Les enfances Ogier. Adenet le Roi. Читать онлайн. Newlib. NEWLIB.NET

Автор: Adenet le Roi
Издательство: Bookwire
Серия:
Жанр произведения: Языкознание
Год издания: 0
isbn: 4064066327422
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3193-3229.

      La nouvelle du départ de Carahuel afflige vivement le roi Corsuble; Brunamon, son rival, le lui impute à félonie et porte le défi à quiconque oserait l’en disculper; 3230-83.

      Ogier, ayant appris ce défi, l’accepte avec le consentement de Corsuble et à la grande satisfaction du provocateur; 3284-3376.

      A la requête de Gloriande, Ogier fait partir un messager pour Sustre, dans le double but de recommander à la clémence de Charlemagne le loyal Carahuel et de lui notifier l’engagement qu’il a pris envers Brunamon pour venger l’honneur outragé du vaillant Sarrasin; 3377-3443.

      Les nouvelles apportées au camp français par ce messager déterminent Carahuel à prier l’empereur de le laisser partir sur parole afin de relever lui-même le gant jeté par son accusateur; Charles y consent; au départ, Naime lui recommande chaleureusement de protéger de tout son pouvoir la vie de son neveu; 3444-3561.

      Aussitôt son arrivée à Rome et après avoir salué sa fiancée, Carahuel va trouver Ogier et convient avec lui que le lendemain ils se présenteront tous les deux armés devant Corsuble et laisseront au roi la décision quant à celui qui entrerait en lice contre Brunamon, le retour de Carahuel ayant changé la situation; 3562-3731.

      Brunamon, prévenu de la question qui devait être soumise au roi, exprime sa résolution de se battre avec Ogier en premier lieu, et s’il est victorieux, de se mesurer avec Carahuel; ce dernier ayant fait de vains efforts pour l’en détourner, le duel s’engage; 3732-3918.

      Description des passes; Brunamon est tué, et Ogier s’empare avec bonheur du fameux coursier Broiefort; 3919-4097.

      Carahuel s’adresse de nouveau à Corsuble pour en obtenir la liberté d’Ogier, selon la foi jurée à Charlemagne; il réussit, cette fois, et après avoir récompensé le vaillant champion de son honneur en lui offrant Courte, son épée, il le ramène lui-même au camp de Sustre en se faisant escorter par dix mille hommes armés; 4098-4351.

      Le nouveau coup monté par Danemon, pour se saisir d’Ogier et le tuer, est déjoué cette fois par les précautions prises par Carahuel; 4351-4399.

      Arrivé près du camp français, Carahuel renvoie son escorte, se rend auprès de l’empereur, et lui livre, sain et sauf, son digne ami Ogier, dont il s’était constitué l’otage; 4400-4495.

      Grande joie de Charles et de ses barons; honneurs rendus à Carahuel par toute la cour et particulièrement par le duc Naime; 4496-4629.

      Carahuel prend congé et retourne à Rome; 4630-4690.

      Aux reproches que lui adresse Danemon d’avoir protégé et sauvé Ogier, Carahuel répond par cette dure apostrophe: «Faus hom soit li hounis»; 4691-4705.

      Les chefs sarrasins, réunis en conseil, décident l’attaque des chrétiens pour le lendemain; 4706-83.

      Ils se mettent en campagne, divisés en huit batailles, dont le poëte énumère les chefs en blasonnant leurs armes; Sadoine se désole d’être empêché par ses blessures de prendre part à cette expédition décisive; 4784-4905.

      Préparatifs et dispositions des Français, que le pape lui-même est venu visiter pour leur prêcher la guerre sainte; leur armée est divisée en cinq corps comme à leur arrivée; description des armoiries des divers chefs chrétiens; 4906-5168.

      Les deux armées sont en présence; 5169-5215.

      Éloge de Charlemagne; 5216-5250.

      La bataille s’engage; c’est Ogier qui frappe les premiers coups; 5251-94.

      Description de la bataille; incidents nombreux; le poëte met en scène successivement les chefs des deux armées et consacre aux prouesses de plusieurs d’entre eux des mentions multiples; celles de Charles, d’Ogier et de Carahuel sont particulièrement mises en relief; 5295-6259.

