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Madame Robadet, dame de compagnie de madame de Montesson, fut toujours attentive à lui plaire, mais n'en fut pas récompensée comme elle aurait dû l'être à la mort de madame de Montesson. Elle fut à peu près oubliée dans le testament, si elle ne le fut pas tout-à-fait. J'ai contribué pour ma part, et sans qu'elle l'ait su, peut-être, à lui faire avoir une place de dame de compagnie en Italie. Madame Robadet était une aimable femme.
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J'ai vu des exemples de ce que je viens de citer, pas plus tard que l'hiver dernier. C'était dans un salon où il y avait beaucoup de monde; la maîtresse de la maison se levait pour aller parler à quelqu'un à l'extrémité du salon; elle trouvait sa place auprès de la cheminée prise, cette place qui est toujours un lieu réservé, ainsi que tout le monde sait. Cette ridicule usurpation se fit plusieurs fois de suite; il fallut que la maîtresse de la maison le dît enfin, pour qu'on ne retombât plus dans cette faute.
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Qui depuis épousèrent, l'une M. de Celles, préfet de Nantes, l'autre le maréchal Gérard. Toutes deux sont faites pour servir de modèle comme filles, comme épouses et comme mères. Madame de Celles est morte à Rome en 1825.
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Madame de La Tour était mademoiselle de Polastron et sœur de la duchesse Jules de Polignac.
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Madame la marquise de Fontanges, fille de l'ancien intendant de Metz, était une charmante personne et jolie comme un ange; sa fille Delphine a depuis épousé M. Onslow (Georges), qui possède un si beau talent pour la composition de musique dramatique.
Madame de Fontanges et son père, M. de Pont, étaient aussi des amis intimes de ma mère. M. de Pont était avec M. de Valence et César Ducrest, lorsque ce malheureux jeune homme fut tué par une bombe, au feu d'artifice tiré pour la paix avec l'Angleterre: M. de Pont eut le bras cassé à plus de soixante-six ans. Il était l'ami le plus intime, après M. de Valence, de madame de Montesson.
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Femme du ministre de Prusse. – C'était une énorme Prussienne, très-bonne femme du reste.
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Ambassadrice de Naples.
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Sœur du prince Czartorinsky.
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Madame de Genlis a été pour madame de Montesson comme beaucoup de gens sont envers les grands parents, c'est-à-dire ingrats, du jour où celui qui a longtemps fait s'arrête. Alors ce parent a tous les défauts; il a d'abord les siens, et puis toutes ses qualités qui se sont changées en défauts. Bienheureux qu'elles ne deviennent pas des vices!
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Madame de La Tour se serait crue coupable d'appeler l'Empereur par son nom.
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On a dit vulgairement que MM. de Polignac avaient été tous deux condamnés à mort; c'est une erreur. M. Armand le fut, mais non pas M. Jules. Il fut condamné à deux ans de prison; il n'eut pas de lettres de grâce comme les autres.
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Junot et moi nous étions alors à Arras, et Murat était gouverneur de Paris. J'ai vu Junot se féliciter, avec un bonheur dont des paroles ne peuvent donner l'idée, de s'être trouvé loin de Paris dans un pareil moment. – Si je m'y fusse trouvée, toutefois, j'aurais été aussi une des premières auprès de l'Empereur. – Madame de La Tour était l'amie de ma mère, comme je l'ai déjà dit, ainsi que la famille Polastron, à Toulouse.
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Il ne faut pas confondre M. d'Hozier avec M. Bouvet de Lozier, aussi accusé dans cette affaire de Georges. M. Bouvet de Lozier ne courait aucun risque, sa prompte franchise avait assuré sa vie.
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Il était empereur depuis le 4 mai 1804; on était alors en juin.
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Malgré sa vive préoccupation, madame de Montesson fut frappée d'une façon risible en entendant ce mot si comique dans une circonstance de vie et de mort. – On sait que madame Bonaparte n'aimait aucune de ses belles-sœurs, et madame Murat était, dans le temps où nous sommes maintenant, l'une de celles qu'elle aimait le moins. – Le jour de la machine infernale, madame Murat était en effet dans la voiture de madame Bonaparte avec mademoiselle de Beauharnais 176. Elles ne furent sauvées toutes trois que parce que Rapp, qui pourtant ne s'entendait guère à la toilette des femmes, s'avisa, en descendant l'escalier, de trouver que le châle de madame Bonaparte n'allait pas avec la robe, ou je ne sais quelle autre partie de l'habillement. Madame Bonaparte, qui allait immédiatement après le Consul, se serait trouvée dans l'explosion, tandis qu'elle ne se trouva qu'à une grande distance. M. d'Abrantès échappa à la mort également ce jour-là par un hasard miraculeux.
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La faveur dont jouissait madame de Montesson ne venait pas, comme on le croyait, de madame Bonaparte, mais de Napoléon lui-même. Un jour, le duc d'Orléans était à Brienne avec madame de Montesson, alors sa femme; le prince fut invité à donner les prix aux élèves de l'école militaire, et ce fut madame de Montesson que le prince chargea de ce soin, et qui les couronna. En donnant le laurier à
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Elle ne lui donnait jamais le nom de Napoléon, ni en lui parlant, ni loin de lui. Elle disait toujours Bonaparte, et plus tard, en parlant de lui, l'Empereur. Mais elle fut très-longtemps à prendre l'habitude de ce dernier nom… et en lui parlant alors, elle lui disait: Mon ami.
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Cette scène, que je tiens en entier de M. de Valence et de madame de Montesson, me fut confirmée depuis par l'impératrice Joséphine; elle avait intérêt à laisser croire qu'elle avait obtenu la grâce à elle seule, mais, comme je savais la vérité, elle n'osa pas l'altérer devant moi.
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C'est ici le lieu de parler de la manière dont on comprend le mot
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Elle était naturellement très-froide et peu expansive; elle avait même habituellement une dignité qui donnait de la crainte aux jeunes femmes qu'on lui présentait.
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Je crois qu'en effet elle ne le connaissait pas du tout.
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M. Coster de Saint-Victor était fanatique pour ses rois comme un Romain de l'ancienne Rome l'était pour sa république. Pendant tout le procès il fit constamment des réponses inconcevables, et toujours bravant les juges et l'autorité… Souvent il dédaignait de répondre, et en tout Napoléon avait raison: il fit beaucoup de mal à sa cause par l'obstination qu'il apportait quelquefois dans ses réponses… Du reste loyal, brave, et brave chevaleresquement… L'infortuné périt avec le plus noble courage, et sur l'échafaud, au moment où sa tête tombait, il criait encore: Vive le Roi!
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On croit généralement que M. Jules de Polignac avait été condamné à mort; c'est une erreur, il ne le fut jamais qu'à deux ans de détention.
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Ce fut à M. de Narbonne (le comte Louis de Narbonne) que ce fait arriva.
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Qui depuis est devenu