– Comme s`ils discutaient- a dit jeune fille étonnée.
La mère a dit au sourire triste :
– T`as raison, ils parlent entre eux.
L“événement qui s’est passé à ce moment a pétrifié la mère et Shahla. D`abord Alabache, le chien a couru avec une vitesse de flèche vers la porte et il y a été perdu de vue. Un peu plus tard Yagout a sauté en air de l’eau calme de la piscine. Ayant resté un instant en air le poisson a plongé dans la profondeur de l’eau de nouveau. Il a répété cela quelques fois.
La june fille a haussé les épaules ayant regardé avec intérêt le poisson agité dans l’eau.
– Qu’est-ce qu’il a, lui? – elle a demandé.
– Je pense qu’il s’ennuie sans Tougay, a répondu la mère d’un ton triste.
Mais le poisson ne voulait pas se calmer. Il sautait, nageait à droit et à gauche et se heurtait contre le mur froid de la piscine. L’aigle qui suivait d’oeil cet évènement s’est décollé soudain, a fait un tour au dessus de la piscine et a attrapé le poisson qui avait sauté en air.
Un instant après il a disparu.
La mère et Chahla étaient restée immobiles. Quelques minutes après Chahla a dit :
– Je pense que l’aigle va le détruire en morceau.
– Non, ce n’est pas possible, la mère a murmuré, – ils sont grands amis.
– Mais pourquoi se sont-ils sauvés?
– Je suis choquée moi-aussi. Franchement, pendant l’absence de Tougay je me soulage
grâce à eux. Mais eux, voilà… Sont-ils infidèles à notre amitié?! Ils sont partis et ils m’ont laissée seule, parce que Tougay n’est plus là? Je m’étais bien attachée à eux! Evidemment je suis trompée! Oh, mon enfant, pourquoi dois-je me facher contre les animaux qui n’ont ni langue, ni connaissance, tandis qu’on peut pas compter sur les êtres humains? … Chahla, ma fille, qui sait, peut être est’il en danger mon fils maintenant? S’est-il rencontré avec les animaux sauvages de la mers? Est-il en orage? Peut être… Peut être…
Chahla a essayé de soulager la mère, mais en vain. Un peu plus tard les larmes de la dame a commencé à « laver” ses joues. Chahla a compris que la situaion de la mère s’était aggravée surtout avec la disparition brusque des amis de Tougay: Alabach, le poisson, et l’aigle. Elle était frappée par l’infidélité des amis de son fils.
Mais vraiment, qu’est-ce que les amis ont eu d’un coup? Pourquoi ont-ils disparu? Peut-être avaient-ils décidé de quitter la maison à cause de la disparition de Tougay? Parce que chacun de ces animaux a sa patrie a lui: Mer pour le poisson; ciel pour l’aigle et forêt pour le chien.
Le chagrin déchirait le coeur de la mère et Chahla essayait toujours de la soulager.
L’orage a gagné Tougay et le vieux pêcheur au milieu de la mer. Le temps est devenu gris en un instant. Des vagues énormes et lourds jetaient leur bateau léger comme une feuille. Un peu plus tard il y avait un petit lac dans leur bateau. Tenant fortement la rame du bateau, Tougay essayait de le diriger vers le bord de la mer, tandis que le pêcheur essayait de vider par un seau l’eau qui remplissait le bateau. Mais on dirait qu’ils essayaient en vain. Car les vagues tiraient le bateau vers les fonds de la mer. De l’autre côté la quantité de l’eau qui coulait dans le bateau augmentait.
Les vagues de l’eau salée leur donnaient des gifles aux visages.
On dirait que la voix enrouée du vieux pêcheur venait de l’autre monde:
– Tougay, Tougay, tiens-toi!
Avant le commencement de l’orage, ayant calculé en murmurant son revenue venant de la pèche et ayant donné des ordres (tourne le bateau à droite! vite! donne-moi la rame!) parfois en criant contre Tougay, les supplications du vieux pêcheur étaient entendues.
