de quatre-vingt-six ans); il donna ce titre de
Supplément des Chroniques, à l'histoire générale qu'il fit en mauvais latin, parce qu'il prétendit recueillir tout ce qui était dispersé dans plusieurs autres Chroniques, et suppléer ce qui y manquait. Cet ouvrage fut composé avant 1473. (Voyez Tiraboschi, t. VI, part. II, p. 20), époque où le
Décaméron de Boccace n'était imprimé que depuis peu d'années, les premières éditions n'étant que de 1470; et il est naturel de penser que ce bon moine ne les connaissait point. Son
Supplément des Chroniques ne fut publié lui-même que vers 1483, à Venise; et malgré le peu d'élégance du style et le peu de critique de l'auteur (Tirab.,
loc. cit.), il a été réimprimé un assez grand nombre de fois.
118
Voyez ci-après, note 4.
119
Journ. X, Nouv. VIII.
120
Fables ou Contes, etc., t. II, p. 385.
121
M. Chénier est du même avis, dans son Discours sur les anciens Fabliaux, imprimé dans le Mercure de France, au commencement de l'an 1810, et qui fait partie d'une Histoire inédite de la Littérature française, dont tous les amis des lettres doivent désirer ardemment la publication.
122
I miei fati mi traggono a dover solvere la dura quistion di costoro, e non so quale iddio dentro mi stimola, etc. Bocc., loc. cit.
123
Voyez sa traduction, Manni, Stor. del Decamer., p. 562.
124
Le cardinal Ruberto Nobili di Montepulciano, V. ib., p. 583.
125
Voyez Fr. Petrarchœ opera, p. 540.
126
Pétrarque donne une raison de cette idée, qui prouve que Boccace n'avait pris que dans des traditions orales, le sujet de Grisélidis, et que c'était, en Italie, une histoire en quelque sorte populaire. «J'ai cru, dit-il, qu'elle pourrait plaire à ceux mêmes qui ne savent pas notre langue, puisque l'ayant entendu raconter depuis bien des années, elle m'avait toujours plu, et qu'elle vous avait fait, à vous-même, tant de plaisir, que vous ne l'aviez pas jugée indigne d'être écrite par vous en langue vulgaire, et d'être mise à la fin de votre ouvrage, où les règles de l'art enseignent qu'il faut placer ce qu'on a de plus fort.» Ub. supr.
127
Journée III, Nouvelle VII; Journée VII, Nouvelle III, etc.
128
Cet ouvrage est encore inédit. Manni en avait parlé, Hist. du Décamér., pag. 432; il en avait même inséré deux leçons, pag. 433 à 453. M. Baldelli nous apprend, Illustrazione IV, pag. 322, que l'ouvrage entier existe, et doit bientôt être imprimé; ayant eu communication du manuscrit autographe, il en a tiré les défenses de Boccace, dont je donne ici l'abrégé.
129
Voyez ci-dessus, p. 82, note I.
130
E solo lo rivestì di splendida e preziosa veste per opera della sua miraculosa eloquenza. M. Baldelli, ub. supr., p. 330.
131
Surtout dans la violente invective de Tedaldo degli Elisei, Journ. III, Nouv. VII.
132
Entre autres dans les Contes de Maset, Journ. III, Nouv. I; du Frère Albert, Journ. IV, Nouv. II; du Moine de Saint-Brancas, Journ. III, Nouv. IV; d'Alibech et de l'Hermite, ibid., Nouv. X, etc.
133
Frate Cipolla, Journ. VI, Nouv. X.
134
Del barone messer S. Antonio.
135
Perciò che ancora, dit Boccace avec son éloquence accoutumée, non erano le morbidezze d'Egitto; se non in piccola parte, trapassate in Toscana, etc.
136
Ce sont deux de ces trois leçons que Manni a publiées, et qui remplissent vingt grandes pages in-4. (433 à 453) de son livre.
137
M. Baldelli, ub. supr., p. 334.
139
Elle est sans date et sans nom de lieu ni d'imprimeur, in-fol., en caractères inégaux et mal formés.
140
Mantova, Petr. Adam de Michaelibus, 1472, in-fol. C'est cette édition que Salviati jugeait la meilleure de toutes les anciennes.
141
Tels, entre autres, que Niccolò Delfino, patricien de Venise, 1516, Venise, Gregor. de' Gregori, in-4.
142
Firenze, Filippo di Giunta, 1516, in-4.
143
Venezia, Aldo, 1522, in-4. Cette édition est la meilleure de ce temps, et mérita d'être prise pour base de celle de 1527.
144
Tels que le Dolce, dans les trois éditions de Giolito, Venise, 1546, 1550 et 1552; le Ruscelli, Venise, 1552, etc.
146
Le grand duc François Ier. confia cette correction à Leonardo Salviati, qui était alors l'oracle de la langue toscane, et formait, à lui seul, une autorité. Il se donna, dans son édition, des libertés dont personne n'osa le reprendre de son vivant; après sa mort, il n'échappa point à la critique, et Boccalini ne l'épargna pas dans sa Pietra di Paragone; mais les Avvertimenti della lingua sopra il Decamerone, que Salviati fit paraître deux ans après son édition, sont un ouvrage précieux, et vraiment classique pour l'étude de la langue. Sur toutes ces vicissitudes que le Décaméron a éprouvées, voyez le livre de Manni, Istoria del Decamerone, part. III, p. 628 et suiv.
147
Vicende della Letteratura, l. II, cap. 13.
148
De sui ipsius et multorum ignorantià.
149
De Remed. utriusq. fortunæ, liv. I, Dial. 46.
150
Le Père Denis, du bourg Saint-Sulpice, intime ami et directeur de Pétrarque; Albert de Padoue, Augustin, comme le Père Denis; Gérard de Bologne, de l'ordre des Carmes; Ferrico Cassinelli de Lucques, qui fut archevêque de Rouen, évêque de Lodève, et ensuite d'Auxerre, etc.
151
Voyez Tiraboschi, Stor. della Letter. ital., t. V, l. II, c. I.
152
Il entra dans Rome, le 13 septembre 1376, et y mourut le 27 mars 1378.
153
Robert, cardinal de Genève.
155
Stor. della Letter. ital., t. V, p. 128.
156
Tiraboschi, ub. supr., p. 130.
157
V. Abrégé de l'Hist. ecclés., Berne, 1767, vol. II, an. 1385.
158
Voy. Abrégé de l'Hist. ecc. etc. Voy. aussi Abrégé chronologique de l'Hist. ecclés. Paris, 1751, vol. II, même année.
160
Andalonis de Nigro Januensis Tractatus de sphœra, Theorica planetarum: Introductio ad judicia astrologica. Catal. des Manuscr., vol. IV, p. 333, n°. 7272.
161
Voy. Mémoire de Boivin le cadet, dans le Recueil de l'Acad. des Inscript., t. II, p. 704. Cette histoire