4:3.3 (58.1) Une partie, une très grande partie des difficultés éprouvées par les mortels d’Urantia pour comprendre Dieu provient des conséquences profondes de la rébellion de Lucifer et de la trahison de Caligastia. Sur les mondes non isolés par le péché, les races évolutionnaires peuvent se faire des idées bien meilleures du Père Universel. Elles souffrent moins de confusion, de déformation et de perversion dans leurs concepts.

      4:3.4 (58.2) Dieu ne se repent jamais de ce qu’il a fait, de ce qu’il fait maintenant, ni de ce qu’il fera dans l’avenir. Il est infiniment sage aussi bien que tout-puissant. La sagesse de l’homme nait et croit des épreuves et des erreurs de l’expérience humaine. La sagesse de Dieu réside dans la perfection non qualifiée de son infinie perspicacité universelle, et cette divine préconnaissance dirige effectivement le libre arbitre créateur.

      4:3.5 (58.3) Le Père Universel ne fait jamais rien qui cause ultérieurement du chagrin ou des regrets, mais il en va autrement pour les créatures douées de volonté qui ont été formées selon les plans de ses Personnalités Créatrices dans les univers extérieurs. Celles-ci font des choix malheureux qui provoquent parfois des émotions de divine tristesse chez leurs parents Créateurs. Mais, bien que le Père ne commette pas d’erreurs, n’éprouve pas de regrets et ne ressente pas de chagrins, il est un être doué d’une affection de père. Son cœur est certainement affligé lorsque ses enfants n’arrivent pas aux niveaux spirituels qu’ils pourraient atteindre avec l’assistance qui leur a été si libéralement fournie par les plans d’aboutissement spirituel et le mode d’ascension des mortels mis en œuvre dans les univers.

      4:3.6 (58.4) La bonté infinie du Père dépasse la compréhension du mental fini du temps. Pour exposer effectivement toutes les phases de bonté relative, il faut donc toujours fournir un contraste avec un mal (non un péché) servant de comparaison. La perspicacité imparfaite des mortels ne peut discerner la perfection de la bonté divine que parce que celle-ci se trouve associée en relation de contraste avec l’imperfection relative des relations du temps et de la matière dans les mouvements de l’espace.

      4:3.7 (58.5) Le caractère de Dieu est infiniment suprahumain. C’est pourquoi il faut qu’une telle nature divine soit personnalisée, comme dans les Fils divins, avant de pouvoir être comprise, même à l’aide de la foi, par le mental fini de l’homme.

      4:4.1 (58.6) Dans tout l’univers des univers, Dieu est le seul être stationnaire, contenu en soi et invariant, n’ayant ni extérieur, ni au-delà, ni passé, ni futur. Dieu est énergie intentionnelle (esprit créateur) et volonté absolue, et ces qualités existent par elles-mêmes et sont universelles.

      4:4.2 (58.7) Puisque Dieu existe par lui-même, il est absolument indépendant. L’identité même de Dieu est hostile au changement. « Moi, le Seigneur, je ne change pas. » Dieu est immuable, mais ce n’est pas avant d’avoir atteint le statut du Paradis que vous commencerez quelque peu à comprendre comment Dieu passe de la simplicité à la complexité, de l’identité à la variation, du repos au mouvement, de l’infinité à la finitude, du divin à l’humain, et de l’unité à la dualité et à la triunité. Et Dieu peut modifier ainsi les manifestations de son absoluité parce que l’invariance divine n’implique pas l’immobilité. Dieu a de la volonté, il est volonté.

      4:4.3 (58.8) Dieu est l’être qui se détermine absolument par lui-même. Il n’y a pas de limites à ses réactions dans l’univers, sinon celles qu’il s’impose lui-même. Ses actes de libre arbitre ne sont conditionnés que par les qualités divines et les attributs parfaits qui sont les caractéristiques inhérentes à son éternelle nature. Le lien entre Dieu et l’univers est donc celui d’un être de bonté finale additionnée d’une libre volonté d’infinité créatrice.

