“Et que fait‑on de l’agresseur ?”
Encore furieux, je tranchai : “Trouve qui c’est et puis démolis‑le : qu’il souhaite disparaître de la surface de la Terre et tout particulièrement de Rockart City”. J’aurais fait n’importe quoi pour lui ruiner sa carrière ou sa vie et seul l’exil le sauverait.
“À tes ordres !”
En toute hâte Sebastian partit se mettre à l’œuvre.
Je m’apprêtais à retourner dans la chambre lorsque j’entendis Chelsea se fâcher contre Mia.
“Lève‑toi je t’en supplie. Je veux bien te porter jusqu’à la maison si nécessaire.”
“Non. Je te l’ai déjà expliqué.”
“Tu ne peux pas me faire ça ! Je... je... Mince, il ne fallait surtout pas qu’une telle chose arrive. Tout est de ma faute !”
“Ne dis pas de bêtises.”
“Je n’aurais jamais dû te convaincre de m’accompagner.”
“Tout va bien, Chelsea”, s’efforça de l’apaiser son amie.
“Cesse de dire que tout va bien !” hurla la jeune femme en pleine crise d’hystérie.
Avant que les choses ne dégénèrent je pénétrai dans la chambre.
À l’instant les deux femmes se turent.
“Comment vas‑tu Mia ?” lui demandai‑je.
“J’ai un peu mal à la cheville mais ça va. Je suis encore sous le choc de ce qui s’est passé”, me répondit‑t‑elle, montrant sa cheville enflée.
Le plongeur, Randy, arriva heureusement sur ces entrefaites.
Je lui présentai Mia qui se laissa manipuler, pendant que son amie prenait une serviette humide dans la salle de bains et la lui passait sur ses joues écarlates.
“Je ne suis pas médecin et je ne suis qu’en avant‑dernière année de kinésithérapie mais la cheville ne semble pas cassée. Elle devrait dégonfler avec de la glace et, après deux jours de repos, tout devrait revenir à la normale. Évidemment il vaudrait mieux faire une radio...” expliqua Randy.
“Je suis sûre qu’avec un peu de glace tout va s’arranger pour le mieux”, le rassura Mia.
Randy soigna rapidement Mia et je profitai de l’absence de Chelsea, occupée avec Sebastian qui voulait connaître le nom de l’agresseur, pour rester en tête‑à‑tête avec elle.
M’asseyant sur le rebord du lit, je lui demandai gentiment : “Est‑ce que ça va mieux ?”
“Oui, merci. Je suis vraiment désolée pour le dérangement que je vous crée”, me répondit‑elle, revenant à un certain formalisme. Apparemment le choc était passé et elle avait retrouvé la maîtrise d’elle‑même.
“Nous pouvons nous tutoyer.”
“Ok”, dit Mia sans enthousiasme dans un murmure à peine perceptible.
“Je t’ai rapporté ta pochette”, lui dis‑je en posant l’objet sur le lit.
“Merci.”
“Veux‑tu que je prévienne ta famille ?”
“Non.”
“Veux‑tu que je te raccompagne chez toi ?”
“Ce n’est pas nécessaire mais si ma présence t’importune, alors je m’en vais tout de suite.”
“Tu es mon invitée et tu peux rester aussi longtemps que tu voudras.”
“J’ai simplement besoin de quelques minutes de repos”, murmura Mia, endolorie et épuisée, fermant les yeux.
“Prends tout ton temps.”
Je n’eus pas de réponse.
Elle venait de s’endormir.
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