"C'est le retard de toutes les troupes Allemandes qui dérange nos affaires. Je ne saurais vous expliquer la situation où nous sommes qu'en vous envoyant les deux lettres ci jointes, – l'une que je viens de recevoir du P
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Continued from No. I., in July 1845, Vol. lviii. p. 1.
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"C'est le retard de toutes les troupes Allemandes qui dérange nos affaires. Je ne saurais vous expliquer la situation où nous sommes qu'en vous envoyant les deux lettres ci jointes, – l'une que je viens de recevoir du Prince de Bade, et l'autre la réponse que je lui fais. En vérité notre état est plus à plaindre que vous ne croyez; mais je vous prie que cela n'aille pas outre. Nous perdons la plus belle occasion du monde – manque des troupes qui devaient être ici il y a deja longtemps. Pour le reste de l'artillerie Hollandaise, et les provisions qui peuvent arriver de Mayence, vous les arrêterez, s'il vous plait, pour quelques jours, jusqu'à ce que je vous en écrive." —Marlborough à M. Pesters; Trêves, 31 Mai 1705. Despatches, II. 60-1.
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Even so late as the 8th June, Marlborough wrote. – "J'ai d'abord pris poste dans ce camp, où je me trouve à portée d'entreprendre la siège de Saar-Louis, si les troupes qui devaient avoir été ici il y a quelques jours m'avaient joint. Cependant je n'ai pas jusqu'ici un seul homme qui ne soit à la solde d'Angleterre ou de la Hollande. Les troupes de Bade ne peuvent arriver avant le 21 au plutôt; quelques-uns des Prussiens sont encore plus en arrière; et pour les trois mille chevaux que les princes voisins devaient nous fournir pour méner l'artillerie et les munitions, et sans quoi il nous sera impossible d'agir, je n'en ai aucune nouvelle, nonobstant toutes mes instances. J'ai grand peur même qu'il n'y ait, à l'heure même que je vous écris celle-ci, des regulations en chemin de la Haye qui détruiront entièrement tous nos projets de ce côté. Cette situation me donne tant d'inquiétude que je ne saurais me dispenser de vous prier d'en vouloir part à sa Majesté Impériale." —Marlborough au Comte de Wroteslau; Elft, 8 Juin 1705. Despatches, II. 85.
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"Par ces contretemps tous nos projets de ce côté-ci sont évanouis, au moins pour le present; et j'espère que V.A. me fera la justice de croire que j'ai fait tout ce qui a dependu de moi pour les faire réussir. Si je pouvais avoir l'honneur d'entretenir V.A. pour une seule heure, je lui dirai bien des choses, par où elle verrait combien je suis à plaindre. J'avais 94 escadrons et 72 bataillons, tous à la solde de l'Angleterre et de la Hollande; de sorte que, si l'on m'avait secondé nous aurions une des plus glorieuses campagnes qu'on pouvait souhaiter. Après un tel traitment, V.A., je suis sûr, ne m'aurait pas blâmé si j'avais pris la résolution de ne jamais plus servir, comme je ne ferai pas aussi, je vous assure, après cette campagne, à moins que de pouvoir prendre des mésures avec l'empereur sur lesquelles je pourrais entièrement me fier." —Marlborough à Eugène, 21 Juin 1705. Despatches, II. 124.
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"It is a justice I owe to the Duke of Marlborough to state, that the whole honour of the enterprise, executed with so much skill and courage, is entirely due to him." —Overkirk to States-general, 19th July 1705. Coxe, II. 151.
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"On Wednesday, it was unanimously resolved we should pass the Dyle, but that afternoon there fell so much rain as rendered it impracticable; but the fair weather this morning made me determine to attempt it. Upon this the deputies held a council with all the generals of Overkirk's army, who have unanimously retracted their opinions, and declared the passage of the river too dangerous, which resolution, in my opinion, will ruin the whole campaign. They have, at the same time, proposed to me to attack the French on their left; but I know they will let that fall also, as soon as they see the ground. It is very mortifying to meet more obstruction from friends than from enemies; but that is now the case with me; yet I dare not show my resentment for fear of alarming the Dutch." —Marlborough to Godolphin, 29th July 1705. Coxe, II. 158.
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Bolingbroke to Marlborough, August 18, 1705. Coxe, II. 160.
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Marlborough to the States, Wavre, 19th August 1705. Desp. II. 224.
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Dutch Generals' Mem. Coxe, II. 174.
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"Several prisoners whom we have taken, as well as the deserters, assure us, that they should have made no other defence but such as might have given them time to draw off their army to Brussels, where their baggage was already gone. By this you may imagine how I am vexed, seeing very plainly I am joined with people who will never do any thing." —Marlborough to Godolphin, August 24 1705.
"M. Overkirk et moi avons d'abord été reconnaitre les postes que nous voulions attaquer, et l'armée étant rangée en bataille sur le midi, nous avions tout d'esperer, avec la benediction du ciel, vu notre supériorité, et la bonté des troupes, une heuruse journée; mais MM. les deputés de l'état ayant voulu consulter leurs généraux, et les trouvant de differentes sentiments d'avec M. Overkirk et moi, ils n'ont pas voulu passer outre. De sorte que tout notre dessein, après l'avoir méné jusque là, a échoué, et nous avons rebroussé chemin pour aller commencer la démolition des Lignes, et prendre Leau. Vous pouvez bien croire, Monsieur, que je suis au désespoir d'être obligé d'essuyer encore ce contretemps; mais je vois bien qu'il ne faut pas plus songer à agir offensivement avec ces messieurs, puisqu' ils ne veulent rien risquer quand même ils ont tout l'advantage de leur côté." —Marlborough au Comte de Wartenberg, Wavre, 20 Août 1705. Despatches, II. 226.
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"This vast addition of renown which your Grace has acquired, and the wonderful preservation of your life, are subjects upon which I can never express a thousandth part of what I feel. France and faction are the only enemies England has to fear, and your Grace will conquer both; at least, while you beat the French, you give a strength to the Government which the other dares not contend with." —Bolingbroke to Marlborough, May 28, 1706. Coxe, II. 358.
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"I shall attend the Queen at the thanksgiving on Thursday next: I assure you I shall do it, from every vein within me, having scarce any thing else to support either my head or heart. The animosity and inveteracy one has to struggle against is unimaginable, not to mention the difficulty of obtaining things to be done that are reasonable, or of satisfying people with reason when they are done." —Godolphin to Marlborough, May 24, 1706.
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Duke of Marlborough to Mr Secretary Harley, June 14, 1706.
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"The consequences of this battle are likely to be greater than that of Blenheim; for we have now the whole summer before us, and, with the blessing of God, I will make