Le vieux a eu très peur et tenait fortement la rame avec ses deux mains. Mais en realité, son aide empêchait Tougay, car il était difficile de diriger le bateau. Tougay comprenait bien le vieux qui avait peur et c’est pourquoi il ne parlait rien. Mais qui l‘entendera, s’il parle? Tougay avait maintenant pitié de cet homme avare et méchant qu’il n’aimait pas du tout. Mais que faire? L’orage qui reignait écouterait-il ses prières? Les vagues lourdes les attaquaient et cela créait l’effet de l’écroulement des montagnes suite au tremblement de terre. Le temps passait et on n’entendait plus le vieux. Le ciel ainsi que les côtes n’était plus visible. Comme si c’était un moulin qui créait ce tourbillon, bougeait tous ceux qui étaient autour et même le ciel.
Le coup fort et inattendu de l’une des vagues suivantes a fait tomber le vieux pêcheur dans l’eau. Le vieux a disparu en un instant, comme s’il n’avait jamais existé dans ce monde.
Tougay s’est perdu mais machinalement il a tenu la main vers le bord du bateau; la rame que le vieux tenait fortement, avait disparu avec lui. Ainsi ça voulait dire qu’ il n’y avait déjà un moindre espoir pour se sauver de ce moulin d’enfer. Etait-ce vrai que fin ‘était déjà venue? Un tableau terrible s’est animé devant ses yeux; un bateau renversé dans l’eau, une rame et un corps sans âme devenant nourriture pour les poissons… Non, il ne voulait pas mourir. C’est vrai que, très souvent ce sont des agés qui disent ça que la mort est réelle et chacun des êtres vivants doit un jour quitter ce monde. Mais cette mort n’a pas de sens… Tougay n’a jamais imaginé la fin de sa vie courte si tragique et banale. Non, maintenant il ne pouvait pas accepter tranquillement cette fin. Encore, il n’était pas vaincu. Il ne pouvait pas être capitulé si facilement à cette catastrophe, sans rien faire.
Tout à coup, il a vu animer le beau visage de sa mère devant lui entre les vagues montées en haut comme de terribles monstres. Près d’elle il y avait une jeune fille; c’était Shahla. Toutes les deux – la mère et la jeune fille, se trouvaient au bord de la mer, elles tenaient les main vers les vagues et comme si elles priaient. La mère priait la mer en lui demandant l’aide.
Le bateau qui se trouvait dans le tourbillon était levé tout d’un coup sur l’eau, on dirait qu’à l’aide d’une main invisible. Le bateau s’est secoué a fait un cercle.
Tougay a regardé loin. Il n’y avait que de l’eau impure partout autour lui. Il n’y avait ni bord, ni mère…
Le poisson qui avait grand soif s’agitait souvent entre les ongles de l’aigle. Il est arrivé quelquefois qu’il a faillit tomber et se heurter contre les rochers dures.Il paraît qu’ il n’était pas facile pour l’aigle de l’emporter aux bords lointains. Non seulement il était loin mais aussi pour Yagout il devenait impossible déjà de se respirer. L’aigle sentait que son ami est en trainde se suffoquer de la soif. L’eau devenait vie pour Yagout. tourmentait son ami.
Peu après on a entendu couler l’eau. Et voilà, une rivière! Une rivière! Il a senti l’eau transparente qui coulait le long de la valée. Et l’aigle a commencé à voler tout bas au dessus de la rivière. En s’agitant le poisson s’est débarrassé des ongles de l’aigle, s’est jeté dans la rivière en se tournant en l’air. Pendant quelques temps l’aigle a volé au-dessus de son ami et a poussé un cri déchirant. Le poisson a sorti sa tête de l’eau; on dirait qu’il voulait dire adieu à son ami. Dieu sait si’ils se reverront où non n’importe quand. L’aigle a déployé ses ailes en toute largeur. C’était signe de ce que Aygoutvoulait monter plus haut.
Au début Yagout était frappée par l’odeur d’eau. Mais ça n’a pas duré longtemps. Le poisson