inonder – наводнить, хлынуть
corps m – тело
sonner – бить, звонить
vibrement m – вибрация
coup m – удар
retentir – раздаваться
longtemps – долго
lorsque – когда
éteint – погасший
tout à fait – вполне, совершенно
oser – осмелиться
dire – сказать
personne – никто
croire – верить, полагать
fou m – сумасшедший, ненормальный
bougie f – свеча
s'allumer – зажечься
tout seul – сам по себе, сам собой, без чьей-либо помощи
soufflet m – меха, воздуходувка
visible – видимый, зримый
imprimer – печатать, сообщать, отпечатывать
mouvement m – движение
se prendre à – приниматься
souffler le feu – раздувать огонь
râler – хрипеть, храпеть
vieillard m – старик, старец
asthmatique – астматик
pendant que – в то время как
pincettes f pl – щипцы
fourgonner – мешать кочергой, рыться
tison m – головня, головёшка
pelle f – лопата, совок
relever – поднимать
cendre f – пепел, зола
ensuite – затем, потом
cafetière f – кофейник
se jeter – броситься
en bas – вниз
poser – ставить, класть
se diriger vers – направиться к
clopin-clopant
foyer m – очаг
se placer – устроиться, встать, расположиться
instant m – мгновение
fauteuil m – кресло
s'ébranler – двинуться, трогать, тронуться
agiter – двигать, шевелить
pied m – нога, ножка
tortillé – изогнутый, искривлённый
surprenant – удивительный, ошеломительный
venir – приходить
se ranger – встать в строй, устроиться
autour – вокруг
cheminée f – камин
1. Trouvez les mots donnés dans les phrases suivantes.
Приглашать, провести, погода, в грязи, к подошве, закат солнца, хозяин, проводить, просторный, странный, в эпоху Регентства, от ужаса, избавиться, заснуть, гобелен, живой, испытать, свечи, кофейник, направиться, очаг, покинуть, перемещаться.
1. L'année dernière Théodore et ses deux amis ont été invités à passer quelques jours en Normandie. 2. Le temps était magnifique mais au dernier moment a changé. 3. À leur arrivée il pleuvait et les amis étaient obligés de marcher dans la boue qui s'attachait aux semelles de leurs bottes. 4. C'est pourquoi ils marchaient lentement et sont arrivés une heure après le coucher du soleil. 5. Un hôte voyant qu'ils étaient fatigués et avaient sommeil les a conduits chacun dans sa chambre. 6. La chambre de Théodore était vaste mais bien étrange. 7. Tout était comme à l'époque de Régence: la porte, les meubles, les habits jetés par terre. 8. Tout cela le faisait trembler de frayeur et pour s'en débarrasser il s'est couché mais n'a pas pu s'endormir. 9. Le lit flottait sous lui et il a vu que les personnages de la tapisserie et des portraits aux murs étaient vivants. 10. Il a éprouvé une terreur insupportable mais ce n'était pas tout. 11. Quand la pendule dans sa chambre avait sonné onze heures les bougies se sont allumés toutes seules, la cafetière qui se trouvait sur la table s'est jeté en bas et s'est dirigée vers le foyer. 12. Un instant après les fauteuils ont quitté leurs places et se sont trouvés rangés à côté d'elle. 13. Tout cela se déplaçait sans aide de quelqu'un et faisait trembler de peur.
2. Lisez le premier chapitre et dites si l'image suivante illustre bien son contenu, expliquez pourquoi.
J’ai vu sous de sombres voiles
Onze étoiles,
La lune, aussi le soleil,
Me faisant la révérence,
En silence,
Tout le long de mon sommeil.
La vision de Joseph.
I
L’année dernière, je fus invité, ainsi que deux de mes camarades d’atelier, Arrigo Cohic et Pedrino Borgnioli, à passer quelques jours dans une terre au fond de la Normandie.
Le temps, qui, à notre départ, promettait d’être superbe, s’avisa de changer tout à coup, et il tomba tant de pluie, que les chemins creux où nous marchions étaient comme le lit d’un torrent.
Nous enfoncions dans la bourbe jusqu’aux genoux, une couche épaisse de terre grasse s’était attachée aux semelles de nos bottes, et par sa pesanteur ralentissait tellement nos pas, que nous n’arrivâmes au lieu de notre destination qu’une heure après le coucher du soleil.
Nous étions harassés ; aussi, notre hôte, voyant les efforts que nous faisions pour comprimer nos bâillements et tenir les yeux ouverts, aussitôt que nous eûmes soupé, nous fit conduire chacun dans notre chambre.
La mienne était vaste ; je sentis, en y entrant, comme un frisson de fièvre, car il me sembla que j’entrais dans un monde nouveau.
En effet, l’on aurait pu se croire au temps de la Régence, à voir les dessus de porte de Boucher représentant les quatre Saisons, les meubles surchargés d’ornements de rocaille du plus mauvais goût, et les trumeaux des glaces