Le visage en forme sablier pulpeux bronzé de la brunette était ferme avec un bon tonus musculaire indiquant la régularité d’exercices et l’attention au régime. Son buste et ses hanches étonnamment proportionnés étaient compensés par une taille joliment définie qui se courbait gracieusement vers le bas et vers l’extérieur de hanches parfaitement alignées aux épaules légèrement arrondies encadrant des seins considérables mais néanmoins désinvoltes. Ses fesses arrondies étaient symétriques avec de beaux profils latéraux en harmonie avec la longueur de ses jambes. Chaque pouce séduisant d’elle était une image d’équilibre, d’harmonie et de sensualité éthérée.
L’homme d’un âge moyen avait de la graisse superflue plus prononcée autour du ventre, légèrement affaissée. Pourtant, son corps avait concervé un certain vestige de ce qui aurait été autrefois un beau physique, avant que les ravages du temps et de la vie débauchée ne laissent des séquelles. Néanmoins, comme la plupart des hommes occupant des postes importants, il avait une libido hyperactive combinée à la confiance soutenue par sa position, le rendant imprudemment disposé à tenter sa chance de faire des rencontres illicites indépendamment du comment, quand, où et avec qui elles pourraient être. En raison de cette omnipotence, il supposait invariablement que faire des injonctions pour la conformité sexuelle des femmes – qui étaient fascinées par les hommes en position de pouvoir – était une chose à laquelle il s’attendait et qu’il tenait pour acquis. Le phénomène ne se limitait pas aux hommes, mais il était également applicable aux femmes, pour qui avoir de l’autorité sur autrui était également leur aphrodisiaque ultime.
La brunette jeta brusquement sa tête en arrière, dégageant de manière provocante sa langue de leur embrassade torride et se mit à l’embrasser doucement en descendant lentement vers le bas de son menton pour arriver à son entrejambe. Une telle anticipation fut récompensée lorsqu’elle caressa légèrement sa masculinité de ses ongles bien soignés.
Elle ne pouvait pas s’empêcher de se sourire en se rappelant de ses années d’adolescence et se demanda ce que Rabbi Amos Rosenfeld – un ami de la famille et un visiteur fréquent de leur maison à Brooklyn – aurait pensé d’elle en ce moment. Il lui rappelait souvent qu’indépendamment de ce qu’elle choisirait de faire dans sa vie, de toujours s’assurer qu’elle était en contrôle et au-dessus de toute situation : ce qui était précisément le cas en ce moment.
Alors que sa respiration s’accélérait et que ses gémissements devenaient de plus en plus désespérés, elle finit par céder et lentement, mais sûrement, se laissa aller.
Bien que de tels rendez-vous clandestins étaient souvent nécessaires dans le travail de la brunette, ce n’était pas du tout un travail qu’elle considérait comme horrible.
Alors que des dizaines de milliers d’autres liaisons potentiellement dangereuses se jouaient simultanément dans des chambres d’hôtel et des logements privés dans diverses métropoles, villes et villages du monde entier, cette liaison particulière avait eu lieu dans le complexe Watergate de Washington DC, une adresse notoire où des prédateurs d’entreprises, des scélérats machiavéliques et un président américain de « je ne suis pas un escroc » avaient rencontré leurs Waterloo pour des conspirations de cabrioles, de criminalités ou d’espionnages.
L’homme, satisfait mais épuisé, s’était assoupi un instant. Il ne savait pas du tout que les magouilles sexuelles de cette soirée n’étaient pas une suite involontaire et accidentelle de la rencontre fortuite de la semaine dernière avec la brunette, mais une partie d’un plan prédéterminé orchestré et exécuté dans le but d’avoir une conséquence directe aux événements mondiaux. Une foule de décisions, que les gens pensaient être très tardives, était prise pour reconnaître l’existence historique d’un peuple palestinien qui méritait la justice, les droits de l’homme et une nation. Ces décisions – malgré les menaces israéliennes furieuses accompagnées du rappel inévitable de l’Holocauste – ont récemment inclus la reconnaissance de l’état palestinien par plusieurs pays européens, par la provision du statut d’observateur palestinien à la Cour pénale internationale (CPI), par un vote de reconnaissance par le parlement européen et l’invocation des Conventions de Genève des droits palestiniens par 126 pays demandant à Israël de mettre fin à la construction de colonies illégales en Cisjordanie et à Jérusalem-Est.