      4:4.4 (58.9) L’Absolu-Père est le créateur de l’univers central et parfait, et le Père de tous les autres Créateurs. Dieu partage, avec les hommes et d’autres êtres, la personnalité, la bonté et de nombreuses autres caractéristiques, mais l’infinité de volonté n’appartient qu’à lui seul. Dieu n’est limité dans ses actes créateurs que par les sentiments de son éternelle nature et par les préceptes de sa sagesse infinie. Dieu ne choisit personnellement que ce qui est infiniment parfait, d’où la perfection céleste de l’univers central, et, bien que les Fils Créateurs partagent entièrement sa divinité et même certaines phases de son absoluité, ils ne sont pas tout à fait limités par la finalité de sagesse qui dirige l’infinité de volonté du Père. En conséquence, la libre volonté créatrice devient encore plus active, entièrement divine et à peu près ultime, sinon absolue, chez les Fils de l’ordre des Micaëls. Le Père est infini et éternel, mais, si l’on niait qu’il puisse se limiter lui-même volontairement, cela équivaudrait à nier le concept même d’absoluité de sa volonté.

      4:4.5 (59.1) L’absoluité de Dieu imprègne tous les sept niveaux de la réalité d’univers, et la totalité de cette nature absolue est soumise à la relation entre le Créateur et sa famille universelle de créatures. Il se peut que la précision caractérise la justice trinitaire dans l’univers des univers, mais, dans toutes ses vastes relations familiales avec les créatures du temps, le Dieu des univers est gouverné par le sentiment divin. En premier et en dernier lieu — éternellement — le Dieu infini est un Père. Parmi tous les titres possibles qui permettraient de le faire connaitre convenablement, j’ai reçu ordre de dépeindre le Dieu de toute création comme le Père Universel.

      4:4.6 (59.2) Chez Dieu le Père, les actes de libre arbitre ne sont ni gouvernés par son pouvoir ni guidés par le seul intellect. La divine personnalité se définit comme un esprit se manifestant aux univers en tant qu’amour. En conséquence, dans toutes ses relations personnelles avec les personnalités créées des univers, la Source-Centre Première est toujours et uniformément un Père aimant. Dieu est un Père au sens le plus élevé du terme. Il est éternellement motivé par l’idéalisme parfait de l’amour divin, et c’est dans le fait d’aimer et d’être aimé que cette tendre nature trouve sa plus forte expression et sa plus grande satisfaction.

      4:4.7 (59.3) Dans la science, Dieu est la Cause Première ; en religion, il est le Père universel et aimant ; en philosophie, il est l’unique être qui existe par soi-même, ne dépendant d’aucun être pour son existence, mais conférant salutairement l’existence réelle à toutes choses et à tous les autres êtres. La révélation est toutefois nécessaire pour montrer que la Cause Première de la science et l’Unité existant en-soi de la philosophie sont le Dieu de la religion, plein de miséricorde et de bonté, et engagé à faire survivre éternellement ses enfants terrestres.

      4:4.8 (59.4) Nous recherchons avec insistance le concept de l’Infini, mais nous adorons l’idée-expérience de Dieu, notre capacité de saisir, en tout lieu et à tout moment, les facteurs de personnalité et de divinité de notre concept le plus élevé de la Déité.

      4:4.9 (59.5) La conscience d’avoir mené une vie victorieuse sur la terre nait de la foi d’une créature confrontée au terrible spectacle des limitations humaines, lorsqu’à chaque épisode récurrent de son existence et sans jamais faillir, elle ose proclamer ce défi : Même si je ne peux pas faire cette chose, quelqu’un vit en moi qui peut la faire et la fera, une fraction de l’Absolu-Père de l’univers des univers. C’est cela « la victoire qui triomphe du monde, votre foi elle-même. »

      4:5.1 (59.6) La tradition religieuse est l’histoire imparfaitement