Le bien est fait par une personne sur les voies de l’utilisation du libre arbitre au nom de la personnalité et de l’amour: « Celui qui n’aime pas n’a pas connu Dieu, car Dieu est amour» (1 Jn 4, 8). Une application différente du libre arbitre se transforme en abnégation et en dégradation spirituelle d’une personne. Ainsi, la liberté humaine contient non seulement la possibilité du bien, mais aussi le risque du mal. Le mal est le faux usage de la liberté; la vérité de la liberté est la bonté. Dès lors, le mal n’a pas d’essence indépendante et se réduit à la seule négation du bien: toutes les définitions supposées indépendantes du mal s’avèrent n’être que des définitions du bien, prises de signe contraire.
Le mal est né comme une mauvaise décision d’un esprit libre, mais par la chute initiale, il s’est enraciné dans la nature humaine, l’a «infecté». D’où la spécificité de l’ascétisme chrétien: il ne lutte pas avec la nature humaine elle-même, mais avec le principe pécheur qui l’habite. En soi, la nature humaine est divine et digne de spiritualisation et d’immortalité (en cela le christianisme diffère du platonisme, du gnosticisme et du manichéisme). Une résurrection corporelle attend l’homme; après le Jugement dernier, les justes sont destinés à l’immortalité corporelle dans de nouveaux corps transfigurés. Puisqu’il est difficile pour une personne de faire face aux désirs pécheurs enracinés dans sa nature, elle doit humilier l’orgueil et remettre sa volonté à Dieu; dans un tel renoncement volontaire à la volonté propre, véritable, et non imaginaire, la liberté est acquise.
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