L’Australie, le Canada et les États-Unis n’avaient pas assisté cette fois-ci aux Conventions de Genève régissant les règles de guerre et d’occupation militaire – des pays dont la gouvernance coloniale dans le passé comprenait la discrimination raciale, l’exploitation et les mauvais traitements sans cœur des populations indigènes qui, dans certains cas, constituaient un génocide prémédité. Ces développements pro-palestiniens menaçaient d’être retardés ou peut-être même de contrecarrer le rêve judaïque à ériger son ‘Troisième Temple’ conformément à la prophétie biblique d’Ezéchiel.
Par conséquent, des mesures drastiques étaient nécessaires, y compris la montée en puissance de hasbara – un mot hébreu signifiant littéralement ‘explication’ couvrant un large éventail d’activités de propagande favorisant les aspects positifs d’Israël comme moyen de contrer la presse négative et les perceptions du public – pour renforcer l’idée fausse qu’Israël était « la seule démocratie au Moyen-Orient » et qu’elle ne faisait que de « se défendre » en utilisant « l’armée la plus morale dans le monde », oubliant les dévastations de la vie et de la propriété palestiniennes l’été dernier à Gaza avec la domination écrasante des armes de pointe contre un peuple ne possédant ni char, ni navire de guerre, ni avion de combat pour se défendre.
Néanmoins, grâce aux organes lobby juifs sionistes puissants, Israël continuerait à renforcer sa tactique pour harceler tous ceux qui se sont exprimés ou opposés activement aux politiques israéliennes, il continuerait à faire pression sur la législation inspirée du lobby juif criminalisant les critiques d’Israël, il continuerait à s’opposer et à discréditer les critiques militantes pro-palestiniennes de l’Apartheid de l’état juif et il continuerait à maintenir son mode de fonctionnement de chantage, de corruption et d’intimidation soutenu par les opérations faux-drapeau pour conserver la collusion occidentale dans le but de pouvoir réécrire l’histoire juive. En effet l’histoire juive actuelle représente les juifs comme étant dépendants et à la merci des autres, l’histoire juive doit être modifiée pour représenter son peuple comme étant indépendant contrôlant son propre destin dans un état juif, dont l’établissement et la survie ont nécessité de refuser graduellement mais positivement au peuple palestinien sa propre histoire et sa patrie et faciliter ainsi illégalement et par la force l’expansion de la colonie juive.
De nombreux observateurs et commentateurs ont noté que dans la poursuite de cet objectif, Israël avait développé une philosophie de « légitime défense », combinant tous les éléments d’occupation militaire et d’application de la loi pour opprimer le peuple palestinien. C’était une philosophie qui était venue personnifier le caractère des colons juifs israéliens et leur mentalité raciste en tant que « peuple élu » exempt de toute responsabilité pour leurs actes. Une autre conséquence de cette justice était l’expansion d’un état de l’art militaire-sécurité industrielle Goliath, voracement dépendant du commerce avec d’autres pays, dont la pacification du peuple était également essentielle pour leurs gouvernements. Pour les israéliens, peu importe de savoir à qui ils vendent leurs outils de mort et de destruction – y compris les gouvernements qui torturent, terrorisent ou sont même antisémites – tant que ces ventes servent à accumuler des profits et à forger des alliances avec ces états véreux afin de réduire au silence les critiques des politiques israéliennes.
Le succès de l’art militaire-sécurité industrielle Goliath israélien fut en grande partie possible grâce à la vente d’armes pour des tests de sang-froid sur le terrain à Gaza et en Cisjordanie sur des palestiniens prisonniers ‘cobayes’, qui depuis 1967 environ un million d’entre eux ont arbitrairement été arrêtés