Michel Strogoff: De Moscou a Irkoutsk. Jules Verne. Читать онлайн. Newlib. NEWLIB.NET

Автор: Jules Verne
Издательство: Bookwire
Серия:
Жанр произведения: Языкознание
Год издания: 0
isbn: 4064066076252
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       Jules Verne

      Michel Strogoff: De Moscou a Irkoutsk

      Publié par Good Press, 2020

       [email protected]

      EAN 4064066076252

       PREMIÈRE PARTIE

       CHAPITRE I er UNE FÊTE AU PALAIS-NEUF.

       CHAPITRE II RUSSES ET TARTARES

       CHAPITRE III MICHEL STROGOFF

       CHAPITRE IV DE MOSCOU A NIJNI-NOVGOROD.

       CHAPITRE V UN ARRÊTÉ EN DEUX ARTICLES.

       CHAPITRE VI FRÈRE ET SŒUR.

       CHAPITRE VII EN DESCENDANT LE VOLGA.

       CHAPITRE VIII EN REMONTANT LA KAMA.

       CHAPITRE IX EN TARENTASS NUIT ET JOUR.

       CHAPITRE X UN ORAGE DANS LES MONTS OURALS.

       CHAPITRE XI VOYAGEURS EN DÉTRESSE.

       CHAPITRE XII UNE PROVOCATION.

       CHAPITRE XIII AU-DESSUS DE TOUT, LE DEVOIR.

       CHAPITRE XIV MÈRE ET FILS.

       CHAPITRE XV LES MARAIS DE LA BARABA.

       CHAPITRE XVI UN DERNIER EFFORT.

       CHAPITRE XVII VERSETS ET CHANSONS.

       DEUXIÈME PARTIE

       CHAPITRE PREMIER UN CAMP TARTARE.

       CHAPITRE II UNE ATTITUDE D'ALCIDE JOLIVET.

       CHAPITRE III COUP POUR COUP.

       CHAPITRE IV L'ENTRÉE TRIOMPHALE.

       CHAPITRE V REGARDE DE TOUS TES YEUX, REGARDE!

       CHAPITRE VI UN AMI DE GRANDE ROUTE.

       CHAPITRE VII LE PASSAGE DE L'YENISEÏ

       CHAPITRE VIII UN LIÈVRE QUI TRAVERSE LA ROUTE.

       CHAPITRE IX DANS LA STEPPE.

       CHAPITRE X BAÏKAL ET ANGARA.

       CHAPITRE XI ENTRE DEUX RIVES

       CHAPITRE XII IRKOUTSK.

       CHAPITRE XIII UN COURRIER DU CZAR.

       CHAPITRE XIV LA NUIT DU 5 AU 6 OCTOBRE.

       CHAPITRE XV CONCLUSION.

       Table des matières

       Table des matières

      «Sire, une nouvelle dépêche.

      —D'où vient-elle?

      —De Tomsk.

      —Le fil est coupé au delà de cette ville?

      —Il est coupé depuis hier.

      —D'heure en heure, général, fais passer un télégramme à Tomsk, et que l'on me tienne au courant.

      —Oui, sire,» répondit le général Kissoff.

      Ces paroles étaient échangées à deux heures du matin, au moment où la fête, donnée au Palais-Neuf, était dans toute sa magnificence.

      Pendant cette soirée, la musique des régiments de Préobrajensky et de Paulowsky n'avait cessé de jouer ses polkas, ses mazurkas, ses scottischs et ses valses, choisies parmi les meilleures du répertoire. Les couples de danseurs et de danseuses se multipliaient à l'infini à travers les splendides salons de ce palais, élevé a quelques pas de la «vieille maison de pierres», où tant de drames terribles s'étaient accomplis autrefois, et dont les échos se réveillèrent, cette nuit-là, pour répercuter des motifs de quadrilles.

      Le grand maréchal de la cour était, d'ailleurs, bien secondé dans ses délicates fonctions. Les grands-ducs et leurs aides de camp, les chambellans de service, les officiers du palais présidaient eux-mêmes à l'organisation des danses. Les grandes-duchesses, couvertes de diamants, les dames d'atour, revêtues de leurs costumes de gala, donnaient vaillamment l'exemple aux femmes des hauts fonctionnaires militaires et civils de l'ancienne «ville aux blanches pierres». Aussi, lorsque le signal de la «polonaise» retentit, quand les invités de tout rang prirent part à cette promenade cadencée, qui, dans les solennités de ce genre, a toute l'importance d'une danse nationale, le mélange des longues robes étagées de dentelles et des uniformes chamarrés de décorations offrit-il un coup d'œil indescriptible, sous la lumière de cent lustres