Momus à la caserne. A. Jacquemart. Читать онлайн. Newlib. NEWLIB.NET

Автор: A. Jacquemart
Издательство: Bookwire
Серия:
Жанр произведения: Изобразительное искусство, фотография
Год издания: 0
isbn: 4064066300630
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de la vie un luron se retire:

      Oui les témoins de mon dernier moment

      Seront témoins de mon dernier sourire,

      Car je reçus de la divinité

      Peu de richesse et beaucoup de gaité?

       AUX LIBELLISTES.

       (Décembre1819.)

       Table des matières

      Air: De Boileau à Auteuil,

      CHŒUR.

      DÉTROMPEZ-VOUS, sujets rebelles,

      Vos efforts seront sans succès:

      Avant d’écouter vos libelles

      Nous cesserons d’être Français, (ter.)

      Air: Ce magistrat irréprochable.

      Quand la douce paix, la concorde

      Nous procurent des jours plus beaux,

      Quoi! vous voulez de la discorde

      Hallumer les pâles flambeaux? (bis.)

      En Louis quand chacun espère,

      Vous voulez, indignes sujets,

      Armer le fils contre son père ! (bis.)

      Voilà vos coupables projets. (bis.)

      Détrompez-vous, etc.

      Pour tâcher d’émouvoir nos âmes

      Vous nous parlez de liberté;

      La plus odieuse des trames

      Paraît sous ce voile emprunté.

      Libres; soumis à votre rage,

      Hommes perfides et pervers,

      Si nous écoutions ce langage

      Nous serions bientôt dans les fers.

      Détrompez-vous, etc.

      Le soldat qu’un saint zèle anime

      Méprise vos lâches complots;

      Il sait que trahir est un crime,

       Qu’un traître n’est point un héros.

      Vos principes d’indépendance

      Sont bien mal fondés, croyez-moi:

      Car celui qui chérit la France,

      Sans doute doit chérir le roi.

      Détrompez-vous, etc.

      Voyez ces éclatans panaches

      Que nous sommes fiers de porter?

      Voyez ces étendards sans taches,

      Gardez-vous de les insulter!

      Nous jurâmes de les défendre,

      Et de ne les quitter jamais:

      Insensés, faut-il vous apprendre

      La force d’un serment français?

      Détrompez-vous, etc.

      Le corps criblé par la mitraille,

      Écoutez nos vieux grenadiers

      Nous citer plus d’une bataille

      Où leur front fut ceint de lauriers.

      Tous rassemblés à la cantine

      On les entoure avec émoi

      Et chaque récit se termine

      Par les cris de vive le roi!

      Détrompez-vous, etc.

      N’espérez pas qu’un militaire

      Se laisse entraîner sur vos pas.

      Gardez votre honteux salaire:

       L’honneur français ne se vend pas!

      Après un repas bien modeste,

      Que nous trouvons de bon aloi,

      Nous sommes riches, s’il nous reste

      Pour boire à la santé du roi!

      Détrompez-vous, etc.

      Que demain l’honneur nous rappelle

      Aux lieux de nos premiers exploits,

      Chacun de nous, brave et fidèle,

      Défendra le meilleur des rois;

      Par de nouveaux traits de vaillance,

      S’illustreront tous nos guerriers,

      Et l’on verra fleurir en France

      Les lis à l’ombre des lauriers.

      Détrompez-vous, sujets rebelles,

      Vos efforts seront sans succès.

      Avant d’écouter vos libelles

      Nous cesserons d’être Français.

       Table des matières

      PLUS d’un époux, bon chrétien,

      Envoie à Lucifer le bel ange qu’il aime:

      Mais madame s’en venge bien

      En faisant le diable elle-même.

       ROMANCE.

       Table des matières

      Air: Des plaisirs promis à la terre

      Un voile obscurcit la lumière

      Les éclairs brillent à nos yeux

      Et d’une paisible chaumière

      J’entends partir ce chant joyeux: (bis.)

      L’aspect de ce sombre nuage

      N’altère pas mon front vermeil;

      Tranquille, à l’abri de l’orage,

      J’attends un rayon de soleil! (bis.)

      Princes, vos âmes tourmentées

      Éprouvent un mortel effroi

      Et sous vos flèches aimantées

      Vous êtes plus tremblants que moi.

      L’aspect, etc.

      Le ruisseau grossit dans la plaine....

      Loin de vous, esclaves des cours,

      Du noir torrent qui vous entraîne

      Je brave le rapide cours.

      L’aspect, etc.

      Les vents vers ma pauvre chaumière

      Apportent les débris des fleurs:

      Je ne vois que de la poussière

      Dans