2
Kiener, Verfassungsgeschichte der Provence seit der Ostgothenherrschaft bis zur Errichtung der Konsulate (510-1200). Leipzig, 1900, p. 48.
3
Les limites approximatives du franco-provençal sont données d'après la première carte du Grundriss de Grœber, t. I.
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Cette langue s'appela d'abord langue romane, puis prit le nom de limousine; la dénomination de provençal date du XIIIe siècle: c'était, dans ce sens, la langue de la «Province» comprenant à peu près tout le Sud de la France.
5
M. Chabaneau, en classant par province d'origine les troubadours dont il existe une biographie (111, un quart environ du chiffre total) donne pour l'Aquitaine quarante-un noms: parmi eux Guillaume de Poitiers, les troubadours gascons Cercamon et Marcabrun, Jaufre Rudel et Rigaut de Barbezieux (Saintonge), Arnaut de Mareuil, Arnaut Daniel, Giraut de Bornelh, Bertran de Born, etc. L'Auvergne et le Velay ont douze troubadours avec biographie: parmi eux Peire d'Auvergne, Peire Rogier, Peirol, Peire Cardenal. Le Languedoc en a dix-huit, parmi lesquels les Toulousains Peire Vidal et Aimeric de Péguillan, Raimon de Miraval, Guiraut Riquier. Enfin la Provence et le Viennois présentent vingt-huit noms; les principaux sont ceux de Raimbaut d'Orange, de la comtesse de Die, Folquet de Marseille, Raimbaut de Vaquières, Folquet de Romans, etc. Quoique cette liste ne comprenne qu'un quart des troubadours (et que, par conséquent, la classification soit incomplète) il faut remarquer que parmi ces troubadours se trouvent les plus illustres.
6
Sur les genres populaires dans l'ancienne poésie provençale, cf. Ludwig Roemer. Die volksthümlichen Dichtungsarten der altprovenzalischen Lyrik, Marbourg, 1884, et Jeanroy, Origines de la poésie lyrique en France.
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Sur la métrique des troubadours cf. P. Maus, Peire Cardenal's Strophenbau, Marbourg, 1884.
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Le poème de Sainte Foy d'Agen a été publié par M. Leite de Vasconcellos dans la Romania, XXXI (1902), p. 177 et suiv.
9
Cf. Jeanroy, Origines, 1re partie, chap. I.
10
Cf. en particulier Chabaneau, Notes sur quelques manuscrits provençaux égarés ou perdus, Paris, 1886.
11
Paul Meyer, Les derniers Troubadours de la Provence, Paris, 1871.
12
G. Bertoni, I trovatori minori di Genova, Dresde, 1903. Id., Nuove rime di Sordello di Goïto, Turin, 1901 (Extrait du Giornale Storico della letteratura italiana).
13
Cf. A. Stimming in Grœber, Grundriss der romanischen Philologie, II, A, p. 19. Une partie des détails qui suivent est empruntée à cet excellent résumé.
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O. Schultz (-Gora), Die provenzalischen Dichterinnen, Leipzig, 1888.
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Raimon de M
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Roger,
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Kiener,
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Les limites approximatives du
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Cette langue s'appela d'abord langue
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M. Chabaneau, en classant par province d'origine les troubadours dont il existe une biographie (111, un quart environ du chiffre total) donne pour l'Aquitaine quarante-un noms: parmi eux Guillaume de Poitiers, les troubadours gascons Cercamon et Marcabrun, Jaufre Rudel et Rigaut de Barbezieux (Saintonge), Arnaut de Mareuil, Arnaut Daniel, Giraut de Bornelh, Bertran de Born, etc. L'Auvergne et le Velay ont douze troubadours avec biographie: parmi eux Peire d'Auvergne, Peire Rogier, Peirol, Peire Cardenal. Le Languedoc en a dix-huit, parmi lesquels les Toulousains Peire Vidal et Aimeric de Péguillan, Raimon de Miraval, Guiraut Riquier. Enfin la Provence et le Viennois présentent vingt-huit noms; les principaux sont ceux de Raimbaut d'Orange, de la comtesse de Die, Folquet de Marseille, Raimbaut de Vaquières, Folquet de Romans, etc. Quoique cette liste ne comprenne qu'un quart des troubadours (et que, par conséquent, la classification soit incomplète) il faut remarquer que parmi ces troubadours se trouvent les plus illustres.
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Sur les genres populaires dans l'ancienne poésie provençale, cf. Ludwig Roemer.
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Sur la métrique des troubadours cf. P. Maus,
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Le poème de
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Cf. Jeanroy,
10
Cf. en particulier Chabaneau,
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Paul Meyer,
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G. Bertoni,
13
Cf. A. Stimming in Grœber,
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O. Schultz (-Gora),
15
Raimon de Miraval et son épouse Gaudairenca; Hugolin de Forcalquier et Blanchemain (A. Stimming, l. s., p. 19).
16
Sur les protecteurs des troubadours, voir Paul Meyer,
17
Jean de Nostredame,
18
Chabaneau,
19
La duchesse de Normandie était Éléonore d'Aquitaine, petite-fille du premier troubadour, Guillaume, comte de Poitiers, épouse divorcée de Louis VII depuis 1152. C'est entre 1152 et 1154 que Bernard de Ventadour aurait séjourné