      Les principaux chefs payens étant tués (Danemon sous les coups d’Ogier, Corsuble sous ceux de Charlemagne), l’armée sarrasine se débande; la chasse commence; derniers efforts de Carahuel; il était sur le point de succomber quand Ogier vient l’arracher aux assaillants et le persuade à se rendre; 6260-6496.

      Carahuel et Ogier rentrent à Rome, mais Gloriande, qu’ils s’empressent de rechercher, avait dû se réfugier, ainsi que Sadoine et sa suite, dans une porte fortifiée de l’antique cité, dont les chrétiens étaient occupés, au moment même de l’arrivée d’Ogier, à faire l’assaut; ce dernier fait suspendre l’attaque et ordonne aux assaillants de protéger tous ceux qui sont enfermés dans la tour; 6497-6656.

      Carahuel, reconnu de Gloriande, qui se tenait à la fenêtre, est recueilli dans la tour avec vingt de ses compagnons; il console sa fiancée éplorée et fait à Sadoine le récit de la bataille; 6657-6774.

      Ogier, qui s’est rendu auprès de l’empereur pour lui rendre compte de ses procédés à l’égard de Carahuel, en obtient l’approbation; Charles engage Naime à se rendre en compagnie d’Ogier auprès des captifs de la tour pour leur confirmer la grâce qu’Ogier déjà leur avait assurée, en l’étendant à tous ceux qu’ils désigneraient; après avoir confié la tour (Porte Majour) à une garde de sûreté, le duc de Bavière retourne auprès de l’empereur; Ogier juge bon de rester pour garantir l’exécution des ordres donnés; 6775-6891.

      Aspect de Rome pendant la nuit qui suivit la bataille; 6892-6922.

      Riche butin des Français; abnégation de Charles; 6923-6955.

      Charlemagne donne l’ordre à Thierry et à Naime de lui amener Carahuel et Ogier; tentatives faites pour déterminer le roi payen à se convertir; ni les promesses de Charles, ni les exhortations du pape ne les font aboutir; 6956-7122.

      L’empereur n’en témoigne pas moins une sincère amitié pour Carahuel et charge Ogier de l’accompagner dans la recherche des prisonniers dont on lui a accordé la délivrance; Carahuel, après avoir accompli cette besogne et relevé les corps de Corsuble et de Danemon, obtient (toujours par l’entremise d’Ogier) l’autorisation de retourner dans son pays et prononce le vœu de ne plus jamais porter les armes contre l’empereur; 7123-7299.

      Le surlendemain de la bataille, Charlemagne fait son entrée dans Rome et procède à la réintégration du pape dans son siège pontifical; 7300-7418.

      Charles se loge au Capitole; les payens s’apprêtent à partir; touchants adieux entre Gloriande et Carahuel d’une part, Naime de Bavière et Ogier de l’autre; 7419-7534.

      Carahuel et sa compagnie s’embarquent; à Triple, ils enterrent solennellement Corsuble et Danemon; à Sur s’accomplit la remise de l’héritage du roi Corsuble entre les mains de sa fille Gloriande, et enfin le mariage de celle-ci avec Carahuel; l’auteur laisse en doute si la tradition de leur conversion est fondée ou non; 7535-7650.

      Après que la restauration des églises fut achevée, l’armée chrétienne quitte la ville sainte et repasse les Alpes; 7651-7776.

      Charles à Paris; ses largesses; Ogier doté en Beauvoisis; 7777-7830.

      L’empereur quitte Paris pour se rendre à Aix, et s’arrête pendant quinze jours à Cambrai; 7831-7855.

      Ce n’est qu’en cette ville qu’Ogier apprend la mort de Mahaut, la fille du châtelain Huon de Saint-Omer, qu’il avait rendue mère de Bauduin; attendri par la douleur que lui cause cette nouvelle, l’empereur fait mander le châtelain pour le remercier et récompenser des soins qu’il avait voués à Ogier; Huon est grandement fêté par Charles et par ses barons et l’objet des démonstrations les plus affectueuses de la part d’Ogier; 7856-7958.

      Charlemagne arrive à Aix; dès avant son passage à Paris, il avait appris la vérité sur l’affront qui avait été fait à ses messagers en Danemarche et comme quoi Gaufroi n’en était aucunement coupable et avait, au contraire, rendu depuis d’éclatants services à la reine de Hongrie; il appelle donc Gaufroi