et autres histoires
Sur Des Sentiers Solitaires de Poussière
et
Autres histoires
Nouvelles
Gift Foraine Amukoyo
Translator: Isabelle Nazaire
Publié par
© Gift Foraine Amukoyo
Publié pour la première fois en langue originale en 2018
Traduit de l’anglais par Bella Nazaire en 2020
Tous Droits Réservés
Première impression, novembre 2018
Dédicace
Pour les gens qui empruntent des chemins difficiles et réguliers pour accomplir des exploits dans la vie. Tout ce qui est louable est le résultat d'efforts résilients.
À mon grand-père,
Willie Awerije
Remerciements
Je dois apprécier les personnes qui m'ont inspiré pour écrire ces séquences de nouvelles. Sinon pour eux, cette copie reliée sera un aperçu squelettique de l'idée d'un écrivain. Eme Awerije, Augustina Usman Amukoyo, Egwolo Edith Amukoyo, Adeniyi O. J Adewole (Arc), et mes parents bien-aimés, M. et Mme Amukoyo. Leurs contes populaires remarquables font couler mon encre sans relâche. Merci à vous tous.
SOMMAIRE
Sur Des Sentiers Solitaires de Poussière
Un
Or Endormi
A
zuka et son petit ami, José eurent leurs premières jumelles. Une naissance, qui, sa famille l’avait acceptée, était une erreur et ils la laissèrent rester dans la maison familiale. Ils ne lui pardonnèrent pas quand elle eût une autre paire de jumeaux. Elle cohabita avec le minable au chômage perpétuel qui avait imprégné son destin en jouant aux jeux de loto. C'était un amant qui ne faisait aucun effort pour offrir même une bouteille de Schnapps, un rite d'introduction formelle à la famille.
Lorsque la plupart des filles atteignent l'âge de la puberté, elles commencent à construire leur château. Elles imaginent une forteresse dominante ornée de magnifiques meubles. Elles se considèrent comme des princesses, attendant le jour où leur prince charmant viendra. Ces filles construisaient leur palais en l'air, où les dangers humains ne pouvaient pas facilement les atteindre.
C'était le rêve de la plupart des femmes, mais incontesté, le destin pouvait prévoir une issue défavorable. Des événements malheureux peuvent survenir, obligeant l'acceptation des circonstances d'écrasement et l'assimilation des valeurs corrosives.
La femme désespérée était assise sur le sol nu alors qu'elle hallucinait, voyant les fantasmes de son enfance. Des larmes s’accumulèrent autour des yeux d'Azuka alors qu'elle regardait ses enfants dormir. Il était 14h44 et ils ne s'étaient pas encore réveillés depuis la nuit dernière. Dans une profonde réflexion, sa conscience débattait sur la façon dont elle les avait incités à dormir avec une puissante concoction d'herbes. Elle devait le faire, sinon elle aurait souffert depuis le matin, et eux, inquiets et agités. C'était le seul moyen d'éviter que ses enfants ne se réveillent de faim et ne se battent, comme ils le faisaient quotidiennement depuis quelques années.
Elle sanglotait dans son pagne sale, maculée de noirceur, résultat du maigre travail qu'elle avait entrepris de lier du charbon de bois pour les clients. Elle souffla de catarrhe en bloquant son nez, et un épais mucus noir fut craché. Ses yeux s'étaient enfoncés profondément dans leurs orbites. Ses joues étaient aiguisées comme des os sculptés. Son cou ondulait, d’une consistance filante semblable au nœud coulant d'un bourreau.
Les enfants pouvaient se réveiller et pleurer pour de la nourriture. Ils seraient plus affamés après avoir sauté le petit-déjeuner et le déjeuner. L’expression sur leurs visages affamés déchirait le cœur