Mar savait comment les hommes d’affaires aspiraient à des postes élevés, en tant que PDG, hommes politiques, hauts fonctionnaires, diriger des entreprises reconnues dans le domaine du commerce, de l’alimentaire, ou tout autre domaine.
Après un examen approfondi, elle s’était rendu compte qu’il semblait qu’il aidait les entreprises auxquelles il était associé à réussir, qu’il les avait remises à flot, qu’il avait fait d’elles ce qu’elles étaient aujourd’hui.
Une fois son objectif atteint, il s’arrêtait, il n’engageait pas de grandes dépenses, aucun désastre ou énorme perte ne lui étaient associés.
Mar en déduisit alors ses réponses : Comment êtes-vous arrivé là où vous en êtes aujourd’hui ? A quoi pensez-vous lorsque vous prenez une décision difficile ? Envisageriez-vous d’abandonner le monde des affaires ou allez-vous continuer quoi qu’il arrive ? Vous considérez-vous comme un homme d’affaires ou n'est-ce qu’une simple appellation pour vous ? Entre autres.
Ses questions étaient prêtes, elle avait pris son petit déjeuner et ce n’était pas encore l’heure du déjeuner.
Elle savait ce qu’elle faisait et elle le faisait très bien.
Tout comme ces hommes d’affaires importants, elle savait comment faire et avait sa propre clé du succès.
Juan, comme n’importe quel père, avait débuté sa journée en se préparant mentalement à s’occuper de son fils.
Sans se plaindre et de bonne humeur, il lui prépara le petit déjeuner, profita de la matinée avec son fils, se mit à l’aise pour le reste de la journée... Ça allait être le début d’une semaine intéressante, il pourrait passer du temps avec Samir, profiter de son temps libre, d’activités en famille et, à un certain moment, donner une interview pour un magazine important.
Après la routine du matin, ils allèrent dans la cour pour jouer, Samir allait et venait à vélo et pendant ce temps-là, Juan pensait : Pour en savoir plus sur ma réussite ?
Lorsqu’il venait vers lui, son père courait comme s’il était poursuivi puis se mettait sur le côté pour que Samir puisse faire un tour complet de la cour qui, tout comme la maison, n’avait pas une taille négligeable.
Qu’est-ce que j’ai fait qui m’a mis sous le feu des projecteurs dans le monde des affaires ?
Juan n’était pas habitué aux feux de la caméra, aux interviews. Il savait que c'était nécessaire pour travailler dans certaines entreprises en tant que consultant reconnu d’entreprises en pleine croissance et bien établies.
Avec la quantité nécessaire de contacts, de ressources et de connaissances pour devenir président d’un pays dont il ne faisait pas partie, beaucoup imaginaient qu’il pourrait être un homme politique important dans son propre pays.
Mais il n’était pas comme ça, tout ce qu’il voulait c’était pouvoir vivre librement, profiter de la vie avec son fils, ne pas être un homme consumé par le travail, mais cela ne voulait pas dire qu’il était prêt à renoncer à sa carrière, c’est pourquoi il s’était organisé pour être un homme d’affaires qui avait réussi mais qui ne devait pas tout le temps être au bureau.
Oui, il passait parfois la nuit à s’occuper de choses importantes mais il ne laissait jamais son fils seul bien longtemps.
L’avantage d’être son propre patron est qu’il pouvait être avec son fils au bureau ou lors de voyages d'affaires.
Très souvent, son fils lui donnait des idées, ou l’aidait à répondre à une question au hasard afin de reprendre ses esprits. Il ne dirait pas que la clé de son succès est l’aide que son fils lui apportait avec sa compréhension imaginaire de la vie mais qu’il faisait tout ça pour lui, à tel point que la plupart de ses décisions, si ce n’est toutes, avaient pour origine son fils.
Après y avoir bien réfléchi, tout en observant son fils faire des tours de vélo, il pensait que cela pourrait répondre à l’une des questions que la jeune femme allait lui poser.
A quoi devez-vous votre réussite ? Il était sûr qu’il allait répondre :
— A mon fils.
Il avait raison, une grande partie de sa réussite était due à son fils et non pas seulement à ses capacités de leader et à son don avec les chiffres ou à ce que lui avait appris son père sur le monde des affaires, sa carrière ou ses études supérieures.
D’une certaine manière, ce n’était qu’une fraction de ce qui le poussait à aller plus loin, mais son fils était le grand vent qui soufflait dans ses voiles.
Pour lui, il se comportait comme n’importe quel père attentif qui ne faisait rien d’inhabituel ou d'inapproprié.
Mais il avait l’air d’un excellent père aux yeux des autres.
Le fils de Juan, son unique enfant, était l’héritier de beaucoup de choses, tout comme son père. Samir avait déjà un historique de réussites importantes à son actif. Il avait à peine 9 ans, une grande partie de sa vie était donc focalisée sur les études et sur le fait de savoir combien ça fait mal de tomber à vélo, trottinette, ou tout autre véhicule qu’on lui avait offert.
Il était heureux avec son père, il ne se sentait jamais seul, il était toujours avec lui ou avec ses amis qui, même s’ils disposaient de moins de moyens, avaient des revenus décents qui leur permettaient de jouir de la même qualité de vie que lui.
C’était un garçon heureux, autodidacte, intelligent et drôle.
Il connaissait beaucoup de choses que lui avait apprises Juan, qui lui enseignait tout ce qu’il pouvait pour le préparer au monde adulte et à ce qu’il voulait faire quand il serait plus grand.
Juan, comme toujours, était fier de sa maturité, mais surtout de son fils.
Il n’y avait rien au monde qui pourrait le faire changer d’avis.
Personne ne pourrait lui enlever ce qu’il ressentait pour lui, ce qu’il avait fait.
C’était la personne la plus importe de sa vie, la seule qui lui restait.
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