(L’hôtel de Sunset Harbor – Tome 4)
S o p h I e L o v e
Sophie Love
Fan depuis toujours du genre romantique, Sophie Love est ravie de la parution de sa première série de romance : Maintenant et à tout jamais (L’Hôtel de Sunset Harbor – tome 1).
Sophie adorerait recevoir de vos nouvelles, donc s’il vous plaît visitez www.sophieloveauthor.com pour lui envoyer un e-mail, rejoindre la liste de diffusion, recevoir des e-books gratuits, apprendre les dernières nouvelles, et rester en contact!
Copyright© 2016 par Sophie Love. Tous droits réservés. Sauf dérogations autorisées par la Loi des États-Unis sur le droit d'auteur de 1976, aucune partie de cette publication ne peut être reproduite, distribuée ou transmise sous quelque forme que ce soit ou par quelque moyen que ce soit, ou stockée dans une base de données ou système de récupération, sans l'autorisation préalable de l'auteur.
Ce livre électronique est réservé, sous licence, à votre seule jouissance personnelle. Ce livre électronique ne saurait être revendu ou offert à d'autres personnes. Si vous voulez partager ce livre avec une tierce personne, veuillez en acheter un exemplaire supplémentaire par destinataire. Si vous lisez ce livre sans l'avoir acheté ou s'il n'a pas été acheté pour votre seule utilisation personnelle, vous êtes prié de le renvoyer et d’acheter votre exemplaire personnel. Merci de respecter le difficile travail de cet auteur.
Il s'agit d'une œuvre de fiction. Les noms, les personnages, les entreprises, les organisations, les lieux, les évènements et les incidents sont le fruit de l'imagination de l'auteur ou sont utilisés dans un but fictionnel. Toute ressemblance avec des personnes réelles, vivantes ou mortes, n'est que pure coïncidence.
Image de couverture : Copyright Ioana Catalina E, utilisée en vertu d'une licence accordée par Shutterstock.com.
LIVRES PAR SOPHIE LOVE
L’HÔTEL DE SUNSET HARBOR
MAINTENANT ET À TOUT JAMAIS (Tome 1)
POUR TOUJOURS ET À JAMAIS (Tome 2)
POUR TOUJOURS, AVEC TOI (Tome 3)
SI SEULEMENT C’ÉTAIT POUR TOUJOURS (Tome 4)
POUR L’ÉTERNITÉ, ET UN JOUR (Tome 5)
POUR L’ÉTERNITÉ, PLUS UN (Tome 6)
TABLE DES MATIÈRES
CHAPITRE UN
L’anneau était plus beau que ce dont Emily se souvenait. Une bande d'argent torsadée était entrelacée de bleu qui lui rappelait l'océan. Un groupe de perles était nichées ensemble. C'était magnifique, unique et si absolument parfait.
Un flocon de neige atterrit sur la main d'Emily, la ramenant à l'instant présent. Elle jeta un coup d'œil à Daniel, encore sur un genou sur la plage, des vagues noires se brisant derrière lui, des étoiles scintillantes au-dessus, du sable collé aux jambes de son pantalon. Des larmes brillaient dans ses yeux et Emily sentit les siennes monter dans ses propres yeux en retour. Elle ne pouvait pas bouger, ne pouvait pas rester debout. La seule chose qu'elle voulait faire était de s’accrocher à Daniel et ne jamais le lâcher.
Elle passa ses bras autour de son cou et attira son corps près du sien, embrassant encore et encore la chair exposée de sa nuque, puis elle enroula ses doigts dans ses cheveux.
« Je suis tellement amoureuse de toi », murmura-t-elle.
« Je t'aime plus que les mots peuvent le dire », répondit Daniel, le souffle court. Puis, avec un petit rire, il ajouta : « Tu trembles. »
Emily rit aussi, elle avait l’impression d’être une petite fille, insouciante. « Ça doit être la neige », dit-elle.
Ils se séparèrent enfin. Daniel saisit la main d'Emily et la remit debout.
« Est-ce qu’on y retourne ? » demanda-t-il.
Emily pensa à la fête de Thanksgiving qui avait lieu dans son B&B en ce moment même. Pratiquement toute la ville y était rassemblée ; sûrement, son absence et celle de Daniel auraient été remarquées à présent. Mais elle ne voulait pas y retourner. Pas encore. Elle voulait rester ici avec Daniel, dans ce moment idéal, le plus longtemps possible.
Emily secoua la tête et frotta la chair de poule sur ses bras. « On ne peut pas rester ici un peu plus longtemps ? »
Daniel sourit tendrement. « Bien sûr. » Il l'enveloppa dans ses bras. Ensemble, ils se sont balancèrent, comme s’ils dansaient sur une musique que seuls eux