En quelques instants, le navire, une épave en feu, flottait droit vers le centre de la flotte de l’Empire, la séparant au milieu. Et ils n’avaient aucun moyen de l’arrêter.
L’embarcation en frappa d’autres, et tandis que des hommes criaient et sautaient hors de la trajectoire, des flammes commencèrent à les lécher, se propageant à gauche et à droite causant le chaos dans la flotte de l’Empire. Rapidement, plusieurs autres navires furent en feu, avec leurs soldats se ruant pour les éteindre.
« MONSIEUR ! », Erec entendit quelqu’un s’écrier.
Erec se tourna pour voir un des hommes pointant du doigt, et quand il regarda vers l’amont de la rivière, il fut frappé par une vue impressionnante : une cité majestueuse qui ne pouvait être autre que Volusia.
« Volusia », dit Alistair, de l’assurance dans la voix, et Erec sentit que cela devait être cela.
Il jeta un coup d’œil en arrière, vit qu’ils avaient gagné un temps précieux – peut-être des heures – et il sut qu’ils avaient une chance, quoique mince, de pénétrer dans la cité et d’en sortir avant que l’Empire ne puisse les rattraper.
Il se tourna et fit un signe de la tête à ses hommes.
« Pleine voile, droit devant », ordonna-t-il.
La flotte d’Erec, naviguant avec régularité pour la plupart de la journée, atteignit finalement un tournant dans le méandre, le courant augmentant, et ce faisant, Erec regarda au loin, en admiration face à la vue. S’étendant devant eux se tenait ce qui ne pouvait être que Volusia. Une cité magnifique, la plus somptueuse sur laquelle il ait jamais posé les yeux, elle était faite d’or, brillant même depuis là, ses édifices et rues plus ordonnés et raffinés que tout ce qu’il avait pu voir. Partout s’élevaient des statues, en forme de femme qui paraissait être une déesse, éblouissante dans le soleil, et il ne pouvait s’empêcher de se demander qui elle était, et quel culte la vénérait. Plus que tout, Erec était interloqué par son port scintillant, rempli de toutes sortes de navires et vaisseaux, pour une grande partie dorés, étincelants dans le soleil, si brillants qu’il du presque détourner le regard. L’océan se brisait sur ses rives, et Erec put voir immédiatement qu’il s’agissait d’une cité à la richesse et à la puissance phénoménales.
Alors qu’il l’examinait, Erec fut aussi surpris par quelque chose d’autre qu’il vit : des colonnes de fumée noire. Elles flottaient au-dessus de la cité, la recouvrant comme un manteau dans toutes les directions. Il ne pouvait en comprendre la raison. La cité était-elle en feu ? Au milieu d’un soulèvement ? Attaquée ?
C’était déroutant pour lui. Comment une telle cité, un tel bastion de puissance, pouvait-elle être attaquée ? Quelle force y avait-il dans l’Empire qui soit assez puissante pour assaillir une ville de l’Empire ?
Et ce qui l’inquiétait plus que tout : Gwendolyn était-elle impliquée ?
Erec plissa les yeux, se demandant s’il voyait des choses ; mais tandis qu’ils se rapprochaient, tandis qu’il entendait le bruit distinct d’hommes poussant des cris d’agonie, il réalisa qu’il avait raison. Et alors qu’il regardait de plus près, il cligna des yeux, confus. Il apparaissait que l’Empire attaquait l’Empire. Mais pourquoi ?
Partout, des hommes tombaient, des milliers de soldats se déversaient dans les rues, à travers les portes ouvertes de la cité, la saccageaient. Ces envahisseurs portaient une armure de l’Empire, mais elle était d’une couleur différente – toute noire. Il vit qu’ils arboraient un étendard distinct, et en observant de plus près, il le reconnut d’après ses livres d’histoire :
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